République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 21 février 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 3e session - 7e séance
IU 307
M. Guy-Olivier Segond, conseiller d'Etat. Les hôpitaux universitaires de Genève gèrent leurs déchets radioactifs conformément aux dispositions de l'ordonnance fédérale sur la radioprotection du 22 juin 1994, avec l'aide d'une commission de radioprotection, composée d'experts dans les différents domaines concernés.
Les hôpitaux gèrent deux catégories de sources radioactives : les sources fermées des équipements de radiologie et de radiothérapie et les sources ouvertes utilisées pour le diagnostic et le traitement de certaines affections.
L'élimination des déchets s'effectue d'une manière totalement contrôlée, afin de respecter les normes de rejet dans l'environnement fixées par l'ordonnance fédérale. La définition globale de ces normes permet d'assurer qu'une personne exposée dans la zone de rejet n'excède pas un millisievert par an, soit le quart de l'irradiation atmosphérique reçue par tout individu dans notre pays.
Les hôpitaux emploient environ cinquante types de radioéléments. Le plus utilisé est le technocium 4,99m dont la demi-vie est de six heures. Avant leur élimination, les déchets de ces radioéléments sont stockés, au minimum, durant leur demi-vie.
Contrairement à ce que vous dites, cela fait plus de trois ans que ces déchets ne sont plus stockés à Alcide-Jentzer. Ils le sont dans le centre de la voirie de la zone sud, dans le périmètre des bâtiments «Opéra». Les locaux ont été spécialement conçus à cette fin, pour ce qui est de l'isolement, de la température et de l'intervention.
Leur capacité a été étudiée en vue d'une très longue durée de stockage. Même après leur demi-vie de radioactivité, les déchets sont centralisés, contrôlés et soumis aux inspections périodiques de l'Office fédéral de la santé publique.
Il n'y a plus d'envois à Würenlingen depuis plus de vingt ans.
Cette interpellation urgente est close.