Séance du
vendredi 25 avril 2008 à
15h
56e
législature -
3e
année -
7e
session -
35e
séance
RD 700-A
Débat
M. Christian Brunier (S), rapporteur. Mesdames et Messieurs le députés, je veux dire quelques mots pour féliciter le service de la solidarité internationale, car nous avions voté dans ce parlement une motion pour essayer de fixer un peu des règles de transparence, notamment au niveau de l'argent investi dans la solidarité internationale. Il faut dire que le service en question a fait de gros efforts, alors qu'il a peu de moyens: ce ne sont que quelques personnes, qui se donnent énormément, et elles ont vraiment amélioré la lisibilité, pour les députés, des sommes consacrées à la solidarité internationale. Et pour cela, on peut les féliciter.
J'ai deux petits regrets quand même. Le premier se rapporte à des sommes qui concernent davantage le culturel que la solidarité internationale, mais qui sont encore imputée dans ce budget-là. Lorsqu'un festival de cinéma consacre par exemple une édition au cinéma japonais, je ne suis pas sûr que l'encouragement à ce dernier soit une priorité de la solidarité internationale à Genève... Donc là, je pense qu'on pourrait trouver une meilleure solution et que cela passe dans un budget purement culturel, même si l'on sait que les moyens financiers de la culture à Genève - au niveau du canton, bien entendu - sont relativement limités.
J'ai un second regret - qui revient régulièrement. Vous vous souvenez de ce qu'il y a quelques années une grande majorité de ce parlement, au-delà des clivages politiques habituels, avait voté pour consacrer 0,7% du budget de fonctionnement à la solidarité internationale. On pensait qu'une cité comme Genève, symbole international des droits de l'Homme, de la paix, de la solidarité internationale, pouvait bien consacrer cela. Eh bien, on en est encore très - très ! - loin. Je vous rappelle que ce parlement avait d'ailleurs refusé d'aller pas à pas, en disant: «On va tout de suite au 0,7%»... On est aujourd'hui entre 0,2 et 0,3% environ. L'effort doit donc être un peu plus important ! Consacrer 30 à 40 millions à la solidarité internationale serait bien la moindre des choses pour la capitale des droits de l'Homme que veut être Genève.
Le Grand Conseil prend acte du rapport de commission RD 700-A.