République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 5 décembre 1996 à 17h
53e législature - 4e année - 1re session - 47e séance
IU 268
M. Roger Beer (R). Mon interpellation urgente sera nettement moins politique et beaucoup plus pragmatique. Elle pourrait s'intituler : «Pourquoi pas la température ?».
Le 10 novembre 1995, j'ai adressé une question écrite qui, selon le règlement, aurait dû recevoir une réponse du Conseil d'Etat dans les deux mois. Ne l'ayant pas reçue, j'ose développer cette interpellation urgente qui reprend la teneur de ma question écrite. De quoi s'agit-il ?
L'objet de ma question écrite, respectivement de mon interpellation, est lié à la saison actuelle, c'est-à-dire à l'automne et au début de l'hiver. Je m'adresse au Conseil d'Etat, plus particulièrement à M. Ramseyer, sachant M. Joye submergé d'interpellations et de questions antérieures. Quoi qu'il en soit, mon interpellation concerne les deux départements, et je souhaite qu'il y soit répondu rapidement.
J'en viens à mon interpellation proprement dite.
Vous êtes plus ou moins, à un titre ou à un autre, des utilisateurs de l'autoroute de contournement. Vous aurez donc constaté que sur les quelque 10 km de notre fameux périphérique genevois, les panneaux ne se comptent plus. Ils indiquent aussi bien une direction, une limitation de vitesse, des travaux que des bouchons et autres.
Du fait de leur grand nombre, ils auraient considérablement renchéri le coût de l'ouvrage qui, aujourd'hui, apparaît, il faut bien le dire, indispensable au réseau de circulation cantonale.
Le Conseil d'Etat peut-il m'expliquer pourquoi les panneaux aériens informant, au moyen d'un système digital, les conductrices et conducteurs de l'état de la route ou de l'heure n'affichent-ils pas aussi la température ambiante. Cette indication participerait aux mesures préventives de sécurité, en précisant notamment un risque de gel ou une température en dessous de zéro.
A l'instar d'installations routières similaires dans d'autres régions, des panneaux donnant cette information répondraient assurément à l'attente d'un bon nombre d'utilisateurs et participeraient à une politique de prévention routière active.