République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 343
7. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de Mme Fabienne Blanc-Kühn concernant les difficultés pour l'université ouvrière d'organiser des cours. ( ) IU343
Mémorial 1997 : Développée, 2983.

M. Jean-Philippe Maitre, président du Conseil d'Etat. Mme Blanc-Kühn a posé plusieurs questions concernant l'université ouvrière de Genève, notamment sur l'organisation des cours intensifs de français.

Sur la base des recherches effectuées par l'interpellante et des renseignements fournis, l'office de placement indique qu'aucune demande en provenance de l'UOG n'a été présentée en vue de la mise sur pied de nouveaux cours intensifs de français.

Il faut savoir que c'est le service de placement professionnel qui s'occupe, depuis le début de cette année, de l'octroi de ces cours à la place du service de l'insertion professionnelle. Et cela pour une raison, somme toute, assez simple : le cours pouvant être décidé immédiatement au vu des conditions réunies, l'appréciation du service d'insertion professionnelle n'a plus lieu d'être.

Si nous comparons l'année 1997 à l'année 1996, nous constatons que les cours sont en augmentation, y compris ceux de l'UOG. Au 31 mai 1996, cent nonante-sept assurés avaient bénéficié de cours intensifs de français organisés par l'UOG; au 31 mai 1997, ils étaient deux cent dix-sept.

Mme Blanc-Kühn a également soulevé le problème des cours de technique de recherche d'emploi. A la suite d'une communication, en octobre 1996, entre l'UOG et la direction du service d'insertion professionnelle, des informations ont été données selon lesquelles les primo-demandeurs d'emploi seraient désormais systématiquement invités à s'inscrire à un cours de technique de recherche d'emploi durant les deux premiers mois de leur chômage. En conséquence, il est exact, comme l'a souligné Mme Blanc-Kühn, que l'on devait s'attendre à une notable augmentation du nombre de cours. La représentante de l'UOG a précisé que son institution pouvait organiser deux cours par mois. C'est là probablement qu'il y a eu un malentendu, en ce sens qu'il a été précisé que chaque participant devait présenter un dossier de candidature personnalisée. Cette procédure a été entérinée par l'office cantonal de l'emploi sur proposition de la commission de réinsertion professionnelle - laquelle regroupe les partenaires sociaux - et transmise comme telle à l'UOG. L'office cantonal de l'emploi n'a pas reçu de réponse à cette demande, malgré plusieurs rappels téléphoniques.

Depuis, des rencontres ont eu lieu et la situation s'est normalisée. D'ici fin juin, trente-six primo-demandeurs d'emploi auront suivi les cours de technique de recherche d'emploi à l'UOG.

Cette interpellation urgente est close.