Séance du
jeudi 23 octobre 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
12e
session -
73e
séance
IU 1493
M. Rémy Pagani (AdG). Mon interpellation s'adresse à l'ensemble du Conseil d'Etat et concerne la manifestation qui a précisément lieu en ce moment dans la cour de l'Hôtel de Ville. (Brouhaha sur les bancs de l'Entente. Claquements de pupitres.)Cette manifestation vise à dénoncer les conditions de travail et de rémunération qui sont faites au personnel de la Fondation des services d'aide et de soins à domicile.
Ce personnel est majoritairement constitué de femmes qui produisent un travail important, notamment auprès des personnes âgées. Elles sont relativement mal rémunérées. Cette manifestation élargit le débat qui a été lancé par la police au sujet des rémunérations dans l'administration. Ce débat va s'amplifier quand il s'agira de discuter du budget.
Toujours est-il qu'un effort a été fait ces derniers temps en ce qui concerne les bas salaires, notamment les salaires des classes 6 à 8. Une pétition est déposée en ce moment, qui réclame la revalorisation de ces basses classes. Un gros travail a été entrepris et des études qui ont été faites en ce qui concerne les basses classes à l'hôpital, notamment les nettoyeurs. On a proposé des formations pour accéder à des classes relativement mieux rémunérées, ce qui a été fait.
Je demande au Conseil d'Etat quelle procédure il entend mener en ce qui concerne les basses classes en général. De manière plus précise, quelle politique le Conseil d'Etat entend-il mener par rapport à cette catégorie de femmes qui sont dans des situations précaires? On nous dit en effet que 60% des employées de ce secteur travaillent à temps partiel et ont des responsabilités familiales uniques.