République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 22 juin 2000 à 17h
54e législature - 3e année - 9e session - 32e séance
IU 899
Mme Myriam Sormanni (S). J'avais plusieurs interpellations, mais je ne les développerai pas toutes. La première concerne les arbres à vélos. L'autre jour, il y avait un arbre à vélos en démonstration à la place des Bergues. Ensuite, on a pu lire dans les journaux que la Ville de Genève n'était pas preneuse, pas plus que le DAEL, et je désirais juste savoir pourquoi. Peut-être n'est-ce pas très esthétique, mais c'est en revanche relativement pratique et cela évite les vols de pièces, de roues ou autres, car les vélos étant placés en hauteur, on ne peut plus rien leur prendre. De plus, cela marche avec des cartes magnétiques à code et seul le titulaire de la bonne carte peut retirer son vélo.
Réponse du Conseil d'Etat
M. Laurent Moutinot. Madame la députée, les arbres à vélos sont effectivement très pratiques et très utiles, mais il s'agit d'un mobilier urbain assez lourd et volumineux, qu'il n'est, par conséquent, pas toujours facile de poser n'importe où. A ma connaissance, ni la Ville de Genève ni l'Etat n'ont de réticence de principe à l'installation d'arbres à vélos. En revanche, nous sommes très circonspects quant aux lieux où peuvent être installées de telles structures, car c'est un impact dans le paysage qui n'est pas toujours admissible. Vous vous en rendez compte, si vous en voyez une sur un trottoir de dimension normale, ou sur une petite place. Nous n'avons donc pas d'objection de principe, mais une très grande prudence quant au choix des lieux où elles peuvent être autorisées.
Cette interpellation urgente est close.