Séance du
jeudi 2 mars 2023 à
17h
2e
législature -
5e
année -
10e
session -
60e
séance
PL 13190-A
Premier débat
Le président. Nous passons à notre deuxième urgence, que nous traitons en catégorie II, trente minutes. Je cède la parole à la rapporteuse de majorité, Mme Francine de Planta.
Mme Francine de Planta (PLR), rapporteuse de majorité. Merci, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs les députés, la commission des travaux s'est réunie le 6 décembre 2022 afin d'étudier le PL 13190 «ouvrant un crédit d'étude de 17 600 000 francs en vue de la construction du centre des sciences physiques et mathématiques de l'Université de Genève».
Mesdames et Messieurs, il est à rappeler que l'université déploie son campus urbain et historique au coeur du canton. Un grand plan de développement du campus est aujourd'hui discuté dans le contexte d'investissements massifs pour l'enseignement supérieur, ceci pour préparer l'université de demain. Ce développement devrait nous amener à une université plus verte, plus vibrante et prête à faire face aux défis de ce siècle.
Historiquement, la faculté des sciences est établie le long de la rive droite de l'Arve. Aujourd'hui, faute de place suffisante sur le site, des pans entiers de la recherche ont pris place dans des bâtiments plus ou moins proches, n'appartenant pas à l'Etat et qui sont donc loués. Le pôle d'excellence en mathématiques et physique est une priorité pour l'Université de Genève. Inutile de vous rappeler que deux prix Nobel et deux médailles Fields ont été récemment attribués à des chercheurs de l'université. Par ailleurs, le nombre d'étudiants est passé de 12 000 à 18 000 en quinze ans.
Le bâtiment de physique, qui date de 1950, ne permet plus aux chercheurs de remplir leur mission. Le projet se déploie sur le bord de l'Arve, où il y a plusieurs locaux provisoires, certains datant des années 60, qui ne remplissent plus les normes environnementales actuelles. Ces bâtiments seront donc détruits. Il est aujourd'hui proposé de construire un édifice sur ce site pour accueillir le pôle mathématiques et physique. L'ancien bâtiment, inscrit à l'inventaire, sera rénové et va accueillir des chercheurs qui actuellement se trouvent dans des locaux loués. Ce projet ouvre également pour le quartier des voies vers l'Arve.
Le périmètre défini suite à des études préliminaires, qui se situe le long de l'Arve, est propriété de l'Etat, et en zone 2, à savoir pour les habitats, commerces et activités tertiaires, avec un gabarit de 24 mètres de hauteur au maximum. Ces études ont confirmé que le programme de l'Université de Genève trouvait place sur cette parcelle.
Il est vrai, Mesdames et Messieurs, qu'il faudra obtenir une dérogation sur les 24 mètres. L'idée est de respecter le gabarit côté habitations et d'y déroger côté Arve de manière équivalente à la hauteur de la tour de la RTS. Des ouvertures piétonnes sur le quartier seront possibles, avec aussi l'aménagement d'une esplanade. Celle-ci ainsi que la création d'espaces verts s'inscrivent pleinement dans la volonté de l'université de favoriser la mobilité douce.
Inutile de vous dire, Mesdames et Messieurs, que ce bâtiment répondra aux standards THPE: il sera équipé de panneaux solaires thermiques pour couvrir 50% des besoins en eau chaude sanitaire, et s'agissant de la chaleur, le quartier est bien situé, puisqu'il bénéficie de GeniLac. Mesdames et Messieurs, ces locaux seront exemplaires d'un point de vue énergétique et écologique.
Je terminerai en vous disant que l'estimation globale de l'opération est de 280 millions: cela comprend le concours, les équipements mobiles, les équipements informatiques, les divers imprévus ainsi que les charges salariales. Mesdames et Messieurs, il faut aller vite: l'idée est de lancer un concours en 2023, de déposer la demande d'autorisation en 2025, un projet de loi d'investissement en 2026, pour un début des travaux en 2027. Enfin, sur l'investissement de 280 millions, une partie sera cofinancée par une fondation genevoise et par la Confédération.
Pour toutes ces raisons, je vous recommande, comme la majorité de la commission, de réserver un accueil favorable et positif à ce beau projet. Je vous remercie.
M. Rémy Pagani (EAG), rapporteur de minorité. Je m'étonne toujours: d'un côté, on se rend compte que nos concitoyennes et concitoyens apprécient de moins en moins la densification de notre canton - je pense au quartier de l'Etang, par exemple, et à d'autres lieux qui sont stigmatisés. C'est à tel point qu'une initiative - dite «Pic-Vert» - est en traitement dans notre commission, qui vise à permettre aux communes, aux citoyens et aux propriétaires de bloquer le développement effectif de notre canton avec un système prétendument démocratique.
Tout à coup, on se dit, alors que... Je n'ai rien contre le développement de la Genève universitaire, bien au contraire. Mais on nous a montré des projets: il est question de construire au bord de l'Arve une nouvelle tour, du même type que celle de la télévision ! Alors on change un peu les données, on fait des triangles au lieu de rectangles; toujours est-il que c'est une nouvelle tour de la télévision, et la rapporteuse de majorité a au moins eu l'honnêteté de reconnaître qu'il faudra une dérogation, parce qu'on va passer de 24 mètres à plus de 100, dans une zone qui, je vous le rappelle, est destinée à l'activité commerciale. Les voisins immédiats se feront un malin plaisir d'opposer un recours et de liquider ce projet, parce qu'ils ont les moyens juridiques, du point de vue de la zone comme de celui de la protection des rives de l'Arve - de la protection des rives de l'Arve, j'insiste -, de le faire exploser.
On va mettre 17 millions, soit. On nous dit: «On va prendre contact avec les voisins, les amadouer» - enfin, on ne le dit pas comme ça, mais c'est tout comme - «et puis, pour finir, ils ne feront pas de recours.» Mais attendez, les habitants de la Jonction sont les premiers à contester la densification de leur quartier, à faire en sorte que les préaux d'écoles... Allez vous promener dans celui de l'école du Mail ou dans d'autres: ils sont saturés d'élèves, saturés d'élèves ! Et on veut en rajouter !
Mesdames et Messieurs, pour l'instant, j'en resterai à ça: ces 17 millions, c'est comme si on les prenait - je suis désolé de le dire à Mme de Planta - puis les jetait par la fenêtre. Même s'il y a un bon concours, si on dit aux architectes... Parce qu'évidemment, il faut placer des mètres carrés d'espaces de travail, et le meilleur architecte, le meilleur bureau n'arrivera pas à mettre ce programme dans un immeuble qui respecte les normes. Donc de fait, on va tout droit dans le mur, malheureusement. Et du point de vue du gouvernement, on donne encore une fois l'image de vouloir développer notre canton tous azimuts, comme pour la parcelle des Vernets, comme le plan localisé Praille-Acacias, comme l'Etang, comme Pont-Rouge, et j'en oublie forcément. Après, on s'étonne que nos concitoyennes et concitoyens utilisent n'importe quel argument pour bloquer des PLQ, proposer des initiatives qui vont dans le sens de bloquer effectivement le développement du canton ! Je vous remercie de votre attention.
M. François Lefort (Ve). Sur ce crédit d'étude de 17 600 000 francs pour la construction du centre des sciences physiques et mathématiques, tout le monde est d'accord, même l'infime minorité représentée par M. Pagani. Il est d'accord ! Il s'accorde avec nous, la majorité, sur la nécessité de ce crédit d'étude pour ce nouveau centre universitaire...
Une voix. Pas du tout !
M. François Lefort. Mais si, Monsieur Pagani, vous êtes d'accord ! Vous le savez très bien, vous nous l'avez dit ! (Rires.) Ce n'est pas contre le centre de mathématiques et de physique que vous vous élevez, c'est contre la hauteur du bâtiment.
Revenons-en au sujet. Ce nouveau centre universitaire améliorera bien sûr les conditions d'enseignement et de recherche pour les collaborateurs de l'université, mais pas seulement: ce projet améliorera aussi le paysage, l'environnement de cet ensemble scientifique qu'il forme avec Sciences II. C'est aussi l'amélioration du climat du quartier: les esquisses que nous avons vues montrent une végétalisation intense de tout le quartier. Il y aura enfin la réduction drastique de la circulation, avec même la possibilité de la supprimer totalement sur le boulevard d'Yvoy. Les rives de l'Arve feront l'objet d'une protection accrue.
M. Pagani est donc d'accord avec l'essence du projet; il n'est pas d'accord sur la hauteur du bâtiment, c'est une chose, il n'est pas d'accord surtout sur la méthode: il désire que l'association des habitants soit entendue en commission sur ce projet de crédit d'étude. C'est la demande qu'il nous refera: il va nous proposer le renvoi en commission, que nous refuserons.
Nous ne sommes pas d'accord avec la méthode qu'il propose. Ce crédit d'étude doit être voté pour qu'il y ait étude, justement: le processus sera alors lancé et l'association des habitants sera entendue, mais pas seulement, car d'autres parties sont intéressées à ce projet. Pour que ces associations soient entendues, il faut que le crédit d'étude soit voté.
Nous refuserons donc le renvoi en commission que M. Pagani va certainement demander et voterons ce projet de loi. Merci.
M. Christian Flury (MCG). Mesdames et Messieurs les députés, chers collègues, ce projet de loi demande l'octroi d'un crédit de 17 600 000 francs pour l'étude de la construction d'un futur centre des sciences physiques et mathématiques de l'Université de Genève au quai Ernest-Ansermet. A ce titre, il est bon de nous rappeler que l'actuel bâtiment d'enseignement de la physique date des années 1950 et qu'au fil des années, compte tenu de l'augmentation du nombre d'étudiants, il est devenu exigu et ne répond plus aux besoins actuels en matière d'enseignement de cette branche.
S'agissant de l'enseignement des mathématiques et de la physique, Genève est devenu un pôle d'excellence: ses professeurs et chercheurs ont été auréolés de deux prix Nobel, assortis de médailles Fields pour les mathématiques. Il est de notre devoir de permettre la poursuite du rayonnement de notre université dans ces domaines, de leur mettre à disposition un bâtiment et des laboratoires du dernier cri.
Ce crédit permettra d'étudier, de concert avec la Ville de Genève, la construction d'un édifice d'un gabarit de 24 mètres de hauteur, moyennant une petite dérogation dans les règles d'aménagement du territoire. Il sera labellisé THPE 2000W, raccordé au chauffage structurant à distance, ultérieurement à GeniLac, et doté de panneaux solaires sur la toiture couvrant la moitié de ses besoins en eau chaude sanitaire. Ce nouveau bâtiment constituera assurément un élément majeur du futur campus universitaire de l'Arve, campus dont des modèles nous présentent un quai Ernest-Ansermet entièrement piéton, une magnifique occupation des bords de l'Arve. Cela devrait parler notamment à nos amis du côté des Verts, et aussi à Ensemble à Gauche.
Pour toutes ces raisons, le groupe MCG vous invite, Mesdames et Messieurs les députés, à voter ce crédit d'étude qui aurait largement mérité d'être examiné aux extraits. Je vous remercie.
M. Serge Hiltpold (PLR). L'avantage de siéger dans ce parlement depuis 2009, c'est qu'on peut en faire un peu l'histoire. Je remercie mon collègue Patrick Saudan, qui rappelle la genèse de ce crédit d'étude. A l'époque, c'était un texte PLR, le projet de loi 11410, dont le rapport de majorité avait été rédigé par notre collègue architecte Bénédicte Montant. Ce crédit d'étude, le tout premier, demandait 500 000 francs et a été voté à l'unanimité: même Ensemble à Gauche - enfin, je ne sais pas s'ils étaient là, ou plus là, ou encore là - l'avait soutenu. La faisabilité a donc déjà été examinée dans cette première étude d'impact. Et maintenant, après ce vote de 2016, on se retrouve en 2023 à faire pratiquement le même débat, mais avec un programme beaucoup plus établi: on demande un montant considérable - mais tout à fait dans les clous - de 17 millions pour réaliser ces bâtiments de physique et de mathématiques.
Les conclusions sont les mêmes, Monsieur Pagani: des entraves, des recours, des tracasseries sont le lot de chaque projet de construction. Celui-ci, pour la faculté des sciences, sera comme les autres, il sera défendu comme les autres, il passera comme les autres, avec des difficultés comme les autres. Objectivement, dans ce parlement, seul Ensemble à Gauche a voté contre ce crédit. Il faut arrêter de tergiverser avec tous ces arguments ! On pourrait passer directement au vote et soutenir ce projet, en relevant que de nouveau, grâce à certaines fondations et à certains privés, on arrive à monter des projets dans le cadre de partenariats constructifs, en bonne intelligence; c'est une grande chose. Merci, Monsieur le président.
M. Stéphane Florey (UDC). Pour clarifier le vote UDC, puisque j'ai malheureusement dû m'absenter au moment du vote en commission: nous soutiendrons bien évidemment ce crédit d'étude, qui justement n'est qu'un crédit d'étude. Vu la vétusté des bâtiments actuels, il est important de soutenir ce projet afin qu'on bénéficie d'un bâtiment offrant des conditions d'étude acceptables, qui correspondent - c'est pour moi le plus important - aux normes de sécurité actuelles, et aussi aux normes environnementales, puisque les vieux locaux sont un gouffre énergétique. Nous soutiendrons donc ce projet de loi et vous invitons à faire de même. Je vous remercie.
M. Jacques Blondin (PDC). L'avantage de prendre la parole parmi les derniers, c'est qu'il n'est pas nécessaire de répéter ce qui a été présenté dans le cadre de l'excellent rapport de majorité quant à la genèse de ce projet et aux chiffres qui l'émaillent. Il aurait en effet été indiqué de faire passer cet objet aux extraits, tant la commission a été convaincue par les arguments.
Puisqu'il faut quand même apporter une pierre à l'édifice, je reviens sur la remarque de M. Pagani: effectivement, le bâtiment sera de la hauteur de celui de la télévision. Ce n'est pas rien, mais le budget d'étude est là pour examiner ces questions: on nous a clairement dit qu'avant de dépenser 280 millions, les calculs seraient faits en bonne et due forme, avec les habitants du quartier, pour garantir les percées de lumière essentielles bien évidemment pour ceux qui se trouveront derrière le bâtiment.
Je ne veux pas rallonger le débat. Le parti démocrate-chrétien vous invite, comme la majorité de la commission, à soutenir ce projet de loi indispensable. Merci.
Mme Amanda Gavilanes (S). Etant la dernière, je ne vais pas refaire le débat, tout comme mon préopinant. Le parti socialiste soutiendra également ce crédit d'étude, car il nous semble indispensable de donner un signal fort à l'Université de Genève, une université qui a fait notre fierté à maintes reprises ces dernières années, avec des prix Nobel, avec une médaille Fields. Il faut donc à présent donner aux chercheuses et aux chercheurs qui font la haute valeur de cette université les moyens de travailler dans des conditions aussi excellentes que l'est leur travail. Merci.
Le président. Merci, Madame la députée. Je passe la parole à M. le rapporteur de minorité pour deux minutes.
M. Rémy Pagani (EAG), rapporteur de minorité. Merci, Monsieur le président. Par parenthèse, je remercie M. Lefort d'être mon perroquet - un mauvais perroquet: il prétend des choses que je n'ai jamais dites. C'est nouveau, c'est une nouvelle stratégie des députés, de prendre la parole après un autre et de falsifier... C'est remarquable ! Ça fait longtemps que je siège dans cet hémicycle, mais c'est nouveau, ça vient de sortir ! Merci, Monsieur Lefort ! En tout cas, vous étiez très mauvais dans votre prestation.
A la liste d'Union populaire et à Ensemble à Gauche, nous ne sommes pas opposés au déploiement de l'université: nous sommes opposés à ce déploiement-là. J'ai l'impression d'être toujours un rabat-joie... (Commentaires.) ...parce que je vois les processus dans lesquels on s'engage, suite à quoi on dépense des millions, pour dire après: «Ah, mais on n'a pas pu... A Genève, il y a trop d'embûches ! Il faut supprimer des contraintes !» Non, Mesdames et Messieurs ! On est là pour être le plus intelligents possible, j'espère, et pour voir si les projets sont réalisables ! Or, malheureusement, je vous le dis, pour 21 000 mètres carrés, mandatez n'importe quel bureau d'étude, que ce soient des bureaux internationaux, du genre... enfin, je ne vais pas citer de noms, pour ne pas faire du mal à certains, mais en tout cas, personne n'arrivera à placer, à 24 mètres à la corniche, 21 000 mètres carrés, à respecter les normes de la zone de fond plus la protection des rives de l'Arve !
Je vous rappelle que quand M. Moutinot a fait construire le bâtiment provisoire, il s'est engagé - j'étais présent ici - à rendre le terrain à la population pour un parc, parce que c'était, historiquement, un parc. Or aujourd'hui, on nous dit: «Non, mais attendez, on va piétonniser le boulevard d'Yvoy»...
Le président. Il vous faut conclure, Monsieur le député.
M. Rémy Pagani. ...un boulevard très important. Tout ça est falsifié, comme M. Lefort a falsifié mon intervention. Je vous remercie pour votre attention. (Commentaires.)
M. Serge Dal Busco, conseiller d'Etat. Quand on parle en tout dernier, on a évidemment encore moins de choses à dire si les arguments ont été excellemment présentés par la très grande majorité de cette assemblée, et en particulier par la rapporteuse de majorité. Mais je voudrais quand même évoquer deux éléments.
Monsieur Pagani, il faut maintenant qu'on étudie ce projet, qu'on entre dans la phase de concours; c'est un concours à grande échelle que l'on va pouvoir entreprendre si ce parlement vote ce crédit d'étude. Dans ce cadre-là, bien évidemment, il faudra veiller à ce qu'en particulier les habitants et les gens qui fréquentent ce quartier puissent être représentés dans le jury. Mais ce projet, Monsieur Pagani, n'est pas encore établi ! On va faire appel à l'intelligence professionnelle et collective de mandataires, et il se pourrait - j'en suis, quant à moi, intimement convaincu - que l'issue du concours apporte une réponse tout à fait satisfaisante. Oui, en effet, il faut une dérogation à cette sacro-sainte limite de 24 mètres, mais on verra bien ce à quoi ces études vont aboutir. Il faut maintenant qu'elles puissent être menées, il ne faut plus tergiverser. (Remarque.)
D'ailleurs, je me permets d'exprimer un tout petit peu d'étonnement: je vous ai connu dans d'autres fonctions, Monsieur Pagani, et il me semblait que vous étiez beaucoup plus volontaire, voire très... (Remarque.) En l'occurrence - vous avez raison -, quand on est dans un exécutif, il ne faut pas toujours trop s'encombrer de précautions, il faut avancer. Je suis quand même un peu étonné de cette posture aujourd'hui.
Deuxième élément: certains d'entre vous l'ont dit, il faut se réjouir que pour assurer à l'avenir la notoriété et le rayonnement de notre université, de notre alma mater, des privés s'engagent de manière tout à fait remarquable aux côtés des pouvoirs publics, de l'Etat de Genève. Je voulais le relever ici. Merci de votre attention.
Le président. Merci, Monsieur le conseiller d'Etat. Nous pouvons à présent voter sur ce projet de loi.
Mis aux voix, le projet de loi 13190 est adopté en premier débat par 81 oui contre 7 non et 2 abstentions.
Le projet de loi 13190 est adopté article par article en deuxième débat.
Mise aux voix, la loi 13190 est adoptée en troisième débat dans son ensemble par 82 oui contre 7 non et 2 abstentions (vote nominal).