Séance du
vendredi 13 juin 2008 à
17h
56e
législature -
3e
année -
9e
session -
49e
séance
RD 746
La présidente. Nous avons reçu de notre collègue, M. Christophe Berdat, sa lettre de démission de son mandat de député qui prendra effet à l'issue de cette séance. Je prie Mme la secrétaire de bien vouloir lire ce courrier 2635.
La présidente. ll est pris acte de cette démission. Je remercie Mme la secrétaire de sa lecture et je donne la parole à M. Ivan Slatkine.
M. Ivan Slatkine (L). A l'instar de la Suisse à l'Eurofoot, ta présence parmi nous aura été de trop courte durée. Contrairement à notre équipe nationale, tu as marqué de nombreux buts, transformant ton passage au sein de notre Grand Conseil en victoire. Durant quinze mois, tu as montré, par la qualité de ton travail, ton intelligence, ton sérieux, tes grandes connaissances des sujets politiques, tant cantonaux que nationaux, et, surtout, ton attachante personnalité.
Tes fonctions de secrétaire général du parti libéral suisse nous ont permis d'avoir au sein de notre groupe un esprit rompu à l'art de la politique fédérale et tu as toujours pu nous éclairer avec pertinence sur les positions prises à Berne et les particularités parfois étranges de notre politique cantonale.
Durant cette longue année où tu auras siégé parmi nous, tu as suivi les travaux de la commission des affaires sociales et de l'enseignement et tu as fait un bref passage à la commission de réexamen en matière de naturalisation.
Toujours en phase avec nos valeurs, tu as défendu avec passion les notions qui nous sont chères, comme celle de la responsabilité, de la liberté et de la défense d'un Etat à dimension humaine, garant des libertés fondamentales et de l'équilibre social.
J'ai eu l'occasion de te connaître, cher Christophe, alors que nous étions étudiant à HEI, passant ensemble notre mémoire d'histoire et politique internationale. Passionné d'Europe et du pourtour méditerranéen, tu as su mettre à profit tes compétences et passions en politique. Cet engagement est remarquable et nous te remercions pour toutes ces heures passées à travailler pour l'intérêt général.
Aujourd'hui, tu t'en vas sous d'autres cieux pour des intérêts privés. Nous te souhaitons plein de succès dans tes nouvelles activités professionnelles et te remercions, cher Christophe, du travail accompli pour notre république. (Applaudissements.)