République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 24 mars 1995 à 17h
53e législature - 2e année - 5e session - 12e séance
PL 7217
LE GRAND CONSEIL
Décrète ce qui suit:
Article 1
Investissement
Un crédit de 34 173 000 F est ouvert au Conseil d'Etat pour couvrir les frais de la première étape de reconstruction du cycle d'orientation de l'Aubépine.
Il se décompose de la manière suivante:
F
a) Construction 29 617 000
b) Equipement mobile 2 140 000
c) Pavillons provisoires 1 527 000
d) Divers et imprévus 889 000
Art. 2
Financement
Le financement est assuré par le recours à l'emprunt pouvant atteindre 34 173 000 F.
Art. 3
Amortissement
L'investissement net à la charge de l'Etat, au montant initial de 34 173 000 F, est amorti chaque année d'un montant calculé sur sa valeur résiduelle et porté au compte de fonctionnement.
Art. 4
La présente loi est soumise aux dispositions de la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat, du 7 octobre 1993.
EXPOSÉ DES MOTIFS
La nécessité de reconstruire le collège de l'Aubépine a déjà été exposée à deux reprises, à l'occasion de la demande du crédit d'étude (loi 6118 du 3 juin 1988) d'une part, puis du rapport intermédiaire sur l'évolution de ce projet (rapport 6118 B du 22 avril 1992), d'autre part. Notre Conseil est heureux de pouvoir vous soumettre la présente demande du crédit de la première étape de reconstruction de ce futur bâtiment, en espérant pouvoir mettre celle-ci à disposition du département de l'instruction publique en été 1997, puis la seconde étape en été 1999.
Sans reprendre tous les éléments déjà évoqués en 1988 et 1992, rappelons les raisons principales pour lesquelles cette reconstruction est indispensable.
Construit en 1957, le collège de l'Aubépine est avec celui de Cayla l'un des deux derniers cycles d'orientation installés dans des bâtiments provisoires. Avant d'abriter les classes du cycle d'orientation dès 1962, ces baraquements avaient été construits pour le collège de Genève dans des circonstances d'urgence qu'atteste encore leur dispersion au gré des parcelles disponibles. Depuis lors, divers immeubles hétéroclites ont dû y être adjoints: bâtiment de la bibliothèque et de la salle des maîtres, villa des équipements informatiques, pavillon préfabriqué de la rue Alcide-Jentzer.
Dans ce contexte, deux raisons essentielles justifient particulièrement la reconstruction de ce cycle d'orientation:
1. Conséquences pédagogiques de la vétusté des pavillons actuels.
2 Evolution des effectifs.
1. Conséquences pédagogiques de la vétusté des pavillons actuels
L'état de vétusté et la dispersion des bâtiments existants génèrent d'importantes contraintes. En effet, l'âge et la conception même de ces baraquements rendent leur adaptation aux besoins de l'enseignement secondaire toujours plus difficile, ce qui n'est pas sans conséquence tant vis-à-vis des élèves que du corps enseignant et du personnel administratif et technique.
1.1 Pour les élèves
a) De manière générale, dispersion des locaux sur une surface importante induisant des déplacements difficilement compatibles avec l'horaire des cours.
b) Taux d'occupation des salles largement supérieur à la moyenne admissible, entraînant des difficultés quasiment insurmontables dans l'élaboration d'un horaire équilibré pour les élèves. A cet égard, il convient de rappeler que la moitié de l'effectif du collège de l'Aubépine est constituée d'élèves des sections «générale» ou «pratique». Ceux-ci suivent des cours à niveaux et options qui nécessitent la mise à disposition de nombreuses salles spécifiques (laboratoires de langues, ateliers de travaux manuels, etc.).
c) Absence, inadaptation ou exiguïté des locaux communs indispensables aux activités scolaires: centre de documentation, salles de travail en groupe, salles d'éducation physique, aula, ainsi qu'un espace où les élèves pourraient se restaurer, compte tenu du fait que de nombreux parents, absents pour raisons professionnelles, ne peuvent assurer le repas de midi.
d) Dans tous les locaux, conditions de travail précaires: isolations phoniques et thermique déficientes, faible luminosité, etc.
1.2 Pour le corps enseignant et le personnel administratif et technique
Les remarques précitées s'appliquent également au corps enseignant et au personnel administratif et technique, qui ne disposent pas des locaux adaptés à l'exercice de leurs fonctions: absence de salles de travail et de salle de conférence; salle des maîtres, économat, centre de documentation, locaux techniques et secrétariat très exigus.
2. Evolution des effectifs
La répartition géographique des élèves de l'enseignement secondaire obligatoire attribue au collège de l'Aubépine les quartiers de la Roseraie, de Plainpalais, de la Vieille-Ville et, partiellement, ceux des Tranchées, de Champel et des Acacias. Un nombre croissant d'élèves domiciliés en ville est actuellement dirigé vers d'autres établissements scolaires (élèves de la Jonction et de Plainpalais au cycle d'orientation des Grandes-Communes) ou en périphérie (élèves du plateau de Champel au cycle d'orientation de la Florence).
Les prévisions d'effectifs énoncées dans le projet de loi de 1988 (PL 6118), ainsi que dans le rapport intermédiaire du Conseil d'Etat au Grand Conseil de 1992 (PL 6118 B), ont été confirmées.
En effet, le collège de l'Aubépine a une capacité d'accueil de 544 élèves. A ce chiffre, il convient d'ajouter une cinquantaine d'élèves qui, depuis la rentrée de 1992, utilisent les quatre classes installées à la rue Alcide-Jentzer dans des pavillons préfabriqués. L'effectif pour l'année scolaire 1994-1995 s'élève à 627 élèves (chiffre de septembre 1994). Or, les prévisions à moyen et à long terme laissent apparaître une nette augmentation d'élèves dans cette zone. Les volées actuellement scolarisées dans les écoles enfantines et primaires du secteur permettent de prévoir un effectif qui atteindra 700 élèves en 1999 et pourrait s'élever à environ 850 élèves en l'an 2002. Les collèges voisins de la Florence et des Grandes-Communes augmenteront respectivement, durant la même période, d'une centaine et d'une cinquantaine d'élèves dépassant leur propre capacité d'accueil. Par ailleurs, le collège de Pinchat devrait connaître, comme celui de l'Aubépine, une augmentation notable (environ 180 élèves) qui nécessitera des modifications des secteurs de recrutement. A ces chiffres, il faut encore ajouter une population scolaire induite par la rénovation des quartiers de Plainpalais-Roseraie ou par la construction de nouveaux immeubles. Cette population scolaire qui n'est pas encore domiciliée dans le secteur peut être estimée, pour le collège de l'Aubépine, à une quarantaine d'élèves supplémentaires dès 1999. Il est donc nécessaire de pouvoir disposer très prochainement sur le site de l'Aubépine d'un collège dont la capacité d'accueil et l'équipement correspondent à ceux offerts dans les autres collèges du cycle d'orientation, sans pour autant créer une concentration trop importante d'élèves sur ce site, et augmenter le nombre des classes, comme l'avaient suggéré quelques députés.
3. Adéquation du projet aux besoins scolaires
A propos de la solution de reconstruction qui vous est proposée, précisons que:
· Avec environ 150 places supplémentaires par rapport à la situation actuelle, la capacité du nouveau bâtiment se situera dans la moyenne des collèges du cycle d'orientation: aller au-delà dans un secteur qui recrute déjà plus d'élèves dans les sections «générale» et «pratique» que d'autres bâtiments accentuerait gravement les problèmes inhérents à tous les regroupements trop importants d'adolescents.
· La conception de ce projet répond bien au caractère pavillonnaire souhaité par le département de l'instruction publique, en permettant une bonne répartition spatiale des différentes fonctions (classes aux étages, ateliers au rez-de-chaussée, bâtiment des sciences, salles d'éducation physique, etc., et en évitant de concentrer toutes les circulations d'élèves dans les mêmes couloirs ou escaliers. L'échelle architecturale obtenue est également bien celle d'une école pour pré-adolescents.
· L'utilisation non scolaire des équipements les plus importants (aula, salles d'éducation physique, voire le centre de documentation et certains ateliers) est facilitée par une localisation facile à repérer et par des accès directs et indépendants.
· L'utilisation polyvalente de chaque surface et son éventuelle adaptation à long terme à d'autres fonctions est également facilitée par le système constructif et par le remplacement systématique des équipements habituellement fixes par du mobilier standard.
· L'expérience tentée au cycle d'orientation de La Gradelle avec un module de construction de 2,60 m a mis en évidence de sérieux inconvénients pour l'aménagement des locaux, l'équipement fixe de certains laboratoires nécessitant même d'augmenter la surface de ceux-ci de 80 à 100 m2! Le module adopté ici est donc de nouveau de 2,70 m, comme cela est le cas dans presque tous les autres bâtiments de l'enseignement secondaire.
4. Evolution du projet depuis le rapport intermédiaire 6118-Bet recherches d'économies
Vu l'accueil positif, par votre Conseil, du rapport intermédiaire n° 6118-B qui vous avait été soumis en 1992, et en tenant compte des remarques exprimées à la suite à ce rapport, l'étude de ce projet a été poursuivie en détail, jusqu'à l'élaboration du projet de loi, de manière à vous soumettre la demande du crédit de construction de la première étape au printemps 1994.
Le volume SIA atteignait alors 89 160 m3 et le coût estimé pour les deux étapes se montait à 58,35 millions de francs, dont 41,74 millions de francs pour la première étape.
Mais à l'instant où cette demande de crédit aurait dû vous être transmise, la préparation du budget 1995 n'était pas terminée et les investissements «Grands travaux» prioritaires pour cette même année devaient encore être précisés. Le Conseil d'Etat a alors décidé de retenir ce projet jusqu'à ce que les données financières de 1995 soient toutes définies (budget 1995 et plan de trésorerie des grands travaux 1995-1998).
Le département de l'instruction publique et le département des travaux publics et de l'énergie ont, dès lors, utilisé ce délai pour reprendre cette étude sur de nouvelles bases, c'est-à-dire pour l'adapter à la capacité financière de l'Etat, laquelle a évolué comme chacun sait entre 1986 et 1994. En veillant à ne remettre en cause ni les conditions essentielles d'enseignement ni la durabilité du futur bâtiment, le département de l'instruction publique a simplifié son programme des surfaces demandées et réduit ses demandes d'équipement et le département des travaux publics et de l'énergie a imposé à ses mandataires une refonte architecturale et constructive du projet, ainsi que des coûts plafonnés à un niveau nettement inférieur.
Ces nouvelles données ont contraint tous les spécialistes concernés à reprendre et repenser complètement le projet, en étroite collaboration les uns avec les autres (direction du collège, départements de l'instruction publique et des travaux publics et de l'énergie, architecte, ingénieurs spécialisés). Cette nouvelle étude s'est déroulée dans une ambiance très positive et le projet que nous vous soumettons à présent a été largement discuté et est entièrement agréé par tous les responsables concernés.
Pour une capacité légèrement supérieure, le volume final du nouveau projet a ainsi diminué de 12 594 m3 (moins 14%) et le coût global de la première étape de 10,35 millions de francs (moins 25%) par rapport au projet du printemps 1994 (non compris imprévus, renchérissement et TVA).
Les économies les plus significatives sont:
- la simplification du programme des locaux: suppression ou réorganisation des ateliers les moins utilisés (décors aula, atelier électricité regroupé avec atelier métal, classe-atelier regroupée avec atelier bois, 1 salle de couture sur 2, 1 salle de dessin sur 3), laboratoires de sciences remplacés par des locaux polyvalents théorie+pratique, réduction des locaux d'assistants techniques (sciences, atelier central, audiovisuel). Ces diminutions ont été partiellement compensées par un nombre plus important de classes normales et par une surface de réserve pour un réfectoire. Globalement, la surface du programme a été réduite de 462 m2, soit 5,4%.
- une simplification générale des volumes projetés;
- la suppression des classes qui chevauchaient les salles d'éducation physique, ce qui a permis de remonter aussi le niveau du sol de ces dernières (moins d'excavation);
- le remplacement des sous-sols par des vides techniques, avec diminution de la surface des abris de protection civile;
- la simplification des circulations intérieures et leur intégration aux surfaces des aires communes;
- la simplification des volumes et des équipements de l'aula;
- la diminution de la hauteur du rez des pavillons centraux, ramenée de 3,50 m à 3 m (vide d'étage standard);
- l'intégration du centre de documentation dans les surfaces d'enseignement standard;
- la suppression de l'appartement du concierge, qui sera installé dans une des villas que possède l'Etat de Genève à proximité;
- l'harmonisation architecturale et constructive de toutes les façades;
- une simplification générale des équipements techniques traditionnels: suppression des tableaux noirs et des lavabos, les premiers faisant double emploi avec les rétroprojecteurs, suppression de la sonorisation individualisée de chaque local d'enseignement, regroupement de toutes les commandes et alimentations électriques sur les canaux (ou sur les bornes centrales dans les salles de sciences). Remplacement systématique des ventilations mécaniques par des aérations naturelles, unification des revêtements de sol, etc.;
- la suppression de la conduite de chauffage à distance (option);
- la simplification du réseau de distribution sanitaire;
- électricité: simplification de l'éclairage, du réseau d'alimentation et des équipements de l'aula;
- l'élimination systématique des équipements fixes construits sur mesure et remplacés par du mobilier standard;
- la conservation du matériel encore utilisable.
5. L'enseignement pendant la reconstruction
L'implantation des pavillons actuels, et notamment la concentration de la plupart des locaux d'enseignement dans les longs bâtiments situés au nord de la parcelle (à l'extérieur du périmètre du chantier) permettront de maintenir le collège en activité pendant toute la durée des travaux, sans réduction d'effectifs ni reconstruction provisoire trop importante.
Huit classes, trois ateliers, une salle d'éducation physique et quelques locaux annexes devront être démolis pour la première étape de cette reconstruction. Pour les remplacer, deux ateliers et huit classes seront installés pour la rentrée 1995 à la rue Alcide-Jentzer, pavillons légers dont le coût est compris dans la présente demande de crédit. Il en va de même pour la location et le transport des élèves dans d'autres salles pour l'éducation physique.
L'imbrication des locaux maintenus pendant la première étape et cette dernière ne permettra pas un bon fonctionnement du collège, et si les inconvénients pourront en être supportés dans le cadre d'un chantier en cours, cela sera beaucoup plus difficile au cas où la deuxième étape devrait être différée. Par ailleurs, la nouvelle école primaire que la Ville de Genève prévoit de reconstruire dans ce quartier ne pourra elle-même être mise en chantier qu'après la démolition d'un des pavillons situé entre la rue Barthélemy-Menn et le futur collège, pour une raison de distance entre constructions. Cette deuxième étape, par contre, ne nécessitera pas d'autres mesures provisoires que le maintien de celles qui auront été mises en place pour la première étape (pavillons Alcide-Jentzer et locations pour l'éducation physique).
6. Description du projet prévu en deux étapes
6.1 Préambule
Le présent projet prend en compte les divers éléments proposés par l'étude d'aménagement «La Roseraie», le plan directeur établi par la direction de l'aménagement du département des travaux publics et de l'énergie de mai 1986, ainsi que le plan n° 27 696 A/711.6 fixant le périmètre d'utilité publique, soit:
· un nouveau terrain pour une école primaire;
· reconstruction «in situ» du cycle d'orientation de l'Aubépine;
· création d'équipements publics faisant défaut dans le quartier (parcs, terrains de jeux, liaisons pédestres, etc.);
· insertion des bâtiments dans l'environnement, constitué d'une zone villas (5A), et de la deuxième zone, reconnaissance des lieux, du cadre bâti, mise en évidence de l'ancien hôtel de la Roseraie (ex-Bon Secours) et du foyer «La Caravelle» conservés, des frondaisons, des accès piétons, vélos et voitures, ainsi que des parkings.
6.2 Implantation générale
L'aire d'attraction du cycle d'orientation, le réseau des divers accès, la morphologie du quartier, l'orientation et l'ensoleillement ont déterminé la composition générale du projet, soit:
Au nord: trois salles de gymnastique semi-enterrées, dont les toitures forment des préaux et l'élargissement du sentier de la Roseraie.
Est/ouest: quatre pavillons d'enseignement général, et ateliers reliés aux salles de gymnastique au nord, et au bâtiment des locaux spéciaux d'enseignement au sud, par un réseau de coursives.
Au sud: Un bâtiment d'enseignement comprenant les sciences, l'administration, l'aula, le centre de documentation et les locaux techniques.
Cette implantation reprend partiellement l'existante; elle établit, par sa volumétrie, une relation et une extension au régime pavillonnaire des villas et des volumes bas de la clinique de pédiatrie, ainsi qu'une continuation naturelle des accès et des jardins existants. Elle tient compte également de la conservation des bâtiments Ex-Bon Secours et de la «Caravelle».
Cette composition en «peigne» détermine une diversité d'espaces extérieurs, répartissant ainsi les aires de jeux et de récréations; elle détermine également une échelle des constructions proportionnée aux adolescents en évitant une grande concentration d'élèves dans un même bâtiment, favorisant l'animation pédagogique et les relations entre enseignants et élèves.
Conception des bâtiments du cycle d'orientation (1re et 2e étapes)
6.3. Salles de gymnastique - G 1 - G 2 - G 3
Les trois salles de gymnastique (30 m 3 16 m 3 7 m) sont implantées au Nord de la parcelle; elles sont semi-enterrées en profitant d'une différence de niveau existante d'environ 3,00 ml, entre le rez inférieur (préau) et le 1er étage correspondant au chemin d'accès des villas de l'avenue de la Roseraie.
Leurs toitures forment des préaux supérieurs et permettent l'accès de plain-pied aux quatre bâtiments de l'enseignement général.
Les prises de jour, fenêtres et ventilations naturelles des trois salles se font, sur leurs plus grandes longueurs, par les préaux du rez inférieur.
Les accès aux salles de gymnastique se font par deux escaliers et un ascenseur depuis les préaux.
L'utilisation de la différence de niveau, pour enterrer les salles de gymnastique, évite la coupure du tissu du quartier existant par des volumes importants inintégrables; de plus, par leurs accès indépendants du cycle d'orientation, ces trois salles peuvent fonctionner pour des sociétés sportives en dehors des heures de cours.
6.4. Enseignement général - A - B - C - D
Les bâtiments sont implantés en quatre pavillons orientés à l'est et à l'ouest, parallèlement au mail, en continuation des villas existantes, sur les accès privilégiés des piétons en provenance du centre-ville, de Plainpalais et du plateau de Champel.
Ces constructions semi-pavillonnaires sur vide sanitaire comportent un rez-de-chaussée comprenant les ateliers de travaux manuels, de couture et 5 classes. Le 1er étage et le 2e étage regroupent l'ensemble des classes de l'enseignement général et des laboratoires de langues.
Ces bâtiments sont accessibles de plain-pied au 1er étage, depuis le chemin donnant accès aux villas de l'avenue de la Roseraie, élargi par les terrasses formées des toitures des salles de gymnastique. Ces bâtiments sont également accessibles du rez-de-chaussée, par les préaux formés entre constructions. L'abri de protection civile de la 2e étape (66 places), logé sous le pavillon D, accessible de manière indépendante, pourra être mis à disposition pour certaines activités du quartier.
Ces bâtiments sont reliés au bâtiment des locaux d'enseignement spéciaux et aux salles de gymnastique, à chaque niveau, par un réseau de coursives extérieures.
6.5. Locaux spéciaux d'enseignement
Le bâtiment des locaux de sciences, de l'administration, du hall polyvalent, de l'aula et du centre de documentation ferme le terrain au sud et délimite la circulation automobile, en marquant l'entrée du quartier par le rapport volumétrique établi avec les constructions existantes.
Cette construction comporte également un rez-de-chaussée comprenant le hall polyvalent, l'aula, une cuisine d'enseignement et une cafétéria, l'atelier de musique, ainsi que les salles de dessin; un premier étage comprenant les locaux de sciences et d'informatique; un deuxième étage abritant l'administration et le centre de documentation.
Ces différents niveaux sont reliés aux pavillons d'enseignement général par le réseau de coursives.
Le hall polyvalent et l'aula sont accessibles directement de plain-pied au rez-de-chaussée. L'aula sur deux niveaux (galerie) est également accessible au 1er étage et bénéficie d'un éclairage zénithal sous forme de sheds.
Ce bâtiment comporte également un sous-sol qui abrite les locaux techniques, les archives, les dépôts divers ainsi qu'un abri de protection civile de 126 places, correspondant au besoin de la 1ère étape.
6.6 Aménagements extérieurs
Les espaces entre les pavillons de l'enseignement général formant préaux sont traités en surfaces dures, agrémentés de plantations en pleine terre. Les espaces, tels que le mail piétonnier, le carrefour, la zone administrative, sont traités en zone verte, les arbres étant conservés et complétés par des plantations compensatoires.
Les parkings vélos (55 places) sont répartis en fonction des voies de circulation et des accès des élèves.
Un parking véhicules de 29 places est prévu pour les enseignants «voltigeurs».
6.7 Liaisons avec le quartier
Les bâtiments du collège du cycle d'orientation comportent de nombreux locaux non seulement indispensables aux activités scolaires, mais aussi utilisables par les habitants du quartier en dehors des heures de classe. Ce sont: l'aula, le centre de documentation, le groupe gymnastique.
Chacun de ces éléments possède une entrée indépendante accessible au public.
Dans le même esprit, les jardins du collège sont reliés au réseau piétonnier du quartier, de façon à servir de lieu de repos et de but de promenade aux habitants.
Ainsi, le nouveau collège du cycle d'orientation de l'Aubépine ne sera pas seulement un bâtiment scolaire, mais aussi un lieu de rencontres et d'échanges pour ces activités socioculturelles qui contribuent à l'animation du quartier.
6.8 Autorisations de construire
Le projet a fait l'objet des autorisations suivantes:
· Requête en autorisation préalable n° 16827 avec enquête publique pour dérogation art. 27 Loi d'application de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LALAT) pour application de la zone 2 contiguë.
· Autorisation de démolir n° M 3985 délivrée le 3 mars 1994.
· Autorisation de construire n° DD 92668 délivrée le 3 mars 1994.
· Une ultime recherche d'économies a conduit à une simplification architecturale du projet, nécessitant le dépôt d'une demande de complément à l'autorisation de construire n° DD 92668.
7. Les phases de reconstruction
Il est prévu que cette reconstruction soit réalisée en deux étapes, afin d'assurer le maintien sur place du cycle d'orientation pendant la durée des travaux, étant précisé que chacune des étapes fera l'objet d'une demande de crédit d'exécution distincte.
7.1 Première étape
La première étape se décompose en deux phases, soit une phase de démolition des bâtiments existants et une phase de reconstruction.
La première phase implique l'installation préalable à la rue Alcide-Jentzer des pavillons provisoires pour 8 classes et 2 ateliers et la démolition de:
· 4 villas et leurs dépendances;
· 2 pavillons scolaires comprenant:
- 1 salle de gymnastique avec vestiaires et locaux sanitaires,
- 8 classes d'enseignement et 3 ateliers.
La seconde phase relative à la première étape de reconstruction comprend:
Au nord : une salle de gymnastique semi-enterrée avec ses Bâtiment G1 annexes, dont la toiture forme l'élargissement du sentier de la Roseraie.
A l'est : deux pavillons d'enseignement général reliés à la Bâtiments A et B salle de gymnastique et au bâtiment sud par un réseau de coursives.
Au sud : les 3/4 du bâtiment des locaux spéciaux Bâtiments E d'enseignement comprenant l'aula, le centre et F, Aula de documentation, l'administration les locaux de sciences et d'informatique, les locaux techniques et d'archives, l'abri PC (126 places).
Aménagements: les espaces entre les pavillons forment les extérieurs préaux.
Dans la mesure du possible, les arbres existants sont conservés; des plantations supplémentaires sont prévues.
Les parkings pour vélos sont répartis en fonction des voies de circulation et d'accès des élèves (25 places).
Le parking des véhicules des enseignants «voltigeurs» est situé le long du bâtiment des locaux spéciaux d'enseignement (16 places).
Remarque: Du fait de la morphologie du site et des distances à respecter par rapport aux bâtiments conservés, notamment avec le foyer «La Caravelle», le découpage des surfaces du projet est plus élevé pour la première étape que celui prévu lors du rapport intermédiaire, et représente le 59,80% du programme.
7.2 Deuxième étape
La deuxième étape, qui fera l'objet d'une autre demande de crédit, comprendra également 2 phases, soit:
- la première phase impliquant la démolition des quatre pavillons d'enseignement restant sur le site;
- la seconde phase de la deuxième étape de reconstruction qui comprendra:
Au nord : deux salles de gymnastique semi-enterrées avec Bâtiment G2 leurs annexes.
et G3
A L'ouest : deux pavillons d'enseignement général et les ateliers Bâtiment C de travaux manuels y compris l'abri PC de la et D 2e étape (66 places).
Au sud : le 1/4 restant du bâtiment des locaux spéciaux Bâtiment E d'enseignement.
et F
Aménagements: La fin des aménagements extérieurs raccordés extérieurs sur la promenade publique ainsi que le complément de parkings pour vélos (30 places) et de parkings des véhicules des enseignants voltigeurs (13 places).
La deuxième étape, calculée selon les mêmes critères que la première étape, a été chiffrée à 20 000 000 F.
8. Descriptif technique de la construction de la première étape
8.1 Gros oeuvre et enveloppe du bâtiment
Les fondations sont constituées d'un radier pour la salle de gymnastique et de semelles longitudinales pour les autres bâtiments.
La structure porteuse de la salle de gymnastique est constituée de murs porteurs coulés sur place.
La dalle de couverture est constituée de poutres précontraintes. Pour les autres bâtiments, les dalles sur vide sanitaire sont préfabriquées avec des corps creux et celle des étages sont coulées sur place.
Les façades des pavillons sont de type «légères» composées de fenêtres coulissantes, exécution en profilé d'aluminium avec des panneaux d'allèges comprenant une tôle intérieure en acier, une isolation en fibre minérale et d'une finition extérieure en panneaux Alucobond. Les protections solaires et d'obscurcissement des classes sont effectuées par des stores en toile.
Les toitures non accessibles sont constituées d'une étanchéité et d'une isolation, protégées par du gravier. La toiture de l'aula est métallique, avec des sheds verticaux.
8.2 Aménagements intérieurs
Les sols des bâtiments sont constitués par des chapes flottantes en ciment avec isolation phonique et revêtements en résine synthétique, Les séparations entre les classes et les couloirs sont surmontées d'un attique vitré, avec parties ouvrantes, permettant une ventilation naturelle entre les façades.
9. Installations
9.1 Installation électrique
La distribution emprunte le canal d'allège situé en façade sous les fenêtres. L'appareillage est réparti dans ces allèges, ce qui présente l'avantage de raccourcir sensiblement les longueurs de câbles et de diminuer les coûts habituellement nécessaires à ce genre de bâtiment.
9.2 Installation de chauffage et ventilation
Production de chaleur
La production d'énergie thermique est assurée par une chaudière à gaz, d'une puissance de 480 kW pour la première étape.
La production d'eau chaude sanitaire est assurée par un bouilleur indépendant équipé d'un brûleur à gaz.
Ventilation
Les locaux sans source de pollution particulière sont ventilés naturellement par l'ouverture des fenêtres.
En ce qui concerne l'aula et les vestiaires de la salle de gymnastique, il est prévu une installation de pulsion d'air avec batteries de réchauffage et une installation d'extraction de l'air vicié.
Gestion technique centralisée
Il s'agit d'un système de réglage de commande et de surveillance de type numérique. Ce poste comprend la fourniture et la mise en place d'un système de réglage informatisé pour une gestion optimale des installations de chauffage et ventilation.
La centrale de contrôle MCR (Mesures, Contrôles, Réglages), permet de piloter et de gérer à distance les installations.
10. Concept énergétique, comparaisons , options
Le projet de loi n° 6118, du 28 février 1988, ouvrant un crédit en vue de la reconstruction du collège de l'Aubépine à l'avenue de la Roseraie, a fait l'objet de plusieurs rapports de la commission des travaux chargée d'étudier ce projet. Au vu de la situation financière actuelle de l'Etat, les différentes exigences concernant la production de chaleur ont été limitées à deux propositions. Les autres exigences telles que le rafraîchissement de l'aula ou la récupération de l'eau de pluie ont été tout simplement abandonnées. Le concept énergétique présenté dans ce nouveau projet de loi, tout en étant fortement simplifié, offrira à ses utilisateurs un confort raisonnable et correct.
10.1 Caractéristiques de l'enveloppe des bâtiments
Les caractéristiques de l'enveloppe des bâtiments sont conformes aux recommandations SIA 180/1 ET 380/1 (édition 1988) et aux directives en vigueur.
10.1.1. Données techniques
Calcul du k moyen selon SIA 180/1 (édition 1988)
Bâtiment administratif E - F et Aula
Valeur admissible = 0,84 W/m2.K
Valeur calculée = 0,69 W/m2.K
Pavillons d'enseignement A - B - C - D
Valeur admissible = 0,81 W/m2.K
Valeur calculée = 0,79 W/m2.K
Salles de gymnastique
Valeur admissible = 0,91 W/m2.K
Valeur calculée = 0,43 W/m2.K
Remarque:
Les valeurs calculées sont en dessous des valeurs admissibles.
10.1.2. Surfaces et volumes
Selon SIA 180/1 et 381/1 (édition 1988).
Bâtiment administratif E - F et Aula
1re et 2eétapes
1re étape
Surface de référence énergétique (SRE)
5 683 m2
4 346 m2
Volume chauffé
19 161 m3
13 838 m3
Pavillons d'enseignement A - B - C - D
1re et 2eétapes
1re étape
Surface de référence énergétique (SRE)
5 384 m2
2 526 m2
Volume chauffé
14 880 m3
7 440 m3
Salles de gymnastique G 1 - G 2 - G3
1re et 2eétapes
1re étape
Surface de référence énergétique (SRE)
2 682 m2
746 m2
Volume chauffé
16 957 m3
5 600 m3
10.2. Demande d'énergie et fraction utile (selon SIA 380/1)
10.2.1. Demande d'énergie Qch. (en MJ/m2.an)
Bâtiment administratif E - F et Aula
Valeur limite 270 MJ/m2.an
Valeur cible 220 MJ/m2.an
Valeur calculée 233 MJ/m2.an
Pour les pavillons d'enseignement A - B - C - D
Valeur limite 270 MJ/m2.an
Valeur cible 220 MJ/m2.an
Valeur calculée 265 MJ/m2.an
Pour les salles de gymnastique
Valeur limite 270 MJ/m2.an
Valeur cible 220 MJ/m2.an
Valeur calculée 376 MJ/m2.an
Remarque:
Dans ce dernier cas, la valeur calculée est en dessus de la valeur limite. Cela représente une exception à la recommandation SIA 380/1. Les salles de gymnastique sont enterrées, de ce fait, elles ne bénéficient d'aucun apport d'énergie par le rayonnement solaire «Qs»
10.2.2 Fraction utile «h»
Bâtiment administratif E - F et Aula
Valeur limite 0,70 (-).
Valeur cible 0,85 (-).
Valeur calculée 0,76 (-).
Pour les pavillons d'enseignement A - B - C - D
Valeur limite 0,70 (-).
Valeur cible 0,85 (-).
Valeur calculée 0,85 (-).
Pour les salles de gymnastique
Valeur limite 0,70 (-).
Valeur cible 0,85 (-).
Valeur calculée 0,67 (-).
Remarque:
La valeur calculée de «h» 0,67 (-) est en dessous de la valeur cible. Les salles de gymnastique représentent la plus grande part de consommation d'eau chaude ainsi que la plus grande distribution.
10.3. Production de chaleur
La production de chaleur a déjà été décrite sous le chapitre 9.2. La centrale sera équipée d'une deuxième cheminée qui servira à l'installation d'une chaudière identique pour la deuxième étape.
10.3.1. Comparaison et option concernant la production de chaleur
Deux variantes ont été étudiées pour la production de chaleur:
Chaudières à gaz:
Avantages: Coût d'investissement faible, coût annuel faible, indépendance énergétique.
Inconvénients: Interruptible, implique une surveillance.
Conduites à distance:
Avantages: Ecologique, émissions réduites, disponibilité de locaux.
Inconvénients: Coût d'investissement élevé, coût annuel élevé.
10.3.2. Plus-value d'investissement à considérer pour la première étape concernant l'option conduites à distance: 550 270 F (y compris renchérissement, TVA et divers et imprévus 3%).
Plus-value annuelle pour frais d'énergie et charges financières en intérêt et amortissement: 117 699 F.
10.4. Option ventilation de la salle de conférence
Cette salle pouvant recevoir jusqu'à 100 personnes, il est proposé, en plus-value, une installation de ventilation double flux, avec réchauffage de l'air extérieur.
Plus-value d'investissement: 104 786 F (y compris renchérissement, TVA et divers et imprévus).
Plus-value annuelle pour frais d'exploitation et charges financières en intérêt et en amortissement: 18 600 F.
10.5. Electricité
10.5.1. Option concernant l'installation d'un système à économie d'énergie
Dans le cadre du concept énergétique, nous proposons une option en plus-value se rapportant à un système automatique, permettant de réduire de façon sensible la consommation d'énergie électrique, voire même thermique. Ce système agit principalement sur la commande des éclairages ainsi que sur la commande des ventilateurs d'extraction des locaux sanitaires. En ce qui concerne l'éclairage, il s'agit d'optimaliser l'enclenchement, le déclenchement et la réduction d'éclairage en fonction des périodes d'occupation des classes et des couloirs tout en tenant compte, en parallèle, de la lumière naturelle dispersée par les ouvertures zénithales. Ce même équipement agira également sur les ventilateurs d'extraction des locaux sanitaires par optimalisation aussi bien des enclenchements et déclenchements que de la réduction des débits d'air provoqués par l'arrêt des ventilateurs d'extraction. Cette intervention sera en rapport avec le programme d'occupation ainsi qu'avec la fréquentation des locaux sanitaires. De ce fait, l'économie d'énergie électrique est importante. Cette économie est encore plus spectaculaire dans le domaine de l'énergie de chauffage puisque, par action sur la commande de la ventilation, on réduit les débits d'air aspiré à l'extérieur et qu'il faudrait réchauffer.
Plus-value d'investissement: 71 940 F (y compris renchérissement, TVA et divers et imprévus).
Charges financières en intérêt et amortissement: 11 054 F.
En conclusion:
L'ensemble des mesures prises par ce système à économie d'énergie occasionne une plus-value de 4% du coût des installations électriques estimées à 1 689 516 F. Les économies d'énergie envisagées sont importantes et permettent de rentabiliser l'investissement en moins de 6 ans sur la facturation d'énergie électrique.
10.5.2. Consommation d'électricité pour la première étape
Récapitulation
Energie électrique
kWh/an
Eclairage et appareils (sans le CVS)
85 000
pour les installations de chauffage
14 000
pour les installations de ventilation
25 000
Pour les installations sanitaires
4 000
Consommation annuelle totale estimée
128 000
Coût total de l'énergie électrique: 32 000 F.
10.6. Comparaison de consommation avec des bâtiments existants
1993/1994
Bâtiments
SRE
m2
Ind.th.
MJ/m2/an
Indic.eau
l/m2/an
CO. Pinchat
10 992
410
415
CO Sécheron
11 690
400
338
CO Voirets
12 305
378
334
CO Foron
15 273
324
335
CO Aubépine ancien bât.
5 812
638
579
CO Aubépine1re étape
7 618
299
394
11. Coût de l'ouvrage - première étape
Le coût de l'ouvrage de la première étape proposé par le présent projet de loi, décomposé selon les chapitres du code des frais de construction est le suivant:
F
A. Construction
0. Conduites de raccordement aux réseaux 231 000
1. Travaux préparatoires 1 987 000
2. Bâtiment 22 707 000
3. Equipement d'exploitation 728 000
4. Aménagements extérieurs 920 000
5 Frais secondaires 834 000
6. Fonds de décoration 280 000
7. Mobilier fixe 100 000
__________
Total 27 787 000
F
8. Renchérissement 4,7% (estimation) 1 306 000
9. TVA 1,8% (estimation des effets) 524 000
__________
Total construction 29 617 000
B. Equipement mobile et divers
F
10. Mobilier, déménagement et transport d'élèves 2 100 000
Renchérissement (estimation) 0
TVA 1,8 % (estimation des effets) 40 000
________
Total 2 140 000
C. Pavillons provisoires
F
11. Pavillons provisoires 1 500 000
Renchérissement (estimation) 0
TVA 1,8 % (estimation des effets) 27 000 ________
Total 1 527 000
D. Divers et imprévus
F
12. Divers et imprévus 3 % sur total construction 889 000
_________
Crédit total demandé (article 1) 34 173 000
La surface brute de construction est de 9 285 m2 et le volume SIA est de 43 926 m3, permettant de calculer les coûts unitaires suivants:
c pour le chapitre 2 2 445 F/m2 et 517 F/m3
c pour les chapitres 2 + 3 2 524 F/m2 et 534 F/m3
Date de référence du devis estimatif: décembre 1994
Indice genevois au 1er avril 1994: 99,3
12. Coût de l'équipement
L'équipement de cette première étape représente un montant total arrondi à 2 100 000 F non compris TVA, dont:
F
c Mobilier (1re étape + pavillons
Alcide-Jentzer, qui viendra en
déduction dans la 2e étape) 1 204 230
c Matériel (remplacement et
compléments) 605 770
F
c Déménagements du mobilier,
location d'une salle de gymnastique
et transport des élèves 290 000
Précisons par ailleurs que, s'agissant d'une reconstruction, ce projet de loi n'engendrera pas de modification importante du budget annuel de fonctionnement du collège. L'augmentation de la capacité du bâtiment impliquerait théoriquement dix postes d'enseignants supplémentaires, mais six sont déjà en fonction, d'une part à cause de la surcharge des bâtiments existants, et d'autre part en raison du premier pavillon de la rue Alcide-Jentzer ouvert en 1992. Quatre postes resteront donc à pourvoir, qui représenteront environ 450 000 F par année. Il est toutefois trop tôt pour déterminer si ces postes constitueront réellement une augmentation budgétaire ou s'ils seront prélevés sur l'ensemble des autres bâtiments du cycle d'orientation, en fonction de l'évolution des effectifs globaux de cet enseignement d'ici l'an 2000.
Parallèlement à cette étude des mandataires, le département des travaux publics et de l'énergie a commandé à un bureau spécialisé le paramétrage complet du projet et la mise en forme définitive au devis détaillé, selon la méthode par éléments CFE.
13. Evaluation de la dépense nouvelle et de la couverture financièredu projet
Les tableaux présentés en annexe:
c «Evaluation de la dépense nouvelle et de la couverture financière du projet»
c «Evaluation des charges financières moyennes du projet»
donnent la situation de ce projet au regard de la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat de Genève.
14. Frais d'étude
Les coûts engendrés par la nouvelle étude qui aboutit au présent projet de loi sont entièrement compris dans celui-ci.
Le crédit d'étude ouvert par la loi n° 6118, du 6 juin 1988, au montant de 2 250 000 F, a permis de financer les études précédentes; son montant n'est donc pas déduit des coûts annoncés dans le présent projet de loi.
15. Conclusion
Au vu des éléments qui viennent d'être exposés, nous vous recommandons, Mesdames et Messieurs les députés, de voter le crédit demandé, ce projet étant prioritaire dans la programmation des réalisations scolaires.
Annexes:
I. Evaluation de la dépense nouvelle et de la couverture financière du projet.
II. Evaluation des charges financières moyennes du projet.
III. Evolution du programme.
IV. Plans de situations
- démolitions en 1re étape
- construction neuve en 1re étape
- démolition en 2e étape
- constructions neuve en 1re et 2e étapes
ANNEXE I
ANNEXE II
ANNEXE III
Personne ne demande la parole en préconsultation.
Ce projet est renvoyé à la commission des travaux.