Séance du
jeudi 26 janvier 2012 à
17h
57e
législature -
3e
année -
4e
session -
18e
séance
RD 915
Le président. Je vous informe que nous avons reçu la lettre de démission... (Brouhaha.)
Des voix. Chut !
Le président. Je vous informe que nous avons reçu la lettre de démission de Mme Céline Amaudruz de son mandat de députée, avec effet à l'issue de la présente séance. Je prie M. le député Droin de bien vouloir nous lire ce courrier 3025.
Le président. Le Grand Conseil prend acte de cette démission.
Elue en 2009 sur la liste de l'UDC, Mme Céline Amaudruz a siégé au Grand Conseil pendant plus de deux ans. Au cours de son mandat, elle a participé aux travaux des commissions de l'enseignement, des affaires sociales, ad hoc Justice 2011, législative et judiciaire. En plénière, elle est notamment intervenue sur des objets ayant trait à l'organisation judiciaire, à l'organisation de la police et à la sécurité.
Outre sa charge de députée, Mme Amaudruz préside la section genevoise de l'UDC depuis août 2010.
C'est notamment pour se consacrer à sa nouvelle fonction de conseillère nationale que Mme Amaudruz quitte notre Grand Conseil. Nous formons tous nos voeux pour la suite de ses activités, notamment à Berne, et lui remettons, fidèles à la tradition, un stylo souvenir. (Le président descend de l'estrade, embrasse Mme Céline Amaudruz et lui remet le stylo souvenir. Applaudissements.)
La parole est à M. le député Stéphane Florey.
M. Stéphane Florey (UDC). Madame la députée, chère collègue, chère Céline, votre arrivée dans ce parlement fit souffler un vent de fraîcheur à la senteur de renouveau incarnant la nouvelle jeunesse politique genevoise que vous représentez. Très vite à l'aise dans ce parlement en intervenant promptement dès vos premières séances, vous rameniez l'ensemble de ce parlement à la triste réalité, et vous aviez raison. Comme vous le disiez, nous ne sommes pas au pays des Bisounours.
Outre les motions et projets de lois que vous avez déposés sur vos sujets de prédilection, à savoir la sécurité et l'immigration, vous avez également montré votre amour immodéré pour nos amis à quatre pattes, non pas canidés mais équidés, en déposant une résolution adoptée à l'unanimité, contribuant, soyez-en certaine, à la sauvegarde de notre haras national d'Avenches. Il nous restera également le souvenir de vos éclats de rire impromptus, capables d'égayer les plus ennuyeux de nos débats.
Elue successivement députée, conseillère municipale et conseillère nationale, tout cela en moins de deux ans, vous avez rapidement compris que, pour être encore plus efficace, l'on ne peut pas être à la fois au four et au moulin, d'où votre choix de nous quitter ce soir. Avec votre départ, c'est Genève qui perd une bonne politicienne; mais c'est aussi Genève qui gagne, car vous saurez représenter dignement et efficacement notre canton au Conseil national.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter tout le meilleur pour la suite de vos aventures politico-bernoises et à vous remercier du travail fourni pendant ces deux années passées en votre compagnie, avant de vous citer une dernière fois dans l'une de vos répliques préférées, qui met tout le monde à l'aise quand on n'a plus rien à dire: «Voilà, voilà, voilà, voilà...» Merci, Madame la députée, merci, Céline, et bon vent ! (Applaudissements. Mme Céline Amaudruz embrasse M. Stéphane Florey.)