République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 14 décembre 1995 à 17h
53e législature - 3e année - 2e session - 54e séance
IU 140
M. Philippe Joye, conseiller d'Etat. Cette interpellation fait suite à celle de Mme Maria Roth-Bernasconi, concernant l'héliport du Grand-Lancy.
En date du 21 juin 1994, notre département a autorisé l'aménagement du terrain pour les hélicoptères en cause. Cette demande était complémentaire à l'autorisation de construire définitive relative aux bâtiments de la police des routes nationales. Le 21 mars, cette décision a provoqué des querelles en commission LCI après qu'un recours eut été interjeté par des habitants du quartier. La décision de la LCI a également été contestée, puis tranchée au Tribunal administratif.
Il s'agit donc, au vu des explications fournies par M. Beer, commandant de la gendarmerie, d'une utilisation occasionnelle de cette aire limitée aux cas d'interventions d'urgence sur l'autoroute, à l'exclusion de toute utilisation privée ou par commodité par le commandement de la police ou, même, pour des exercices de police. Aucun hélicoptère ne sera posté en permanence à cet endroit. L'écotoxicologue cantonal a donné son aval concernant cet emplacement d'atterrissage dont l'utilisation sera rare. Il n'y a donc pas de nouveau terrain d'atterrissage prévu à côté de l'aéroport, ni à côté de la protection civile de Bernex.
On peut parler d'une priorité au sens où l'Etat investirait à cet endroit, mais également d'une mesure de sécurité pour des cas très spécifiques et rares et dont les nuisances occasionnelles serviraient la bonne cause, puisqu'il s'agirait de résoudre certains problèmes en des points très délicats de l'autoroute, pour des incendies, etc.
Cette interpellation urgente est close.