République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 23 octobre 1998 à 17h
54e législature - 1re année - 12e session - 42e séance
IU 550
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. Comme vous l'avez certainement entendu, la problématique de l'Académie de l'environnement - qui fera en son temps d'ailleurs l'objet d'une information plus large et plus circonstanciée - s'inscrit dorénavant dans une réflexion plus large sur ce que Genève peut apporter en terme de pôle d'excellence dans le domaine de l'environnement et du développement durable. C'est donc dans ce cadre-là que nous avons, d'entente avec la Confédération, réexaminé et rediscuté la façon dont, sur la place universitaire et para-universitaire genevoise, nous pouvions réorganiser cet enseignement et cette recherche dans ces domaines. Nous avons donc mandaté plus particulièrement le recteur de l'université pour piloter une opération qui aboutisse à des propositions incluant l'ensemble des partenaires.
Il est vrai, vous le savez bien, Monsieur le député, que l'Académie de l'environnement sous sa forme actuelle sera appelée à se transformer. Votre question justifiée est la suivante : votre préoccupation et la nôtre est de veiller à ce que les gens qui sont à l'heure actuelle compétents et actifs au sein de l'Académie de l'environnement puissent trouver - dans le cadre de la réorganisation telle que nous la présenterons - un endroit où ils puissent exercer dans la durée leurs compétences telles qu'elles auront été identifiées.
Je puis vous assurer ici que telle est notre volonté. Nous attendons d'ailleurs pour le tout début novembre les informations nécessaires qui nous permettront d'assurer auprès du personnel une information sur les délais dans lesquels sera mise sur pied cette réorganisation et sur les conséquences et la façon dont nous entendons travailler avec le personnel de l'Académie pour éviter les problématiques de personnes et les pertes de compétences que vous évoquiez. Je vous rappelle, par ailleurs, que l'Académie de l'environnement a la caractéristique d'être une fondation qui est régie par le droit fédéral et non pas par le droit cantonal, ce qui jusqu'ici n'a pas été - il est vrai - la meilleure façon de nous faciliter la tâche dans la gestion de ce dossier. Cependant, la compétence fédérale et la compétence cantonale réunies et réconciliées devraient permettre de trouver à Genève un pôle permanent dans le domaine de l'environnement et du développement durable.
Cette interpellation urgente est close.