Séance du
jeudi 13 décembre 2001 à
17h
55e
législature -
1re
année -
3e
session -
9e
séance
IU 1160
M. Rémy Pagani (AdG). Ce n'est pas moins de quatre interpellations que je vais présenter. (Brouhaha.)Vous vous ennuyez, c'est pour mettre un peu d'ambiance dans cette assemblée !
Le président. Monsieur Pagani, n'exagérez pas, je vous accorde six minutes, mais pas plus !
M. Rémy Pagani. J'en profite, car bientôt nous allons être censurés sur cette question ! Comme passablement de députés, j'ai reçu une lettre, un e-mail, d'une personne qui s'est émue du fait que les électrochocs se pratiquaient encore dans certains hôpitaux psychiatriques vaudois.
Dans cette lettre, il est fait référence à une possibilité qu'a le canton de Genève d'envoyer des malades dans le canton de Vaud.
Mes questions s'adressent au Conseil d'Etat et, plus particulièrement, à M. Unger.
Cette pratique subsiste-t-elle encore? Des malades sont-ils effectivement envoyés dans le canton de Vaud pour subir ce traitement indigne, car, comme vous le savez ou non, l'article 5 de la Déclaration universelle des droits de l'homme interdit ce genre de pratique. Je vous le cite: «Nul ne sera soumis à la torture ni à des traitement cruels, inhumains ou dégradants.»
Quelle est la politique générale du canton de Genève sur cette question? Des électrochocs sont-ils encore pratiqués dans notre canton? Si non, des patients sont-ils envoyés dans d'autres cantons, voire dans des pays avoisinants?