République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 19 septembre 1996 à 17h
53e législature - 3e année - 10e session - 37e séance
IU 213
M. Philippe Joye, conseiller d'Etat. Trois questions ont été posées par Mme Olsommer.
Les réalisations du canton en matière de végétalisation des toitures, pour les bâtiments gérés par l'Etat : quels sont ses projets dans ce domaine ? A-t-il l'intention, comme le lui demandent des associations de protection de l'environnement, d'élaborer une réglementation qui encourage les constructeurs privés et professionnels de cette branche à procéder à la végétalisation des toitures ?
La présidente. Un peu de silence !
M. Philippe Joye, conseiller d'Etat. Moi, j'ai le temps ! La première question concerne la toiture de la cour de service du centre de voirie de l'hôpital cantonal qui est, non pas végétalisée à proprement parler, mais plantée, et le toit de la zone sud de l'hôpital et du centre administratif de Moreillon.
Au sujet des projets du canton en la matière, la toiture du bâtiment d'extension de l'hôpital des enfants est à l'ordre du jour.
Quant à savoir si l'Etat entend adopter une réglementation pour encourager les constructeurs privés et les professionnels de cette branche à procéder à la végétalisation des toitures, le département est, par principe, favorable à tout projet d'aménagement de ce type; mais à une époque où la question se pose de mettre un frein à la multiplication de l'appareil législatif et réglementaire, il n'est pas raisonnable d'envisager que de tels aménagements soient encouragés par des mesures contraignantes du type loi ou règlement.
La végétalisation d'une toiture implique que cette dernière soit plate, parti architectural que nous ne pouvons pas imposer. De plus, le coût de la végétalisation est assez élevé, comme le prouve l'exemple de la superbe terrasse de l'hôpital cantonal.
Compte tenu du fait que le département et le Conseil d'Etat sont favorables à des projets de ce genre, ils examineront avec une très grande bienveillance ceux qui leur seront soumis, pour autant que la végétalisation d'une toiture, en tant que telle, nécessite l'octroi d'une autorisation de construire, ce qui n'est pas démontré.
Cette interpellation urgente est close.