République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 24 janvier 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 2e session - 3e séance
IU 287 et objet(s) lié(s)
12. Réponse du Conseil d'Etat aux interpellations urgentes suivantes :
M. Jean-Philippe Maitre, président du Conseil d'Etat. Mme Fabienne Bugnon a posé un certain nombre de questions à propos d'un vol de nuit intervenu le 5 janvier.
Il s'agit d'un vol supplémentaire de la compagnie SAS qui a décollé de Genève à très exactement 0 h 47 - et non à 1 h 47 comme vous l'avez dit...
Une voix. Ça change tout !
M. Jean-Philippe Maitre, président du Conseil d'Etat. ...avec cent cinquante passagers à bord.
Le problème est de savoir à quelle heure Mme Bugnon est allée se coucher... (Rires.)
Madame la députée, le départ de ce vol a tout simplement été retardé en raison des conditions météorologiques, sur la base des prescriptions de l'Office fédéral de l'aviation civile, qui permettent, précisément, durant cette période avant et après Noël pendant laquelle les conditions météo peuvent être particulièrement défavorables, d'autoriser des vols supplémentaires du trafic commercial. C'est donc un problème météo qui a entraîné le retard de ce vol.
La direction de l'aéroport maintient une politique très restrictive en matière de vols nocturnes, et nous entendons, dans toute la mesure du possible - dans ce contexte que nous connaissons bien - respecter les heures de sommeil auxquelles les riverains ont droit.
La deuxième interpellation se rapporte à un vol de Tunis Air du 28 décembre 1996. Effectivement, à la suite d'un ennui sur l'un des trois moteurs du Boeing 727, le pilote a décidé de revenir à Genève. Il s'est posé sans avoir effectué de largage de carburant, contrairement à votre crainte. Pourquoi ? Parce que ce n'était pas obligatoire ! En effet, l'avion n'ayant pas eu besoin de faire le plein de carburant pour effectuer son vol entre la Suisse et la Tunisie, son poids était inférieur au poids maximum autorisé; il a donc pu atterrir, sans être contraint de larguer son carburant.
Ces interpellations urgentes sont closes.