Séance du
vendredi 3 avril 2009 à
15h
56e
législature -
4e
année -
7e
session -
37e
séance
P 1671-A
Débat
Mme Virginie Keller (S). Je suis surprise que des rapports qui n'ont pas fait l'unanimité en commission soient agendés aux extraits, mais c'est moi qui ai manqué d'attention dans la préparation des travaux.
Les trois pétitions sur lesquelles nous avons à nous prononcer aujourd'hui et qui ont été traitées par la commission de l'enseignement concernent les conditions de travail des enseignants dans différents domaines, notamment la question de l'encadrement. Dans la dernière - la P 1671 - il est question du postobligatoire, et il a été très intéressant de pouvoir constater en commission que, dans le postobligatoire, toutes les conditions de travail ne sont pas égales. En effet, si l'on compare les conditions de travail au Collège de Genève, dans les classes d'apprentissage, à l'Ecole de culture générale ou encore à l'Ecole de commerce, on voit qu'il existe une certaine disparité dans les moyens d'encadrement à disposition. On nous a notamment fait part du problème que rencontrent aujourd'hui les classes d'apprentissage, qui ont d'autant plus besoin de bons encadrements au niveau éducatif et scolaire. De nombreux élèves ont des problèmes en français et en maths, et ces jeunes nécessitent donc un bon encadrement; or on trouve fréquemment dans ces classes des taux de 24 à 25 élèves, ce qui, du point de vue du parti socialiste, est inadmissible.
C'est pour cette raison que les socialistes ont voté contre le dépôt de ces trois pétitions sur le bureau du Grand Conseil et ont demandé leur renvoi au Conseil d'Etat. Ces pétitions demandent toutes que l'on fasse attention et que notre parlement tienne compte des moyens d'encadrement dans l'enseignement à divers niveaux. Cela rejoint un peu la discussion que nous avons eue hier soir au sujet des classes bilingues, s'agissant des moyens et des priorités qu'on avait aujourd'hui pour l'école.
Mises aux voix, les conclusions de la commission de l'enseignement, de l'éducation et de la culture (dépôt de la pétition 1671 sur le bureau du Grand Conseil à titre de renseignement) sont adoptées par 26 oui contre 22 non.