République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 13 avril 2000 à 17h
54e législature - 3e année - 7e session - 15e séance
IU 850
M. Pierre-Alain Cristin (S). Ma question s'adresse au Conseil d'Etat et concerne la subvention du Conseil d'Etat, de 100 000 F, pour le Mandat international.
Le Mandat international est une organisation non gouvernementale à but non lucratif, fondée en 1995 à Genève, pour promouvoir la participation des ONG aux conférences internationales. Près de 70 000 délégués non gouvernementaux viennent chaque année à Genève et ils constituent environ 59% de l'ensemble des délégués. Ils contribuent directement au travail des organisations internationales que nous hébergeons et ils font le lien avec la population civile du monde entier.
Compte tenu de ce qui précède et du fait qu'à lui seul le secteur international non gouvernemental apporte, chaque année, plus de 700 millions de francs à l'économie locale, dont plus de la moitié sous forme de salaires, il nous semble que le travail réalisé par l'association Mandat international et son centre d'accueil est d'un intérêt général pour Genève.
Compte tenu du travail réalisé par cette organisation et de l'impact négatif pour la Genève internationale d'une éventuelle fermeture de son centre d'accueil, il est nécessaire que ce travail puisse se poursuivre et, si possible, se renforcer.
De façon plus générale, il nous semble primordial que Genève s'adapte au rôle grandissant des délégués non gouvernementaux, afin qu'ils puissent participer dans de bonnes conditions aux réunions internationales qui se tiennent à Genève.
C'est donc avec satisfaction que nous avons appris, comme sans doute la plupart des députés du Grand Conseil, le soutien du Conseil d'Etat à Mandat international lors du point de presse du mercredi 22 décembre 1999. Nous sommes maintenant au mois d'avril et nous souhaiterions savoir :
1. Où en est le soutien du Conseil d'Etat énoncé dans le point de presse du 22 décembre 1999 ?
2. Quelles sont les mesures que le Conseil d'Etat compte adopter pour assurer la poursuite des activités de Mandat international ?
3. Est-ce que ces questions ont été ou vont être abordées avec les autorités fédérales, en vue de développer une véritable politique d'accueil dans ce domaine ?