Séance du
jeudi 22 octobre 1998 à
17h
54e
législature -
1re
année -
12e
session -
40e
séance
IU 551
M. Christian Brunier (S). Aujourd'hui, les salariés les plus modestes des hôpitaux crient leur colère et je crois que nous allons bientôt les entendre sous nos fenêtres. Malgré la crise financière actuelle de l'Etat, on peut tout de même les comprendre. Ils - et souvent elles - font un travail pénible, éprouvant, parfois humiliant, ils ne gagnent pas très bien leur vie et, ces dernières années, ils ont vu leurs conditions de travail se dégrader sensiblement. Or ces personnes exercent une mission extrêmement importante dans les établissements hospitaliers. Ces petites mains, comme certains journalistes les qualifient, sont indispensables au bon fonctionnement de notre système de santé.
De ce fait, que compte faire le gouvernement pour répondre à leurs préoccupations ? N'est-il pas temps d'abolir la classe 4 pour permettre à ces personnes d'accéder enfin à la classe 6 de l'échelle des traitements de l'Etat ?
Le Le président. Mesdames et Messieurs, le président du Conseil d'Etat me prie de demander aux interpellants de bien préciser à qui s'adresse leur interpellation urgente. D'avance, merci.