Séance du vendredi 30 novembre 2007 à 15h30
56e législature - 3e année - 2e session - 8e séance

M 1735-A
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la motion de Mmes et MM. Michel Forni, Claude Aubert, Ariane Reverdin, Sophie Fischer, Christian Brunier, Alain Charbonnier, Laurence Fehlmann Rielle, Brigitte Schneider-Bidaux, Ariane Wisard-Blum, Jacques Jeannerat, Patricia Läser, Véronique Schmied, Caroline Bartl Winterhalter, Eric Ischi, Eric Stauffer : Aides-soignant-e-s : pour le maintien de la formation

Débat

M. Eric Stauffer (MCG). Je sais que nous sommes en procédure d'extraits, donc je vais être bref, pour respecter les us et coutumes. Néanmoins, j'aimerais dire qu'il a fallu que la gauche et le MCG se mobilisent pour ces aides-soignantes, puisque nous avions découvert qu'il y en avait 280 qui étaient au chômage. Notre conseiller d'Etat Pierre-François Unger a réagi aussi - mais je pense qu'il prendra la parole après pour le confirmer - pour réintégrer dans le circuit des aides-soignantes ces 280 chômeurs.

Ce que je voulais dire en conclusion, c'est qu'il est important, lorsqu'on fait l'exercice - et certains partis poussent à cela - de l'ouverture des frontières et du respect des accords de libre circulation, de bien faire attention à ne pas laisser des résidents genevois sur le carreau, comme ce fut le cas pour les aides-soignantes. Evidemment que, lorsqu'on ouvre les frontières, on va toujours trouver des personnes compétentes et diplômées, puisque le système de formation français est définitivement meilleur que le genevois et la reconnaissance des diplômes... Et on a laissé sur le carreau pas moins de 280 aides soignantes.

Aujourd'hui, nous réagissons: il y a cette motion pour maintenir la formation et pour leur faire obtenir un certificat fédéral de capacité sur deux ans. C'est une très bonne chose et, en tout cas en ce qui concerne notre mouvement, le MCG, nous continuerons à défendre tous les résidents genevois afin qu'ils retrouvent au plus vite un emploi, puisque la dignité commence par un bon travail.

M. Alain Charbonnier (S). C'est juste pour ne pas laisser dire n'importe quoi à M. Stauffer. D'abord, cette motion émane de toute la commission de la santé, et pas seulement du MCG et de la gauche. C'est important ! Ensuite, ce ne sont pas des aides-soignantes au chômage, ce sont des aides-soignantes qui sont en emploi mais ne sont pas qualifiées. Enfin, cette formation n'est pas un CFC, c'est une attestation, qui est pour l'instant cantonale, mais va devenir fédérale d'ici à deux ans. Cette attestation permettra à ces aides-soignantes d'être qualifiées et de faire éventuellement, par la suite, un CFC d'aides-soignantes en soins communautaires. Monsieur Stauffer, essayez d'être un petit peu plus juste dans vos déclarations !

M. Pierre Kunz (R). Je voulais juste vous faire remarquer qu'il ne fallait pas laisser M. Stauffer dire n'importe quoi, mais comme M. Charbonnier l'a fait avant moi, je renonce.

Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 1735.