République et canton de Genève

Grand Conseil

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M 2949-B
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la motion de Patricia Bidaux, Léna Strasser, Ana Roch, Sophie Demaurex, Marc Saudan, Sylvain Thévoz, Léo Peterschmitt, Emilie Fernandez, Jean-Marc Guinchard, Christina Meissner, Sébastien Desfayes, Yves Magnin, Souheil Sayegh, François Erard, Thierry Arn, Jacques Blondin, Alia Chaker Mangeat, Skender Salihi, Jean-Pierre Tombola, Matthieu Jotterand, Masha Alimi, Jean-Charles Rielle, Pierre Eckert, Marjorie de Chastonay, Julien Nicolet-dit-Félix, Céline Bartolomucci, Sophie Bobillier pour une unité mobile d'urgences sociales (UMUS) actualisée

Débat

Le président. Nous en venons à la M 2949-B (catégorie III). Je cède la parole à M. Peterschmitt.

M. Léo Peterschmitt (Ve). Merci, Monsieur le président. Le groupe des Verts se réjouit qu'une discussion sur la mission de l'UMOUS... (Exclamations.) L'UMUS, pardon ! ...ait été enclenchée. Déformation, on va dire, écologiste ! (Rires. L'orateur rit.) Cependant, nous souhaiterions rendre ce parlement attentif au rôle spécifique que joue l'UMUS, qui constitue l'une des rares actrices de terrain.

Dans la quatrième recommandation figurant dans la réponse du Conseil d'Etat, on peut lire qu'«une réflexion devra être menée pour déterminer si l'UMUS doit rester une équipe mobile d'intervention sur le terrain, ou évoluer vers une mission centrale téléphonique de tri et d'orientation».

Pour nous, l'intervention publique de l'Etat - et cela est valable en matière de présence sur le terrain également - doit être tout à la fois sociale, sanitaire et de médiation, et cette charge ne peut pas être assumée uniquement par la police. De plus, ce n'est pas vraiment dans cet esprit-là, selon nous, que la commission avait rédigé la motion - car il s'agissait d'une motion de commission. Par conséquent, je sollicite un renvoi du rapport du Conseil d'Etat en commission pour que nous puissions effectuer le suivi du projet et obtenir des détails supplémentaires. Merci.

Le président. Merci, Monsieur le député. Nous nous prononçons sur cette requête.

Mis aux voix, le renvoi du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 2949 à la commission de la santé est adopté par 42 oui contre 34 non.

Une voix. C'était quelle commission, celle de la santé ?

Le président. Quelle commission, Monsieur Peterschmitt ?

Des voix. Santé ! (Commentaires.)

Le président. S'il vous plaît ! Quelle commission avez-vous demandée, Monsieur ?

Une voix. Celle des affaires sociales, qui avait rédigé la motion de commission. (Commentaires.)

Le président. Alors c'est la commission des affaires sociales.

Une voix. On a voté la commission de la santé ! C'était inscrit «santé» !

Une autre voix. On refait le vote !

D'autres voix. Non ! (Commentaires.)

Le président. Silence, Mesdames et Messieurs ! Vous avez voté le renvoi à la commission de la santé, donc si c'était une erreur, on refait le vote. (Commentaires.) Ecoutez, puisque nous avons voté sur le renvoi à la commission de la santé, le texte part à la commission de la santé, voilà tout. (Protestations. Remarque.) Qu'est-ce que vous voulez, Madame ?

Une voix. Une vraie confusion a eu lieu durant ce vote, Monsieur le président. C'était une motion de la commission des affaires sociales, il n'y a aucune raison de la renvoyer à la commission de la santé ! Il y a eu un réel malentendu, donc je réclame un nouveau vote sur le renvoi aux affaires sociales. (Applaudissements.)

Le président. Mais c'est la commission de la santé qui figurait sur le tableau, Madame. Si tous les députés ont regardé le tableau, ils ont dû voir la commission de la santé, donc ils ont voté la santé.

Une voix. M. Peterschmitt n'avait pas spécifié.

Le président. On en reste là. (Commentaires.) On en reste là ! Il y a eu un vote, vous avez tous voté, vous avez regardé ce qui était inscrit sur le tableau, on en reste là, c'est fini !