République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 26 avril 2018 à 17h
1re législature - 4e année - 14e session - 78e séance
RD 1222
Le président. Mesdames et Messieurs, nous avons également reçu de M. Carlos Medeiros sa lettre de démission de son mandat de député. Madame Moyard, merci de bien vouloir nous donner lecture du courrier 3763.
Le président. Le Grand Conseil prend acte de cette démission qui sera effective à l'issue de la séance. M. Jean Fontaine prêtera serment à 20h30.
Elu en 2013, M. Medeiros a siégé sur les bancs du MCG jusqu'en juin 2016, puis comme député indépendant jusqu'à ce jour. Durant son mandat, il a été membre de plusieurs commissions dont les affaires sociales, la santé, l'économie, l'énergie, les visiteurs officiels et la commission ad hoc sur le personnel de l'Etat.
Parallèlement à son mandat de député, il a siégé au Conseil municipal de la Ville de Genève qu'il a présidé de 2015 à 2016. Nous formons nos voeux les meilleurs pour la suite de ses activités et lui remettrons, fidèles à la tradition, un stylo souvenir.
Le micro vous revient, Monsieur Medeiros.
M. Carlos Medeiros (HP). Merci, Monsieur le président. Chers collègues - ou plutôt futurs ex-collègues - ça a été un honneur pour moi de vous côtoyer. Rappelez-vous quand même d'où je viens: il y a une éternité, en 1987, j'étais chasseur saisonnier à l'hôtel du Rhône et je ne parlais pas un mot de français - je ne le parle pas forcément bien aujourd'hui, mais je me débrouille quand même mieux !
J'aimerais publiquement remercier Genève et la Suisse, parce que comme je le dis souvent, même si j'étais une sorte d'ovni, je n'ai jamais été confronté à un racisme primaire. Pourtant, Carlos Manuel Saraiva Medeiros, ça ne sonne pas vraiment francophone, encore moins genevois ! Je souhaite donc adresser mes remerciements aux électrices et électeurs qui m'ont fait confiance, qui ont permis à un petit Portugais débarqué en 1987 de siéger parmi vous, l'élite de ce canton, l'élite des noms de rue, comme j'ai l'habitude de dire - quand je me balade en ville, je reconnais parfois les patronymes de familles patriciennes auxquelles appartiennent certains députés.
Je suis fier de ce parcours, et même si je me suis montré un peu exotique, même si la forme n'était pas toujours adéquate, j'ai siégé ici de bon coeur, avec respect pour ceux qui m'avaient élu, avec respect pour vous tous. Mesdames et Messieurs, je vous souhaite le meilleur pour l'avenir ! Merci. (Applaudissements. Le président descend de l'estrade, donne l'accolade à MM. Eric Stauffer et Carlos Medeiros, et leur remet le stylo souvenir.)