République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 29 mai 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 6e session - 21e séance
PL 7613
LE GRAND CONSEIL
Décrète ce qui suit:
Article 1
Créditd'investis-sement
1 Un crédit de 40 100 000 F, (y compris renchérissement et TVA) est ouvert au Conseil d'Etat pour les travaux d'extension, de transformation et d'équipement de l'hôpital des enfants des hôpitaux universitaires de Genève.
2 Le montant indiqué à l'alinéa 1 se décompose de la manière suivante:
a) construction de l'extension 29 034 000 F
b) équipement de l'extension 2 012 000 F
c) transformation 4 860 000 F
d) équipement, transformation 685 000 F
e) TVA 2 360 000 F
f) crédit d'étude 1 950 000 F
g) renchérissement 1 863 000 F
h) divers et imprévus 875 000 F
i) Fonds de décoration 361 000 F
3 Le montant indiqué à l'alinéa 2 comprend un coût de construction de 38 237 000 F et une évaluation du ren-chérissement de 1 863 000 F.
Art. 2
Budgetd'investis-sement
Ce crédit est réparti en tranches annuelles inscrites au budget d'investissement dès 1997 sous la rubrique 86.20.00.503.36.
Art. 3
Finance-mentet couverturedes chargesfinancières
Le financement de ce crédit est assuré par le recours à l'emprunt dans les limites du plan directeur fixant à environ 250 millions de francs le maximum des investissements annuels, dont les charges en intérêts et en amortissements sont à couvrir par l'impôt.
Art. 4
Amortisse-ment
L'amortissement de l'investissement est calculé chaque année sur la valeur résiduelle et est porté au compte de fonctionnement.
Art. 5
Loi sur lagestionadministra-tiveet financièrede l'Etat
La présente loi est soumise aux dispositions de la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat de Genève, du 7 octobre 1993.
EXPOSÉ DES MOTIFS
1. Préambule
En date du 8 octobre 1993, le Grand Conseil a ouvert un crédit d'étude (loi n° 6971) pour les travaux d'extension et de transformation de l'hôpital des enfants des hôpitaux universitaires de Genève pour un montant de 1 950 000 F.
Un rapport intermédiaire du Conseil d'Etat a été présenté à la commission des travaux du Grand Conseil, les 25 juin et 27 août 1996, concernant l'état d'avancement des études.
La commission des travaux du Grand Conseil en a pris acte à l'unanimité en date du 27 août 1996.
L'actuel hôpital des enfants (anciennement dénommé clinique de pédiatrie) a été conçu dans les années 50 et mis en fonction en 1961. Ce bâtiment abrite les activités du département de pédiatrie, qui regroupe les cliniques et policliniques de pédiatrie et de chirurgie pédiatrique, ainsi que la division de néonatologie. Il faut préciser que la division de néonatologie est située dans l'ancien bâtiment de la maternité.
Au cours de ces vingt dernières années, les progrès de la médecine et les changements sociaux ont amené des modifications profondes de la pratique des soins administrés aux enfants, qui peuvent se résumer comme suit :
1.1. Analyse des besoins
1.1.1 Le nombre de places à l'hôpital des enfants est nettement insuffisant en regard de l'activité qui s'y déroule. En effet, que ce soit dans la fréquence des hospitalisations ou des activités ambulatoires, on observe une progression importante de ces activités, en relation avec l'évolution démographique du canton de Genève.
Dans le domaine de l'hospitalisation, contrairement aux activités observées dans le reste des départements médicaux de l'hôpital, le nombre de journées d'hospitalisation se stabilise (48 403 en 1996) malgré une durée moyenne de séjour qui se raccourcit régulièrement d'année en année : entre 1991 et 1996, elle est passée de 6,3 à 5,1 (voir tableau annexe 1). Les enfants sont hospitalisés pour des affections sérieuses, qui demandent des traitements ou des investigations compliqués. Il est à souligner que, pour l'ensemble du département de pédiatrie, 60% des hospitalisations se font à la suite d'entrées par les urgences et que l'on ne peut donc pas planifier.
1.1.2. Les activités ambulatoires se sont beaucoup développées (voir tableau annexe 2). Ces cinq dernières années, les consultations spécialisées et traitements spécialisés ambulatoires ont doublé; ils sont passés de 20 347 en 1992 à 42 913 en 1996.
Les consultations spécialisées sont effectuées par des médecins spécialistes ou consultants dans toutes les spécialités pédiatriques ou de chirurgie pédiatrique (gastro-entérologie, neurologie, endocrinologie, néphrologie, maladies infectieuses, orthopédie, chirurgie, etc.). Elles sont essentiellement demandées par des pédiatres de ville pour un de leurs patients. La plupart des enfants atteints de maladies chroniques sont pris en charge ambulatoirement dans le cadre de ces consultations spécialisées et ne sont hospitalisés qu'en cas d'extrême nécessité (problèmes oncologiques, cardiaques, pulmonaires).
1.1.3. Consultations d'urgence: au fil des années, la population genevoise a pris l'habitude d'avoir recours à l'hôpital des enfants dans les cas d'urgence. Ainsi se sont créées de facto les urgences médico-chirurgicales de pédiatrie. En 1996, 19 000 consultations ont été données dans ce cadre. Grâce à une bonne collaboration avec les pédiatres installés, la clinique des Grangettes et l'hôpital de la Tour à Meyrin, qui prennent en charge les urgences pédiatriques, le volume des consultations d'urgence a pu être stabilisé. La plupart de ces cas d'urgence se présentent le soir ou pendant le week-end; le samedi ou le dimanche, 50 à 80 enfants sont examinés en moyenne par les médecins de garde. Cette situation pose de gros problèmes d'organisation à l'hôpital des enfant: il y a un manque important de locaux et notamment du plateau technique de radiologie, où les salles d'examens sont en nombre insuffisant pour absorber l'évolution de cette activité, ce qui entraîne des attentes longues pour les parents et les enfants.
C'est pourquoi la population genevoise doit disposer d'un centre de références, disponible 24 heures sur 24, avec les moyens médico-techniques adéquats pour prendre en charge de manière efficace ces enfants malades.
1.1.4. Chirurgie: en chirurgie pédiatrique, l'évolution des activités se fait depuis plusieurs années dans deux directions: d'une part, une augmentation sensible de la durée des interventions due à la prise en charge d'une pathologie de plus en plus complexe et à l'utilisation de nouvelles techniques permettant d'améliorer les résultats et de raccourcir la durée d'hospitalisation. Cette évolution concerne l'ensemble des spécialités chirurgicales, qui opèrent dans le bloc chirurgical de l'hôpital des enfants (chirurgie pédiatrique digestive, urologique, chirurgie cardiaque, neurochirurgie, chirurgie réparatrice, chirurgie orthopédique, traumatologique, etc.). Le nombre d'opérations augmente également régulièrement (2 770 opérations en 1992, 2 987 interventions en 1995).
D'autre part, on observe un développement de la chirurgie ambulatoire qui permet d'éviter une hospitalisation aux enfants. On constate, sur les cinq dernières années, un doublement des interventions chirurgicales ambulatoires (de 264 en 1991 à 554 en 1995). Cette chirurgie ambulatoire doit se faire dans des conditions de sécurité et de confort psychologique indispensables. Le manque de place ne permet pas au département de pédiatrie d'intensifier davantage ses interventions ambulatoires.
1.1.5. Soins intensifs: le développement de techniques de réanimation sophistiquées a permis à la pédiatrie de faire d'immenses progrès dans plusieurs domaines. En néonatologie, ces techniques appliquées aux grands prématurés ont permis une diminution du nombre et de la gravité des séquelles secondaires à la prématurité. Les soins intensifs constituent aussi le corollaire obligatoire de la chirurgie, en particulier la chirurgie néonatale.
1.1.6. Aspects psychosociaux de l'hospitalisation des enfants: au cours des dernières décennies, des connaissances nouvelles ont été acquises en psychologie du développement de l'enfant.
Des observations faites, tout d'abord en Angleterre avec des enfants très jeunes séparés de leur mère pendant une hospitalisation, ont démontré que ces enfants réagissaient d'une manière impressionnante et complexe, réaction communément appelée «hospitalisme».
Ces travaux ont entraîné, dans les nombreux hôpitaux pédiatriques, une redéfinition radicale des relations parents-enfants: création d'unités d'hospitalisation parents-enfants, libéralisation des horaires de visite, etc. Ces mesures ont des conséquences importantes sur le travail du personnel hospitalier et ne peuvent être appliquées avec succès que si les locaux d'hospitalisation s'y prêtent.
Ces profondes modifications des soins donnés aux enfants et des problèmes psychosociaux posés par la maladie de l'enfant ont fait que l'hôpital des enfants ne répond plus du tout aux besoins des utilisateurs, malgré plusieurs modifications et améliorations ponctuelles.
1.1.7. En 1988, la commission administrative de l'hôpital cantonal universitaire chargeait un consultant d'établir un plan directeur pour le futur hôpital des enfants. Le consultant a remis son rapport en 1989, après avoir procédé à une analyse détaillée de l'état actuel des bâtiments, de leurs équipements médico-techniques et de leurs prestations médico-chirurgicales. Il constatait une inquiétante inadéquation des locaux avec les tâches de ces établissements hospitaliers. Il relevait la vétusté des installations techniques, en particulier celles des salles d'opération, une insuffisance des locaux destinés à la médecine ambulatoire et l'inadaptation des unités de soins aux exigences d'une pédiatrie moderne (aucun local d'accueil, impossibilité d'héberger des parents, etc.).
Le rapport final du consultant a été accepté par la commission administrative de l'hôpital cantonal universitaire en sa séance du26 septembre 1989. En cours d'étude, il est apparu qu'il était nécessaire de coordonner dans toute la mesure du possible les plans d'extension de la pédiatrie avec ceux de la maternité, vu le besoin futur de regrouper les fonctions médico-techniques communes aux deux cliniques et l'importance grandissante de la néonatologie.
Etant donné l'importance des besoins, le Conseil d'Etat a décidé qu'il fallait procéder à une adaptation de l'hôpital des enfants par étapes et dans un premier temps, en se limitant aux travaux urgents. Ces travaux urgents portent sur trois secteurs d'activité principaux:
1.2. Travaux urgents
1.2.1. Bloc opératoire : les salles d'opération ne répondent plus aux normes de sécurité actuelles et sont inadaptées au type de chirurgie qui s'y pratique: leurs installations de ventilation et de climatisation sont déficientes.
Des salles de pansements sont utilisées pour des interventions sélectives ou d'urgence; de plus, la circulation est inadaptée, la salle de réveil insuffisante et il n'existe pas de locaux pour les soins continus. Il n'existe aucun bloc opératoire réservé aux urgences, ni de salle de plâtre adaptée au traitement des urgences.
1.2.2. Locaux d'urgence: les locaux d'urgence («admissions») n'offrent pas les conditions d'accueil et de travail satisfaisantes, les familles doivent attendre dans les couloirs, couloirs eux-mêmes occupés par des bureaux d'infirmières et de médecins et par des dépôts de lits. L'aménagement de ces locaux d'urgence nécessite une augmentation des surfaces dans ce secteur et notamment celui de la radiologie pour la prise en charge des examens, ainsi que la création d'un nouveau restaurant du personnel, dont l'accès devrait être autorisé aux familles des enfants traités en pédiatrie.
1.2.3. Pédiatrie ambulatoire: pour des raisons évoquées plus haut, il est nécessaire de prévoir des surfaces nouvelles pour faire face aux besoins de la pédiatrie et de la chirurgie ambulatoire: il s'agit d'une unité «hôpital de jour», où il serait possible en ambulatoire de:
· surveiller les enfants après chirurgie ambulatoire;
· pratiquer les examens spécialisés (endoscopie, tests métaboliques,
fonctions pulmonaires, ...);
· procéder à des traitements (perfusions de médicaments, transfusions diverses, ...).
Cette unité «hôpital de jour» devrait aussi comprendre une salle de plâtre et une salle de radiologie.
Pour réaliser ces travaux urgents, tout en permettant à l'activité médico-chirurgicale de l'hôpital des enfants de se poursuivre sans trop d'inconvénients, il serait nécessaire d'agir selon le même procédé que pour le projet de loi d'extension et de transformation de la maternité, à savoir par étapes successives de construction.
Le bâtiment projeté s'inscrira en bordure de la rue de la Roseraie, à côté de l'actuel hôpital des enfants et en prolongation du centre de rééducation et d'enseignement de la Roseraie.
2. Concept général
Le bâtiment d'extension se compose d'un socle comprenant 3 niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée et 1er étage).
En 2e étape, le projet prévoit la possibilité de construire en superstructure 5 étages supplémentaires.
L'implantation du bâtiment «socle» permet, à terme, la conservation de la cour existante servant d'accès aux urgences. La construction, simultanément, du bâtiment de radiologie de la zone sud, en sous-sol, dans la cour, maintient les accès actuels et fait l'objet d'un projet de loi séparé.
Le bâtiment appelé «socle» permettra, d'une part, de reloger les locaux d'urgence (UMCP) au rez-de-chaussée et, d'autre part, de créer au 1er étage un nouveau bloc opératoire (BOP) répondant aux besoins et aux normes hospitalières actuelles.
Les surfaces libérées par le transfert de l'UMCP (unité médicale chirurgicale de pédiatrie) dans le nouveau bâtiment permettront la création de nouvelles surfaces au rez-de-chaussée du bâtiment existant pour les besoins de la pédiatrie ambulatoire et permettront également une réorganisation des surfaces médico-administratives et des locaux d'accueil.
La centralisation des locaux techniques au niveau R du socle permettra de satisfaire aux besoins du bâtiment d'extension et du bâtiment de radiologie.
Pour permettre de répondre aux besoins et à la fonctionnalité hospitalière en liaison avec ces travaux, il sera prévu un certain nombre de connexions:
- adaptation de la galerie souterraine sous l'avenue de la Roseraie et réalisation d'un tunnel reliant la galerie souterraine au futur bâtiment d'extension de l'hôpital des enfants;
- création d'un bâtiment de liaison entre l'hôpital des enfants et la future extension;
- création d'une passerelle de liaison au niveau 1 entre l'hôpital des enfants, la maternité (néonatologie) et l'ophtalmologie, dans une2e phase;
- modification de la rampe d'accès depuis l'avenue de la Roseraie, permettant l'accès au bâtiment d'extension et au bâtiment existant.
3. Programme des locaux
3.1. Bâtiment extension («socle»)
L'organisation future du bâtiment sera la suivante :
Niveau R : - les locaux techniques;
- les vestiaires du personnel pour l'ensemble de l'hôpital des enfants;
- les locaux d'archives;
- les locaux pour le matériel médical.
Niveau 0 : - l'unité médicale chirurgicale de pédiatrie (UMCP) comprendra :
· une surface d'accueil et d'attente;
· les boxes médicaux et de chirurgie (9);
· un box de réanimation;
· une salle d'observation;
· les salles de séminaires (2);
· les chambres de garde (6);
· les locaux pour les services généraux.
Niveau 1 : - le bloc opératoire de pédiatrie (BOP) comprendra :
· les salles d'opération (6);
· les sas d'anesthésie (2);
· la salle réveil;
· les locaux de stérilisation;
· les vestiaires;
· les locaux pour les services généraux.
L'ensemble du bâtiment sera distribué verticalement par deux monte-lits et deux escaliers. Un bâtiment de liaison assurera les passages horizontaux à tous les niveaux entre la future extension et le bâtiment existant.
Le concept des circulations au niveau R tiendra compte des liaisons avec le bâtiment de radiologie projeté sous la cour.
3.2. Bâtiment existant
L'organisation future des zones transformées du bâtiment sera la suivante :
Niveau R : - l'adaptation de certains locaux relatifs aux interventions des travaux de transformation du rez-de-chaussée et des liaisons avec la future extension.
Niveau 0 : - la nouvelle pédiatrie ambulatoire comprendra :
· une surface d'accueil et d'attente;
· les boxes d'examens (18);
· l'hôpital de jour;
· la salle des plâtres;
· les locaux pour les services généraux.
Niveau 1 : - la rocade et l'adaptation de certains locaux relatifs aux nouvelles liaisons avec la maternité.
Travaux divers : - la transformation d'un ascenseur en monte-lits
- l'adaptation aux normes de sécurité en vigueur de l'ensemble du bâtiment existant fera l'objet d'une demande de crédit ultérieure, dans le cadre de la mise en conformité de l'ensemble des bâtiments du site hospitalier.
Ces travaux seront intégrés au planning général.
4. Description des travaux
4.1. Travaux préparatoires du gros oeuvre et enveloppe du bâtiment
Les travaux préparatoires comprendront l'enceinte de fouille par la mise en place de palplanches par fonçage hydraulique ne produisant ni bruit ni vibrations.
Les fondations seront constituées d'un radier sous l'ensemble du bâtiment.
La structure porteuse sera constituée de piliers en béton armé circulaires ainsi que de murs coulés sur place. Elle est renforcée afin de permettre la construction ultérieure d'un bâtiment haut, conformément à l'image mentionnée dans l'autorisation préalable.
Les dalles seront formées de planchers-dalles bétonnés sur place.
La structure sera dimensionnée afin de permettre la construction future d'un éventuel bâtiment haut en 2e étape.
Les façades seront constituées d'une enveloppe en béton apparent avec des éléments de vitrage aluminium et verre. Le doublage intérieur comprendra une isolation en fibre minérale sur laquelle sera appliqué un support en panneaux légers type plâtre cartonné.
Des stores à lamelles seront posés dans certains boxes de médecin, ainsi que des toiles intérieures contre l'éblouissement dans les locaux de séminaire et salles d'opérations.
La toiture sera non accessible et principalement aménagée avec des plantations «extensives» ne nécessitant pas d'entretien.
4.2. Aménagements intérieurs
Les sols seront constitués de chapes ciment sur isolation thermique au niveau 0 ou phonique au niveau 1, sur lesquelles sera posé un revêtement de sol en PVC.
Les séparations intérieures seront en plots au niveau R et constituées de cloisons légères (structure métallique et plâtre cartonné avec isolation entre panneaux) aux niveaux 0 et 1. Les revêtements des parois seront du type Scandatex sur lesquels sera appliquée une peinture.
Dans le bâtiment existant, les nouvelles cloisons seront en carreaux de plâtre type Alba.
Les faux-plafonds seront formés de plaques phoniques perforées modulables en plâtre ou en métal, selon l'affectation des locaux.
Un rapport des nuisances liées aux phases de construction a été élaboré par les mandataires, permettant de mettre en exergue les incidences éventuelles du chantier sur l'exploitation de l'hôpital et les mesures appliquées afin d'y remédier.
5. Aménagements extérieurs
Une marquise sera placée à l'entrée du l'UMCP, permettant l'accès aux ambulances, à l'abri des intempéries.
Côté rue de la Roseraie, le sol de la cour à l'anglaise sera composé de dallettes de ciment accompagnées de plantations ponctuelles.
L'esplanade permettant l'accès aux différents bâtiments sera réaménagée et comprendra un parking de 27 places en bitume et une dalle de roulement pour les accès pompiers, ainsi que de plantations ponctuelles.
6. Phase de réalisation
Une approche globale et coordonnée de l'extension combinée à la transformation du bâtiment existant a présidé à la mise au point du projet.
Pour des exigences d'exploitation, deux scénarios ont été étudiés: avec ou sans le futur bâtiment de radiologie.
C'est ainsi qu'un plan dit de «phasage» (voir annexe 5) garantit, entre chacune des étapes, le fonctionnement de toutes les unités de l'hôpital durant le chantier.
Dans les deux cas de figure, les étapes des travaux seront les suivantes :
- A. nouvel ascenseur dans bâtiment existant 6 mois
- B. collecteurs, travaux préparatoires 5 mois
- C. radiologie ou travaux induits 23 mois
(si la réalisation du bâtiment de radiologie est reportée)
- D. tunnels de liaison, rampe 15 mois
- E. bâtiment extension (socle) 29 mois
- F. bâtiment existant avec rocades intérieures. 15 mois
Ainsi, la durée des travaux, y compris la mise en service, serait de62 mois sans le bâtiment de radiologie et de 68 mois avec le bâtiment de radiologie (voir annexe 1).
7. Concept énergétique et options
7.1. Caractéristiques de l'enveloppe des bâtiments
Les caractéristiques de l'enveloppe de ces bâtiments sont conformes aux recommandations SIA 180/1 et 380/1 (édition 1988). Elles prennent également en compte les autres directives et normes en vigueur. Ces caractéristiques répondent au préavis énergétique de l'office cantonal de l'énergie «OCEN» (édition 1996).
Remarque :
Pour la première fois, la direction des bâtiments du département des travaux publics et de l'énergie, en collaboration avec le Centre universitaire d'étude des problèmes de l'énergie (CUEPE), a établi une étude thermique comprenant l'analyse de huit points critiques pouvant provoquer des ponts thermiques dans cette construction. Les outils informatiques nécessaires à cette analyse sont le programme «LESOKAI» développé par l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, permettant l'étude de la migration de la vapeur dans les murs et utilisant la méthode de «Glaser». Cette étude a permis de définir de façon précise les épaisseurs, les qualités des isolations et l'emplacement des éventuels pare-vapeur.
7.1.1. Données techniques
Surfaces et volumes selon SIA 180-180/4 et 416
Surface de référence énergétique (m2)
Volume chauffé net (m3)
Socle
5867
13020
Radiologie
4173
6412
7.1.2. Calcul du k moyen selon SIA 180/1
Valeurs admissibles (W/m2.K.)
Volume chauffé net (W/m2.K.)
Socle
0,77
0,45
Radiologie
0,59
0,33
Remarque
Les valeurs des k moyens calculées sont inférieures aux valeurs admissibles.
7.1.3. Demande d'énergie de chauffage «Qch» selon SIA 380/1 et préavis énergétique de l'OCEN, par jour
Valeurs limites (MJ/m2an)
Valeurs calculées (MJ/m2an)
Gains de chaleur en (MJ/m2an) et en % de la demande d'énergie brute
Socle
193
185
116 (soit 38%)
Radiologie
192
184
87 (soit 32 %)
7.2. Production et distribution de chaleur
Production
La production de chaleur est assurée par la centrale thermique de l'hôpital universitaire. La température de départ de l'eau surchauffée est de 180 °C, le retour est de 110 °C. Ces valeurs de températures sont modifiées en fonction des saisons. L'alimentation en eau surchauffée sera complétée par un bouclage présenté en option entre le réseau du tunnel de la Roseraie et celui de la maternité.
Distribution
La distribution de chaleur se fait par des conduites à distance «CAD». Cette distribution alimente :
- un échangeur à plaques de 248 kW qui assure les besoins de chauffage statique et dynamique;
- un échangeur à plaques de 630 kW qui alimente le groupe de froid à absorption;
- deux générateurs de vapeur, l'un de 800 kg/h, récupéré d'une installation existante et l'autre, de 416 kg/h, neuf. Ces deux échangeurs servent, respectivement, pour la production de vapeur réservée à la stérilisation des instruments et à l'humidification de l'air;
- deux échangeurs de 32 kW ou «registres» introduits dans les réservoirs d'eau de 500 litres permettant le réchauffage de l'eau chaude sanitaire.
7.3. Production et distribution de froid
Production
La production de froid est assurée, d'une part, par la centrale de froid de la zone Opéra, ceci pour l'hiver et les mi-saisons, jusqu'à concurrence de200 kW froid et ensuite, selon les options, le complément sera assuré par une machine à absorption de 400 kW froid. Cette machine sera complétée par une machine de froid à compression par vis d'une puissance de 400 kW froid. Cette option garantira le secours pour le socle et la radiologie 2000. L'alimentation en eau glacée 6 °C/13 °C sera complétée par un bouclage du réseau d'eau glacée résultant de la prolongation du tunnel à la sortie de la maternité en direction de l'hôpital des enfants.
Distribution
La distribution d'eau glacée se fait par des conduites à distance «CAD». Cette distribution alimente un réservoir tampon reliant la zone Opéra, la maternité et la production de la centrale de froid de l'hôpital des enfants.
Condenseurs
La chaleur de condensation sera évacuée, d'une part, par une récupération du préchauffage de l'eau sanitaire et, d'autre part, par 2 tours de refroidissement hybrides de 650 kW chacune, installées dans une galerie aménagée à cet effet.
7.4. Ventilation, rafraîchissement et climatisation
Généralités
L'air neuf des monoblocs, avant de passer dans le traitement de l'air, traversera un récupérateur à plaques de chaleur sensible. Les débits d'air des installations sont calculés de façon à garantir les conditions physiologiques des occupants. Ces conditions seront assurées tout en respectant les valeurs limites des consommations d'énergies, aussi bien, thermiques qu'électriques.
Le rafraîchissement se fera, en premier lieu, par «free-cooling» ou froid gratuit.
Dans le but d'être conforme à la recommandation SIA 181 et à l'OPB, chacun des monoblocs de pulsion et d'extraction sera pourvu d'amortisseurs de bruit.
Remarque
La commission climatisation a donné un préavis favorable pour la réalisation de ces installations.
La ventilation sera assurée par trois monoblocs installés dans le local technique située au niveau R, soit :
1. monobloc de traitement de l'air pour le socle, à l'exception des salles d'opération;
2. deux monoblocs de prétraitement de l'air pour les salles d'opération.
Ces monoblocs sont semblables; l'un fonctionne en permanence et l'autre sert de secours en cas de panne du premier. Ces deux monoblocs sont permutables par horloge.
La distribution et le post-traitement de l'air pour les salles d'opération se fait par 6 boîtes de détente réglées de façon indépendante par salle d'opération. Quatre salles d'opération sont équipées de flux laminaire; elles serviront aux opérations à haute performance, nécessitant un degré de filtration absolu de classe I, ainsi qu'un taux de «PNC» < que 10 «PNC»/m3. Ces salles seront également pourvues d'un système interne de roulement d'air. Les 2 autres salles d'opération ont la même préparation d'air, mais elles disposent d'un système d'introduction d'air du type à «déplacement». Les opérations réalisées dans ces deux salles ont un degré de filtration de II ainsi qu'un taux de «PNC»< que 200 «PNC»/m3.
(Taux de «PNC» = nombre de particules par m3 donnant naissance à des colonies de bactéries.)
7.5. Régulation et gestion centralisées
Les équipements de commande et de régulation des installations CVCSE sont du type numérique «MCR»; ils seront choisis en fonction des nouvelles techniques actuelles. Ces équipements seront compatibles avec la régulation existante. Ils seront raccordés et gérés par le centre de contrôle "AdB" existant sur le site.
«MCR» = Mesure, Commande, Réglage
«AdB» = Automatisme du Bâtiment.
7.6. Installations sanitaires
7.6.1. Alimentation en eau froide
L'eau froide sera amenée depuis le réseau SIG situé dans la rue Willy-Donzé jusqu'à la nourrice de distribution se trouvant au sous-sol. La distribution à l'entrée du local comprendra un départ pour les prises d'eau incendie, ainsi qu'un autre départ équipé d'une crépine, d'un comptage SIG, d'une filtration et d'une station de réduction de pression, ainsi que d'une bifurcation équipée, en réserve pour la radiologie 2000.
La nourrice de distribution de l'hôpital des enfants sera pourvue de différents départs.
Toutes les installations, tuyauteries et équipements sanitaires du socle seront dimensionnés pour recevoir les futures installations des étages du bâtiment administratif, ainsi que celles de la radiologie 2000.
7.6.2. Traitements d'eau
7.6.2.1. Adoucissement
L'eau froide alimentant les tours de refroidissement sera traitée au moyen d'un adoucisseur d'eau et d'un dispositif de dosage permettant d'éliminer algues et calcaire.
7.6.2.2. Traitements d'eau, adoucissement et déminéralisation
L'eau froide alimentant les générateurs de vapeur ainsi que les 6 auto-laveurs installés entre le rez-de-chaussée et le premier étage sera également traitée. Ce traitement d'eau se fera par un adoucisseur équipé de filtres fins et un déminéraliseur à osmose inverse permettant d'éliminer le calcaire, ainsi que les matières nocives. Cette technologie permettra de satisfaire aux impératifs souhaités pour la désinfection des instruments chirurgicaux.
7.6.3. Eau chaude sanitaire
La production d'eau chaude sera réalisée au moyen de 2 registres de32 kW, introduits dans deux ballons d'une capacité de 500 litres chacun. Ces deux ballons seront complétés par un réservoir d'accumulation servant à la récupération de l'eau à 29 °C/35 °C du circuit condenseur de la machine à absorption.
7.6.4. Fluides médicaux
La distribution des fluides médicaux se fera à partir d'un local situé au sous-sol, à l'exception du protoxyde d'azote «N2O», qui, lui, est distribué par une batterie de bonbonnes. Ces différents fluides sont :
- le protoxyde d'azote = «N2O»;
- l'oxygène = «O2»;
- l'air comprimé médical = ACM (4 bars);
- l'air comprimé médical = ACM (8 bars);
- l'air comprimé technique = ACT (7 bars);
- vide = V.
La nourrice de protoxyde d'azote se trouve en sous-sol du socle; aucun bouclage n'est réalisé avec la maternité.
L'oxygène aura, pour sa part, un bouclage avec la maternité.
L'air comprimé médical sera lié, plus tard, à la maternité. Pour l'instant, l'air comprimé arrive du tunnel de la Roseraie avec un seul réseau de 8 bars; il est ensuite divisé par des réducteurs de pression en ACM 8 bars et ACM 4 bars. L'air comprimé technique aura, par la suite également, un bouclage avec la maternité. Le vide en provenance du tunnel de la Roseraie sera, lui aussi, par la suite, relié à la maternité.
7.6.4.1. Fluides médicaux - consommation et coûts
Hôpital des enfants
Consommation annuelle m3/an
Consommationannuelle kg/an
Coût F/an
Protoxyde d'azote
2707
36 006
Oxygène
42000
54 990
Air comprimé médical 4 b.
47400
2 417
Air comprimé médical 8 b.
54000
2 754
Air comprimé technique 7 b.
14400
734
Vide
149305
2 689
TOTAUX m3/an et kg/an
307105
2707
TOTAL en F/an
99 590
7.7. Installations électriques
7.7.1. Alimentation électrique - courant fort
L'alimentation en énergie électrique de l'hôpital des enfants sera prévue par création, au niveau R du socle, d'une nouvelle sous-station de transformation MT/BT 18/0,4 kV; cette dernière sera équipée par les SIG. La boucle MT de 18 kV passant dans le tunnel de la Roseraie sera détournée pour alimenter la nouvelle sous-station.
Cette sous-station sera équipée pour englober les constructions futures, soit: les 5 niveaux du bâtiment administratif construit sur l'hôpital des enfants, ainsi que l'extension «Radiologie 2000». Comme pour d'autres bâtiments, en cas d'interruption du réseau SIG, le système de secours sera connecté et ce sont les turbines à gaz qui feront fonctionner les génératrices de la centrale thermique qui alimenteront le réseau 18 kV. Le système, piloté par le centre de contrôle, permettra le délestage et conservera sur le réseau uniquement les équipements indispensables à l'exploitation. Une liaison sera prévue avec le groupe électrogène de secours situé dans le bâtiment existant de la pédiatrie. Il s'agit, dans ce cas, du réseau «Vital».
7.7.2. Distribution électrique
La distribution en courant fort sera assurée par les deux colonnes montantes, accessibles en tout temps, qui sont situées aux extrémités du bâtiment de l'hôpital des enfants. Cette solution permet un maximum de sécurité et de flexibilité, tout en minimisant les coûts imputables à la longueur des câbles. Une installation de protection contre la foudre sera prévue; elle sera conçue sur le principe de la cage de Faraday.
Les installations de gestions centralisées «MCR», ainsi que l'«AdB», compatibles avec l'équipement actuel du site seront mises en place et permettront la gestion des installations électriques telles que: asservissement des centrales, commandes des éclairages, des centrales de stores ainsi que le traitement des informations, des alarmes et des dérangements techniques des installations.
7.7.3. Eclairage
L'éclairage des bâtiments sera du type fluorescent. Il sera conforme aux exigences des HUG et il respectera les directives en vigueur, ainsi que la nouvelle recommandation SIA 380/4 «L'énergie électrique dans le bâtiment» (édition 1995).
7.7.4. Courant faible
Les équipements de télécommunication, sécurité, appel des malades, contrôle d'accès, recherche de personnes, sonorisation, radio-TV, informatique, liaisons courant faible, audiovisuelles, seront conformes aux prescriptions en vigueur et respecteront les prescriptions des HUG.
7.7.5. Installation pneumatique de transport
L'alimentation en tubes pneumatiques viendra de l'hôpital par le tunnel de la Roseraie; elle sera déviée et modifiée pour alimenter les blocs opératoires de l'hôpital des enfants. Depuis le niveau 1, il y aura une liaison vers la pathologie et, du niveau 0, une liaison vers l'hôpital.
7.7.6. Récapitulation des consommations électriques en MWh/an et coûts annuels des énergies
Récapitulation des consommations thermiques électriques en MWh/an - consommation d'eau m3/an - coûts annuels des énergies F/an
ETAPE II
MWh/an thermique
MWh/an électrique
Eau en m3/an
Coût en F/an
Chauffage statique
100.0
6 500
Electricité chauffage
0.45
54
Total chauffage
6 554
Ventil.chaud+hum.
254.0
16 510
Electricité ventilation et froid
237.00
28 440
Froid et déshumid.
988.0
158 080
Stéril.+décontam.
44.1
2 866
Total ventilation+ climatisation
205 896
Sanitaire chaud
100.0
6 500
Electricité sanitaire
67.75
8 130
Eau chaude+froide
8991.0
16 274
Eau adoucie
6516.0
10 425
Eau osmosée
1 476.0
4 428
Fluides médicaux
99 590
Taxe SIG
2 102
Total sanitaire
147 449
Electricité globale
1321.00
158 545
Totaux partiels
1486.1
1626.20
16983.0
TOT. GENERAL
518 444
7.8. Option
D'autre part, une option est prévue dans le présent projet de loi consistant en un bouclage des réseaux;
Les centrales et sous-stations techniques de la zone hospitalière ont été dimensionnées en prévision de futurs branchements liés à de nouveaux projets d'extension, tels que la maternité, le futur plateau technique de radiologie, ainsi que le bâtiment d'extension de l'hôpital des enfants.
Afin d'éviter de répéter de lourds investissements par la réalisation de nouvelles centrales, l'hôpital cantonal souhaiterait l'installation d'une liaison souterraine des énergies et des fluides entre la maternité et l'hôpital des enfants.
Cela permettra d'assurer, en cas de panne, le bouclement du réseau de liaison entre le bâtiment des lits, la zone OPERA, la maternité, l'ophtalmologie, l'hôpital des enfants et l'hôpital Beau-Séjour.
L'option proposée pour le bouclage des réseaux (voir annexe 7) consisterait en un bouclage des fluides thermiques et des fluides médicaux entre le tunnel de la maternité et celui de la Roseraie soit:
- alimentation en chaleur par de l'eau surchauffée en provenance de la centrale thermique de l'hôpital;
- cinq fluides médicaux devraient être prolongés, soit: l'oxygène, le vide médical, l'air comprimé médical (4 bar et 8 bar), et l'air comprimé technique.
Le coût de ces travaux se décomposerait comme suit:
F
1. Travaux préparatoires 13 000
2. Bâtiment 491 000
3. Equipements d'exploitation généraux 8 000
Total 512 000
TVA (6,5%) 33 000
Total avant attribution au Fonds de décoration 545 000
6. Fonds de décoration 5 000
Renchérissement (estimation selon détail annexé) 48 000
Divers et imprévus (3% sur CFC 1 à 3) 17 000
dont à déduire part de l'étude - 32 000
Total option bouclage des réseaux 583 000
Plus-value annuelle pour frais d'exploitation et charge financières enintérêt et en amortissement 7 770 F/an
Une réalisation ultérieure engendrerait les incidences suivantes :
- coût supplémentaire estimé à 120 000 F;
- intervention dans des locaux en exploitation;
- pas d'autre possibilité d'acheminement des énergies et fluides en cas de panne sur la «liaison Roseraie».
8. Coût de l'ouvrage
Le coût de l'ouvrage proposé par le présent projet de loi se décompose de la manière suivante :
A. Construction
A.1. Bâtiment extension F
0. Conduites de raccordement au réseau 1 010 000
1. Travaux préparatoires 2 943 000
2. Bâtiment 15 344 000
3a. Equipements d'exploitation généraux 5 134 000
3b. Equipements d'exploitation médicaux fixes 2 790 000
4. Aménagements extérieurs 977 000
5. Frais secondaires (dont 272 000 F non soumis à la TVA) 740 000
6. Honoraires préétude 2e étape (bâtiment haut) 96 000
Total A.1 (voir article 1) 29 034 000
TVA (6,5% du montant soumis à la TVA) 1 869 000
Total avant attribution au Fonds de décoration 30 903 000
7. Fonds de décoration 310 000
Renchérissement (estimation selon détail annexé) 265 000
Divers et imprévus (2% sur CFC 0 à 4, y c. TVA) 615 000
dont à déduire crédit d'étude - 1 715 000
B. Equipement mobile
B.1. Bâtiment d'extension
8. Mobiliers et appareils médicaux mobiles 1 339 000
9. Mobiliers et appareils à usage général 673 000
Total B.1 (voir article 1) 2 012 000
TVA (6,5% du total B.1) 131 000
Total construction et équipement mobileBâtiment extension 33 521 000
Le volume SIA de la construction est de 27 800 m3.
La surface brute de la construction est de 6 099 m2.
Ces données permettent de calculer les coûts unitaires suivants, y compris TVA :
F/m2 F/m3
- pour le chapitre 2 2 679 588
- pour les chapitres 2 et 3. 3 576 785
A.2. Bâtiment existant
1. Travaux préparatoires 160 000
2. Bâtiment 3 049 000
3a. Equipements d'exploitation généraux 851 000
3b. Equipements d'exploitation médicaux fixes 646 000
4. Aménagements extérieurs 39 000
5. Frais secondaires 115 000
Total A.2 (voir article 1) 4 860 000
TVA (6,5 % sur total A.1) 316 000
Total avant attribution au Fonds de décoration 5 176 000
6. Fonds de décoration 51 000
Renchérissement (estimation selon détail annexé) 598 000
Divers et imprévus (5 % sur CFC 1 à 4, y c. TVA) 260 000
dont à déduire crédit d'étude - 235 000
B.2. Bâtiment existant
7. Mobiliers et appareils médicaux mobiles 266 000
8. Mobiliers et appareils à usage général 419 000
Total B.2 (voir article 1) 685 000
TVA (6,5% sur total B.2) 44 000
Total construction et équipement mobileBâtiment existant 6 579 000 F
Le volume SIA de la construction est de 7 823 m3.
La surface brute de la construction est de 2 530 m2.
Ces données permettent de calculer les coûts unitaires suivants; y compris TVA :
F/m2 F/m3
- pour le chapitre 2 1 283 415
- pour les chapitres 2 et 3 1 767 531
Date de référence des coûts : octobre 1996.
Total du crédit demandé
Bâtiment extension et bâtiment existant 40 100 000 F
9. Gestion de l'opération
Suite au rapport d'analyse détaillée n° 10 «Gestion de projet», établi dans le cadre de l'audit global de l'Etat de Genève par la Société Arthur Andersen, la direction chargée du suivi de l'audit préconise le recours à des organismes de contrôle indépendants; une société privée sera mandatée afin de fournir à la direction du projet (maître de l'ouvrage) les moyens nécessaires pour maîtriser avec encore plus de précision et de rigueur les trois aspects principaux d'un projet, à savoir :
- le coût de l'opération;
- les délais d'intervention;
- la qualité de l'ouvrage.
Un montant de 200 000 F (y compris TVA) est prévu pour cette prestation.
10. Incidences en cas de réalisation ultérieure du bâtiment de radiologie
Les incidences en cas de non-réalisation du bâtiment de radiologie sur le coût des travaux peuvent être estimées à environ 1 237 000 F en plus-values, représentant la part des travaux communs imputable au bâtiment de radiologie, soit :
- 40% des travaux des collecteurs d'eaux usées et d'eau pluviale reliant les canalisations du boulevard de la Cluse et le nouvel hôpital des enfants;
- les travaux spéciaux nécessaires à la réalisation des couloirs latéraux de l'hôpital des enfants et qui desservent le bâtiment radiologie 2000; sont prévus également les 40% du local aérorefroidisseur utilisé pour les distributions de froid pour les bâtiments de l'hôpital des enfants et «Radiologie 2000»;
- les travaux de gros oeuvre des couloirs de liaison à «Radiologie 2000», ainsi que les 40% du volume construit du local aérorefroidisseur .
Le coût de ces travaux est réparti comme suit :
F
1. Travaux préparatoires 850 000
2. Construction 303 000
3a. Equipements d'exploitation généraux 84 000
Total (y compris honoraires et TVA) 1 237 000
11. Sécurité
Certains travaux d'adaptation concernant la mise en conformité selon les normes en vigueur de la sécurité incendie du bâtiment existant devront être réalisés parallèlement et en coordination avec les travaux de transformation du bâtiment existant pour un montant estimé à 1 850 000 F, conformément au rapport transmis aux HUG le 6 septembre 1996 par l'inspection cantonale du service du feu.
Le coût des travaux mentionné ci-dessus fera partie d'un projet de loi séparé incluant la prévention et la sécurité incendie de l'ensemble du site hospitalier.
12. Evaluation de la dépense nouvelleet de la couverture financière du projet
Les tableaux présentés en annexe :
- «Evaluation de la dépense nouvelle et de la couverture financière du projet»;
- «Evaluation des charges financières moyennes du projet»
donnent la situation de ce projet au regard de la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat de Genève, du 7 octobre 1993.
13. Subventions fédérales
Dans le contexte des crédits votés pour l'encouragement de la recherche et l'aide aux universités, les Chambres fédérales ont adopté, le 23 juin 1995, un amendement de la loi fédérale sur l'aide aux universités, dont le principal élément est l'introduction de subventions forfaitaires pour les bâtiments de cliniques universitaires de médecine humaine. En vertu de cet amendement, les actuelles subventions allouées cas par cas aux projets d'investissement sont remplacées, à compter du 1er janvier 1996, par une subvention forfaitaire annuelle dont le montant est calculé en fonction d'un certain nombre de paramètres rendant compte de la performance des facultés de médecine.
Ces paramètres sont les suivants :
a) nombre de diplômes fédéraux de médecine humaine délivrés au cours des trois années précédentes à des personnes domiciliées dans le canton;
b) nombre de diplômes fédéraux de médecine humaine délivrés au cours des trois années précédentes à des personnes domiciliées hors du canton;
c) montant des subsides octroyés par le Fonds national dans le domaine de la médecine humaine au cours des trois années précédentes;
d) nombre de publications scientifiques que les membres de la faculté ont publiées au cours d'une période précédente et nombre de citations dont elles ont fait l'objet.
La subvention globale à laquelle a droit le canton de Genève dès le1er janvier 1996 est de 2 398 500 F par année.
Le canton choisit librement le(s) projet(s) de construction de cliniques auxquels il entend affecter la subvention.
14. Conclusion
Nous vous remercions, Mesdames et Messieurs les députés, d'accepter ce projet de loi, qui permettra la construction et l'équipement du bâtiment d'extension de l'hôpital des enfants et la transformation de l'hôpital des enfants des hôpitaux universitaires de Genève.
Annexes : 1. tableau «Evolution des hospitalisations dans le département médical de pédiatrie»;
2. tableau «Evolution de l'activité ambulatoire du département médical de pédiatrie»;
3. un plan de situation;
4. plan des niveaux R - 0 - 1 (extension);
5. un plan de phasage;
6. un tableau comparatif des surfaces;
7. bouclage des réseaux (option);
8. un tableau «Evaluation de la dépense nouvelle et de la couverture financière du projet»;
9. un tableau «Evaluation des charges financières moyennes du projet»;
10. calcul du renchérissement;
11. calcul du renchérissement - Option bouclage des réseaux.
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
ANNEXE 4
32
33
ANNEXE 5
ANNEXE 6
ANNEXE 7
ANNEXE 8
ANNEXE 9
ANNEXE 10
40
41
ANNEXE 11
43
Ce projet est renvoyé à la commission des travaux sans débat de préconsultation.