Séance du
vendredi 26 avril 2013 à
15h30
57e
législature -
4e
année -
7e
session -
42e
séance
P 1831-B
Débat
M. Jean Romain (R). J'ai lu avec attention le rapport du Conseil d'Etat et ce rapport est de nature en partie seulement à me satisfaire. Rappelez-vous ce que nous avons dit hier concernant le budget: tout le monde réclamait une sorte de modification structurelle du budget. Il est bien possible que pour la prochaine législature ce soit le mot «simplification» qui soit la clé de cette modification structurelle: simplification de beaucoup de choses, mais aussi simplification de l'enseignement, du DIP.
Or cette simplification, clé de la prochaine législature, qui proposera certainement aussi non pas une soustraction, mais une réorganisation, se fera au collège de Genève non pas en supprimant des options, mais en mettant ensemble des options - c'est le principe des options liées - de façon que nous puissions réduire la possibilité des offres faites aux élèves.
Je ne suis pas sûr qu'en supprimant l'option musique et en la proposant sur une seule rive uniquement nous allions dans cette direction-là. Le plus légitime aurait été d'avoir un collège qui offre l'option musique sur la rive droite et un autre collège sur la rive gauche, de manière à respecter cet équilibre.
Je salue de toute façon le fait que le département de l'instruction publique a pris à bras-le-corps une réforme de l'application genevoise de l'ORM - j'en reparlerai tout à l'heure, puisqu'il s'agit de l'ordonnance fédérale sur la reconnaissance des certificats de maturité - et je pense que si nous voulons une simplification, si nous voulons donner à tout le monde la même chance, nous devons retravailler cette façon de voir selon le principe des options liées. J'aurai abondamment l'occasion d'y revenir. Je vous remercie.
M. Pascal Spuhler (MCG). Mesdames et Messieurs les députés, effectivement, je peux faire miens également les propos de M. Jean Romain: même si l'effectif de l'option musique au collège Voltaire a un peu diminué, on peut regretter que la répartition de l'option musique ne se fasse pas sur les deux rives.
J'ajouterai une petite remarque au passage: dans la réponse du Conseil d'Etat, on nous parle d'un effectif «entre 600 et 900 élèves seulement» et d'«une grande proximité des établissements entre eux, dans un réseau de transport dense et efficace». Pour le moment, le réseau des transports publics dense et efficace... J'ai un peu de peine à adopter cette réponse. Effectivement, pour certaines options proches l'une de l'autre, on peut admettre que le réseau des transports publics puisse aider à effectuer les déplacements, mais j'en reviens à cette option musique pour dire qu'il est regrettable de ne pas en bénéficier sur les deux rives.
Le président. Merci, Monsieur le député. La parole n'étant plus demandée, il est pris acte de ce rapport.
Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la pétition 1831.