République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 2 décembre 1999 à 17h
54e législature - 3e année - 2e session - 57e séance
IU 771
M. Christian Brunier (S). Mon interpellation s'adresse au Conseil d'Etat dans son ensemble ou, du moins, à cinq ou six d'entre vous.
Après avoir lancé une véritable bombe à travers la République en annonçant votre désir de fusionner la Ville et le canton ou, plutôt, de déclencher une fission au sein de la Ville, heureusement, le dialogue entre le Conseil administratif de la Ville de Genève et votre Conseil d'Etat se renoue lentement.
Nous avons appris par la presse qu'un groupe de travail se mettait désormais en place, composé de ces deux gouvernements et d'une petite délégation de la société civile. Former un groupe de travail, c'est bien, mais il reste à le rendre efficace, afin qu'il ne soit pas une coquille vide, sans objectif, sans volonté et sans résultat.
Je vous rappelle que la démarche d'un tel groupe conditionne totalement les résultats. De ce fait, j'ai sept questions à vous poser :
- premièrement, ce groupe va-t-il être ouvert aux autres communes; les problèmes d'architecture institutionnelle ne se limitant pas à la Ville de Genève ?
- deuxièmement, allez-vous veiller à collaborer étroitement avec nos voisins français et romands, afin de donner une dimension régionale à ces réflexions ?
- troisièmement, qui composera la délégation de la société civile et quelle sera sa représentativité ?
- quatrièmement, quels sont clairement les objectifs précis de ce groupe de travail ?
- cinquièmement, quel est le planning de ce groupe et à quelle fréquence se réunira-t-il ?
- sixièmement, quels sont les moyens humains, logistiques et financiers mis à disposition de ce groupe ?
- septièmement, quelle va être la démarche, le cycle de projet de ce groupe de travail ?
Le président. La liste des interpellations urgentes est close. Il y sera répondu demain à 17 h.