Séance du
jeudi 16 mars 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
6e
session -
11e
séance
IU 837
M. Rémy Pagani (AdG). Ma dernière interpellation concerne les placards dorés dans notre administration. J'avais entendu dire, avant d'être député, qu'un certain nombre de personnes, dans notre République, profitaient d'une sorte de statut privilégié, du fait de leurs bons offices à la tête de notre administration.
A l'époque, je ne savais pas qui profitait de ce genre de privilège, mais il est arrivé à mes oreilles que l'ex-directrice du service du tuteur général, notamment, bénéficiait d'un tel statut privilégié, avec le salaire y afférent, tout en n'accomplissant aucune tâche ou des tâches tellement hypothétiques que tout le monde se demandait de quoi était fait son quotidien. Cette personne est toujours au sein du département.
Mais il y a pire encore. Pour contrer ce genre de pratique, les bancs d'en face avaient proposé d'engager ces hauts fonctionnaires avec des contrats de droit privé. Or, j'ai appris dernièrement que la directrice de l'office de la jeunesse, qui est engagée sous contrat de droit privé, pourrait être licenciée - selon les méthodes proposées par les partis des bancs d'en face et que je réprouve par ailleurs - et qu'elle cherchait, bien évidemment, à négocier son départ.
Ma question est la suivante : qu'entend faire le gouvernement et, notamment, Mme Brunschwig Graf, pour mettre un terme à cette pratique des placards dorés, de manière sociale bien évidemment, en reclassant les gens, non pas dans des pseudo-travaux de recherche sur la conscience des groseilles dans le Haut-Valais, mais dans le privé, pour qu'ils soient encore utiles à la collectivité.