République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 21 mars 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 4e session - 13e séance
IU 317
M. Guy-Olivier Segond, conseiller d'Etat. M. Koechlin m'a interpellé à propos d'une psychomotricienne travaillant deux matinées par semaine à Belle-Idée, mais rémunérée, selon lui, à plein temps. Il m'a donné confidentiellement son nom.
En ma qualité de président des hôpitaux universitaires de Genève, j'ai procédé à une enquête approfondie. Je ne sais pas qui est l'informateur du vice-président du Grand Conseil, mais les renseignements qui lui ont été donnés sont faux.
La réalité est la suivante : la collaboratrice mise en cause - que nous appellerons Mme XYZ - est née en 1943. Elle travaille à l'hôpital de Belle-Idée depuis 1975. Elle est au bénéfice d'un diplôme d'infirmière en psychiatrie et en santé mentale. (M. Lescaze interrompt l'orateur.)
La présidente. Silence, Monsieur Lescaze !
M. Guy-Olivier Segond, conseiller d'Etat. Je vais vous montrer que nos dossiers sont bien tenus, si M. Lescaze me le permet !
Une voix. C'est malheureux !
M. Guy-Olivier Segond, conseiller d'Etat. Comment ? Il est malheureux que nos dossiers soient bien tenus ? Elle a accompli une formation universitaire en psychomotricité à l'université de Genève. Actuellement, elle est engagée sous contrat à 50%. Ses prestations professionnelles sont bonnes et appréciées de sa hiérarchie. Elle est considérée comme compétente et travailleuse.
Son horaire de travail est le suivant : le lundi et le mardi durant 4 heures 15, le mercredi durant 7 heures 30 et le jeudi durant 4 heures, soit au total, 20 heures par semaine. Ces horaires sont appliqués de façon variable, en fonction du suivi des patients et des besoins du service.
Durant les six derniers mois, soit d'octobre 1996 à mars 1997, son solde d'heures accomplies est négatif, de 5 heures et 21 minutes. Il s'agit du diadata, dûment indiqué dans son décompte d'horaire. C'est normal, considérant les fluctuations horaires auxquelles son activité de psychomotricienne est soumise.
Elle prend des vacances fractionnées qui sont clairement indiquées dans son planning annuel, décomptées en tant que telles. La hiérarchie m'a indiqué que la qualité et la quantité du travail de cette collaboratrice sont plus que satisfaisantes. Sa situation est claire. Elle est rémunérée à 50% pour une activité à 50% et accomplit son travail à satisfaction dans le respect de son contrat.
Une voix. Bravo !
Cette interpellation urgente est close.