Séance du
vendredi 18 septembre 2009 à
14h
56e
législature -
4e
année -
11e
session -
62e
séance
M 1579-A
Débat
Mme Janine Hagmann (L). Cette motion, comme vous l'avez vu, Mesdames et Messieurs les députés, était signée uniquement par des personnes du sexe féminin, ce qui est assez étonnant pour être relevé. Il n'y avait aucune volonté de féminisme excessif, mais au moment où nous avons signé cette motion - je faisais partie des signataires - il nous semblait qu'il y avait probablement un déficit de transmission des valeurs données à ce canton par des femmes illustres. Si bien que, maintenant, je tiens à remercier le Conseil d'Etat d'avoir accédé à l'invite de cette motion, en donnant des noms de femmes à certains collèges. Je pense que la voie a été tracée. Cette voie, j'espère qu'elle aura une répercussion, Mesdames et Messieurs les députés - je dis surtout «Mesdames» - le 11 octobre, et je me tiens les pouces pour que l'on montre que des motions de ce genre ne constituent pas un élément de combat excessif, mais de pédagogie, dans le but d'améliorer la situation des femmes dans cette enceinte.
M. Charles Beer, conseiller d'Etat. Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les députés, je dirai deux mots fort rapidement, d'abord pour m'excuser du retard avec lequel nous répondons. En effet, les rapports sur les motions prennent trop de temps, et nous sommes régulièrement en décalage, ce dont je vous prie de m'excuser. Le deuxième élément est que le plus important, je crois, reste la capacité de prendre en compte le message d'une motion, surtout lorsqu'il est lancé par plusieurs partis, même si c'est uniquement de la part de femmes. (Remarque.) Je pense que cela dénote une belle unanimité de ce Grand Conseil, probablement au-delà du cercle des motionnaires.
Les deux bâtiments du postobligatoire qui ont été ouverts récemment portent les noms d'Aimée Stitelmann et d'Ella Maillart, figures qui méritaient effectivement d'être reconnues pour des engagements, des apports fort différents, et qui sont restées trop longtemps ignorées.
J'aimerais dire - c'est pour cela que je prends la parole - qu'il y a régulièrement, comme vous le savez, des questions par rapport aux cycles d'orientation. En ce qui concerne ces derniers, je suis un défenseur du principe selon lequel ces bâtiments ne portent pas de nom de personnages illustres, qu'ils soient du reste de sexe masculin ou de sexe féminin. Nous préférons des noms de lieux, des noms en rapport avec la géographie. Je pense que c'est un point essentiel, et je profitais de la réponse à cette motion pour l'affirmer.
Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 1579.