Séance du
jeudi 29 novembre 2007 à
17h
56e
législature -
3e
année -
2e
session -
6e
séance
RD 717
La présidente. Nous avons reçu de notre collègue, M. André Reymond, sa lettre de démission de son mandat de député, avec effet à l'issue de cette séance. Je prie Mme la secrétaire de bien vouloir lire ce courrier 2531.
La présidente. Il est pris acte de cette démission.
M. André Reymond a participé aux travaux de notre parlement pendant plus de six ans. Il a été élu sur la liste du parti de l'Union démocratique du centre en 2001, puis réélu en 2005.
Il a notamment siégé dans les commissions du logement, des transports, de l'énergie, de l'environnement, de la grâce et des naturalisations.
En 2003, il a présidé les commissions des pétitions et des affaires communales, régionales et internationales.
Le Bureau a également pu compter sur sa participation pendant deux ans en tant que membre en 2002 et 2003.
Prolixe dans le dépôt d'interpellations urgentes et de questions écrites, André Reymond s'est surtout intéressé aux questions de sécurité, des transports et des finances publiques. Nul doute qu'il suivra avec attention, à Berne, la question de la troisième voie CFF, sujet de l'une de ses interpellations en 2006.
Nous formons tous nos voeux pour la suite de son action sous la Coupole fédérale et lui remettons le traditionnel stylo souvenir. (Applaudissements. La présidente descend de l'estrade, embrasse M. Reymond et lui remet le stylo.)
M. Philippe Guénat (UDC). Cher André, après les éloges de Mme la présidente et ceux qui sont récemment parus dans la presse sous la plume de M. Pascal Décaillet, notre légende vivante du tube cathodique genevois, la tâche de te glorifier ne m'est que plus ardue.
Avec ton départ de ce Grand Conseil, que tu affectionnais tant, c'est une page de l'histoire de notre groupe qui se tourne. En effet, tu faisais partie de la vieille garde de notre parti, dont tu étais, avec ton sourire éclatant et légendaire de représentant en assurance, tour à tour le coach, le négociateur, le confident, voire le médiateur.
Après ton élection à ce Grand Conseil en 2001 et ta réélection en 2005, tu as pris le temps de former la relève, dont plusieurs d'entre nous ce soir faisons partie. Tu as, avec ton vice-président Christo Ivanov, dirigé avec tact et brio notre parti de l'UDC ces deux dernières années. Ta brillante élection au Conseil national en 2003, superbement confirmée cette année encore, prouve bien ta valeur et ta popularité. Les nombreux voyages à l'étranger que tu as entrepris, pour ne citer que ceux au Canada, dont tu te sens si proche, aux Indes, au Moyen-Orient et en Asie, afin d'expliquer le fonctionnement de notre démocratie, ont permis à beaucoup de comprendre que Genève est vraiment une république qui embrasse avec courage et lucidité notre XXIe siècle. Et c'est bien pour cela que tu as été par deux fois appelé à siéger au conseil de l'Association des Suisses à l'étranger.
Tu nous quittes pour mieux te concentrer sur tes dossiers bernois, pour défendre avec tes camarades de parti les valeurs en lesquelles nous croyons, et faire entendre haut et clair, avec tes collègues des autres partis et tendances politiques, la voix de Genève.
Il est cocasse de constater que toi qui as passé tant de temps dans les wagons des CFF, tu vas être remplacé par un conducteur de train, notre futur collègue Stéphane Florey, qui va - je l'admets, le jeu de mots est facile - prendre le train en marche de cette législature !
Merci, André Reymond, et au revoir ! (Applaudissements.)
La présidente. Je vous informe que la première vient-ensuite, Mme Nelly Hartlieb, a renoncé à son mandat par courrier du 7 mai 2007. De ce fait, le deuxième vient-ensuite est M. Stéphane Florey.