République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 13 décembre 1996 à 17h
53e législature - 4e année - 1re session - 53e séance
IU 262 et objet(s) lié(s)
17. Réponse du Conseil d'Etat aux interpellations urgentes suivantes :
M. Philippe Joye, conseiller d'Etat. Ayant pensé pouvoir intervenir la semaine passée, j'avais prévu une réponse extrêmement détaillée. Beaucoup de choses ayant changé entre-temps, je me permets de revenir simplement sur l'interpellation urgente de M. Pierre Vanek du jeudi 6 décembre. Et quelle interpellation ! Les hurlements étaient tels que j'en avais les oreilles bouchées et que j'ai eu beaucoup de peine à prendre des notes ! Fort heureusement, M. Vanek m'a communiqué son texte.
Cette interpellation concerne la lettre du Conseil d'Etat du 4 décembre 1996 à M. Gérard Fatio, président des Services industriels de Genève. M. le député Vanek qualifie de «gros mensonge» les termes : «l'unanimité des commissaires». Qu'il excuse la confusion ! Je remplace le mot «unanimité» par celui de «majorité».
En ce qui concerne le développement d'un débat stérile qui aurait pu se tenir au Grand Conseil, je réponds qu'à défaut de prendre des dispositions dans le cadre de la commission de l'énergie, animée par vos soins, Monsieur le député, dans l'ambiance que vous avez créée, j'ai pris l'initiative d'amender le projet, en tenant compte des préoccupations exprimées par les commissaires, lors de la séance. D'ailleurs, je n'avais pas le choix, parce que vous m'aviez menacé de ne pas prendre ce budget en considération si je ne l'amendais pas !
Le deuxième point de votre interpellation portait sur les conclusions de l'exposé des motifs du projet de loi 7548, relatif au budget 1997 des Services industriels. A ce stade, votre interpellation est dépassée, puisque le Conseil d'Etat s'est exprimé clairement et que le Grand Conseil pourra également le faire, puisqu'il vient de terminer son travail, sous la houlette experte de Mme la députée Berberat.
Voilà ce que j'avais à dire à ce sujet.
Ces interpellations urgentes sont closes.
M. Philippe Joye, conseiller d'Etat. J'ajoute que l'interpellation urgente 265 de M. Max Schneider, qui portait sur un tarif préférentiel des SI, a été retirée.
La présidente. Elle a été retirée; j'en ai fait l'annonce hier !