Séance du vendredi 4 décembre 1998 à 17h
54e législature - 2e année - 2e session - 54e séance

IU 576
14. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de Mme Dolorès Loly Bolay : Police de proximité et fermeture vespérale du poste de police de la gare. ( ) IU576
Mémorial 1998 : Développée, 6750.

M. Gérard Ramseyer. Quid du poste de Cornavin ? Madame la députée, en considération de nos effectifs, le poste de Cornavin a été visé par une mesure de restructuration interne et son personnel a été concentré au poste de gendarmerie de Pécolat. Actuellement, durant les heures d'ouverture de la gare CFF, le poste de Cornavin est donc exploité par du personnel de la gendarmerie de Pécolat, îlotiers compris.

Qu'en est-il du principe de police de proximité ? Nous marquons et assurons une présence préventive et dissuasive quasi permanente sur le site de Cornavin. Le maintien d'une présence dans le secteur est conforme à la philosophie de la police de proximité. Qu'en est-il de la sécurité à Cornavin ? Face à la petite délinquance, aux dealers et aux zonards, les patrouilles dissuasives ont été intensifiées. De surcroît, nous planifions ponctuellement des actions répressives au cours desquelles le personnel de Cornavin et Pécolat est appuyé par des renforts de la gendarmerie mobile.

En outre depuis le 16 novembre 1998, une étroite collaboration a été instaurée avec la police ferroviaire qui nous met à disposition des patrouilles d'agents en uniforme à l'instar de ce que fait cette police ferroviaire par exemple à Berne ou à Lausanne.

Ma conclusion, Madame la députée : le poste de Cornavin a toujours été fermé la nuit. Actuellement ce poste constitue une antenne de la gendarmerie dont l'exploitation est liée aux horaires de la gare de Cornavin. Vous constatez ainsi que nous partageons le sentiment que Cornavin est un site délicat et nous travaillons dans le sens de vos préoccupations. Je vous remercie de votre question.

Cette interpellation urgente est close.