République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 23 janvier 1998 à 17h
54e législature - 1re année - 4e session - 3e séance
IU 429
M. Gérard Ramseyer, président du Conseil d'Etat. Mon collègue, M. Segond, a déjà répondu à la partie de cette interpellation concernant son département. Je m'exprimerai sur le plan police.
Je vous informe, Madame la députée, que dès septembre 1997 la brigade des stupéfiants a passé de dix-huit à vingt-cinq unités, la brigade d'observation, de dix à quinze, et la brigade crime organisé de dix à onze. Treize postes ont été créés à la suite de restructurations internes. Ces modifications ont été réalisées vu l'impossibilité d'augmenter les effectifs fixés par la loi par les rocades suivantes : la fusion des groupes Chorus et Falcone qui traitaient déjà du crime organisé dans le cadre général de leur mission. Il y a eu également dissolution de groupes faisant double emploi avec les nouvelles brigades renforcées, les groupes Stromboli et voie publique, dont les missions ont été reprises par ces nouvelles brigades. Enfin, élagage de l'antenne sûreté de l'aéroport.
J'espère avoir ainsi répondu à votre interpellation.
Le président. Cette interpellation urgente est close.
Mme Alexandra Gobet (S). Je pense qu'il y a eu une inversion. Je crois avoir entendu la réponse de M. Ramseyer sur le point police. Mais il manque la réponse sur la ventilation des quarante-deux postes dans l'administration.
Je ne juge pas nécessaire que M. Ramseyer redéveloppe ce qu'il vient de me dire.
Le président. Bien, Madame ! Nous en prenons acte et considérons que ces deux interpellations sont closes.
Mme Alexandra Gobet. Non, Monsieur le président ! Mon interpellation concernait également la ventilation des postes dans l'administration cantonale suite au vote du budget. Comme M. Ramseyer vient de le faire de manière détaillée sur le plan police, j'attends la ventilation des quarante-deux postes de l'administration.
M. Gérard Ramseyer, président du Conseil d'Etat. Il faut parfois reconnaître qu'on s'est mélangé les pinceaux ! Vous m'avez posé une question à deux volets : l'un concernait mon département, l'autre, celui de M. Segond qui me semblait avoir répondu à votre interrogation.
Il y a donc une incompréhension de notre part, que je vous prie d'excuser. Vous nous permettrez de revenir en «bilatérale» sur la ventilation de ces quarante-deux postes dans l'administration, étant donné qu'elle n'est pas encore faite. Le Conseil d'Etat doit en décider ce mercredi.
Vous en serez informée en primeur... Vous le méritez bien !
L'interpellation urgente 429 est close.
La réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente 428 figurera à l'ordre du jour d'une prochaine séance.