Séance du vendredi 11 février 2011 à 15h
57e législature - 2e année - 5e session - 26e séance

RD 862
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la mise en oeuvre du plan cantonal de promotion de la santé et de prévention (2007-2010)

Débat

Mme Brigitte Schneider-Bidaux (Ve). Je demande la parole parce que ce rapport est le premier rapport sur les actions du plan cantonal de promotion de la santé et de prévention. C'est un début, mais on pourrait aller encore beaucoup plus loin. En effet, pour que les actions se concrétisent, il faudrait plus d'argent, malgré les sommes déjà non négligeables qui sont octroyées. Je m'explique.

Pour les actions menées dans les écoles, par exemple, nous dépendons des directeurs d'école, qui nous répondent très souvent que ce que nous proposons est très bien, mais qu'ils n'ont pas les budgets suffisants pour le concrétiser. Ces budgets dépendent du DIP, et il faudrait plus de discussions entre le DARES et le DIP pour que des actions très concrètes puissent être menées dans les écoles, et ce à tous les niveaux: autant au primaire qu'au cycle d'orientation ou au postobligatoire. Je pense notamment à des actions relatives à l'alimentation telles que des petits déjeuners proposés dans les écoles primaires ou des distributions de pommes à la récréation. Je pense aussi à des actions concernant la prévention du suicide, la prévention des toxico-dépendances.

Alors certes, des actions sont menées, mais elles ne sont de loin pas suffisantes ! En effet, quand nous faisons des propositions, on nous répond parfois que les budgets sont inexistants, ou qu'il faudrait peut-être en parler dans un deuxième temps. C'est déjà un peu plus facile pour les actions concernant le suicide des jeunes en particulier, ou la toxico-dépendance. Voilà, je le répète: c'est très bien, mais ce n'est de loin pas suffisant !

M. Mauro Poggia (MCG). Juste deux mots pour dire à quel point le MCG se sent évidemment concerné par les questions de prévention en matière de santé.

Malheureusement, malgré des hausses constantes des primes d'assurance-maladie, notre LAMal ne s'occupe pas de prévention. Pourtant, si on veut lutter contre les hausses constantes des coûts de la santé - qui n'augmentent pas aussi vite que nos primes d'assurance, mais qui augmentent inexorablement - il faudrait se préoccuper de faire de la prévention ! C'est l'une des missions du canton, et nous remercions les départements concernés de le faire.

On peut évidemment toujours mieux faire, et tout ce qui ira dans ce sens sera bien sûr soutenu par le MCG, non seulement pour le bien des personnes concernées - nous le sommes tous - mais également pour le bien de la collectivité en général sur le plan économique. C'est sur ce point qu'il faut agir.

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole n'est plus demandée concernant ce rapport.

Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat RD 862.