République et canton de Genève

Grand Conseil

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M 2118-A
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la motion de MM. Thierry Cerutti, Florian Gander, André Python : Mettons fin à l'interdiction de la barbe : une exception genevoise qui date de l'époque napoléonienne !
Ce texte figure dans le volume du Mémorial «Annexes: objets nouveaux» de la session XIII des 13 et 14 novembre 2014.

Débat

M. Jean Sanchez (MCG). Mesdames et Messieurs, l'interdiction de la barbe est une «Genferei» de plus, et il s'agit d'y mettre un terme. Les policiers, qu'ils soient en exercice en civil ou en uniforme, doivent pouvoir porter la barbe s'ils le souhaitent; on peut en effet imaginer qu'un gendarme qui doit effectuer une intervention ou une surveillance en civil se fera reconnaître uniquement parce qu'il sera le seul homme glabre dans la rue ! On parle de barbe taillée, pas d'une barbe de père Noël, et il revient aux hiérarchies de les contrôler. On a déjà mis un terme - mais ça s'est fait sur le plan opérationnel et non au niveau du Conseil d'Etat - à l'interdiction des tatouages, qui sont simplement contrôlés et spécifiés dans un ordre de service afin qu'ils respectent certaines normes. Une barbe bien taillée permet aux policiers d'économiser du temps sur leurs moments de repos, qui sont parfois courts. En l'occurrence, nous estimons qu'il s'agit juste de mettre un terme à une particularité genevoise qui n'a plus lieu d'être au XXIe siècle.

Le président. Merci, Monsieur le député. Il est pris acte de ce rapport.

Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 2118.