République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 21 janvier 2000 à 17h
54e législature - 3e année - 4e session - 5e séance
IU 799
M. Guy-Olivier Segond. Mme la députée Fehlmann Rielle m'a interpellé sur le destin du Trait d'Union, qui n'est pas un signe typographique, mais un programme de soins et de soutien aux parents toxicomanes et à leurs enfants en bas âge, qui dépend des hôpitaux universitaires de Genève et, plus particulièrement, de la division d'abus de substances.
Comme vous le savez probablement, Madame la députée, ce programme a été mis sur pied à titre expérimental pour une durée de dix-huit mois à la fin de l'année 1998. Il est l'objet de différents financements : participent à son financement l'Office fédéral de la santé publique, la Fondation Eckert, le Fonds Lehnardt, la Ville de Genève et les hôpitaux universitaires de Genève par l'intermédiaire du département de psychiatrie.
Dès l'ouverture de ce programme, un mandat d'évaluation a été confié à l'Institut de médecine sociale et préventive, qui a rendu un premier rapport après douze mois d'activité, proposant un certain nombre d'ajustements en vue de la poursuite de cette activité jusqu'au terme de l'expérience, c'est-à-dire jusqu'au dix-huitième mois.
Une deuxième évaluation sera remise au 30 juin 2000, date à laquelle la décision définitive de poursuivre ou d'interrompre ce programme sera prise. Le destin de ce programme n'est pas lié aux réflexions en cours sur la restructuration de l'unité pour toxico-dépendants, qui, elle, est traitée régulièrement - il s'agit en l'occurrence de la procédure de nomination de la personne qui remplacera la doctoresse Annie Mino, devenue, comme vous le savez, directrice générale de la santé.
Si la décision, au terme de la seconde évaluation, est positive, les hôpitaux universitaires de Genève, qui disposent d'un budget total de 1,2 milliard, trouveront les fonds nécessaires pour assurer la poursuite de l'expérience durant le deuxième semestre 2000 et l'insérer, ensuite, normalement dans leur budget, dès 2001.
Cette interpellation urgente est close.