Séance du vendredi 10 juin 2005 à 15h
55e législature - 4e année - 9e session - 50e séance

M 1573-A
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la motion de MM. André Reymond, Robert Iselin, Yvan Galeotto, Jacques Baud, Gilbert Catelain, Georges Letellier en vue d'un changement dans le tracé du trafic motorisé à la place de Cornavin

Débat

M. André Reymond (UDC). Quand on prend connaissance du rapport du Conseil d'Etat, permettez que l'UDC soit un peu déçue. Lorsqu'on voit, dans les remarques générales, le Conseil d'Etat souligner que la situation à la place Cornavin s'est arrangée depuis la fin des travaux... Heureusement qu'elle s'est arrangée et qu'il n'en est pas autrement !

J'aimerais rappeler quel est le problème de la circulation sur la place Cornavin. L'UDC n'est pas d'accord avec ce rapport. Lors de son discours de Saint-Pierre, le Conseil d'Etat s'était engagé à ce que la complémentarité entre transports publics et transports privés soit respectée, ce qui n'est pas le cas.

Je profite de cette occasion pour rappeler qu'il n'est pas tout à fait normal qu'un arrêt de transports publics ne se trouvant que sur une seule voie de circulation bloque la circulation privée. Je fais cette remarque en fonction des travaux qui seront effectués à la rue de la Servette pour la construction du tram.

Bon, il y aura certainement des inconvénients et, une fois que ces travaux seront terminés, il y aura - comme indiqué dans ce rapport - une amélioration. Mais j'aimerais tout de même rappeler le problème: comment les automobilistes vont-ils arriver au centre-ville depuis le Bouchet avec tous ces nouveaux travaux ? Il y a le tram de la Servette, mais après il y en aura d'autres. Vous savez que je suis convaincu du transport par rail, mais l'UDC se fait du souci pour le transport privé. Quand on pense que plus de 40 000 automobiles arrivent à Genève pour travailler, c'est un vrai problème. En situation de travaux permanents, nous aimerions bien avoir la garantie du Conseil d'Etat qu'il sera toujours possible de circuler à Genève par le biais des transports privés.

Le Grand Conseil prend acte de ce rapport.

La présidente. Nous traiterons conjointement les points 105 et 57, car ce dernier est inscrit pour la dix-neuvième fois à notre ordre du jour !