Séance du
vendredi 12 juin 1998 à
17h
54e
législature -
1re
année -
9e
session -
27e
séance
IU 503
M. Gérard Ramseyer, président du Conseil d'Etat. Monsieur le député, la réponse à votre interpellation urgente se trouve dans l'article du 14 mai 1998 du quotidien «Le Matin» signé Marie-France Boillat. Mais peut-être y avez-vous puisé votre question...
Le SAN était bien déficitaire ainsi que l'atteste l'analyse de l'évolution des résultats de 1991 à 1995. Je vous renvoie au tableau qui figure dans le rapport de la commission des finances du 27 septembre 1996. Il suffit de lire les rapports de gestion du Conseil d'Etat, en particulier celui de 1997, pour comprendre que les résultats du SAN relèvent de la recherche constante et diversifiée d'une maîtrise des coûts, de gain de productivité - du service technique notamment - grâce à une planification plus pointue et à la mise en oeuvre d'outils de travail et de procédures plus performants.
Pour citer quelques exemples de gains : 200 000 F concernant le rendement des mauvais payeurs; 260 000 F dans la productivité du service technique; 350 000 F dans le service des permis de circulation; 100 000 F par une gestion rigoureuse des achats.
Par ailleurs, il est parfaitement excessif de prétendre quatre ans plus tard que le personnel aurait été humilié. Personne ne l'a rendu responsable des mauvais résultats. Par contre a été dénoncée la lourdeur du système étatique empêchant la mise en oeuvre des moyens nécessaires.
L'analyse de l'évolution des résultats a été communiquée à tous les membres du personnel. La meilleure réponse à cette soi-disant humiliation est donnée par la direction du SAN qui pratique depuis plus de deux ans une politique des ressources humaines d'ouverture, de dialogue et de respect de la personne. Un de ses trois objectifs permanents est la qualité de vie au travail, l'accomplissement de chacune et chacun dans sa fonction, comme indiqué noir sur blanc dans le rapport de gestion du Conseil d'Etat 1996.
Monsieur le député, le personnel et la direction du SAN vous invitent à ne plus rouler les yeux braqués sur votre rétroviseur !
Cette interpellation urgente est close.