République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 29 mai 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 6e session - 21e séance
IU 343
Mme Fabienne Blanc-Kühn (S). Cette interpellation urgente s'adresse au département de l'instruction publique ainsi qu'à celui de l'économie publique. Elle concerne les difficultés que rencontre actuellement l'université ouvrière de Genève pour organiser un certain nombre de cours.
Au sujet des cours de français, l'UOG a établi en octobre 1996 un calendrier qu'elle a présenté à l'office cantonal de l'emploi. Ce calendrier a été accepté. Mais, coup de théâtre en décembre, l'office cantonal de l'emploi annonce la suppression de cours. Ce n'est qu'en février que l'UOG pourra avoir une réunion avec la direction du service d'insertion pour clarifier la planification des cours de français.
C'est donc en février qu'on leur annonce qu'ils auront un quota réparateur en février. En revanche ce dernier sera diminué en mai en raison du surplus d'élèves en février. Vous comprendrez aisément qu'il est difficile pour l'UOG d'organiser et de planifier des cours s'il n'y a pas d'élèves.
Le même problème s'est posé pour l'organisation de cours de techniques de recherche d'emploi, toujours liés au chômage. L'office cantonal de l'emploi a informé l'UOG d'une forte demande provenant de jeunes concernés par ces cours qu'il faudrait même améliorer. L'UOG s'est adaptée pour proposer ces améliorations mais n'a accueilli aucun élève, l'office ayant répondu qu'il fallait répartir les élèves entre toutes les institutions d'utilité publique.
Ces différentes institutions, l'UOG, les CCG et les CIG, ont des difficultés de planification causées par l'office cantonal de l'emploi. Je tiens à souligner que l'UOG a observé des tentatives de la part des collaborateurs et collaboratrices de l'office de clarifier la situation, mais des problèmes subsistent.