Séance du jeudi 29 novembre 2007 à 17h
56e législature - 3e année - 2e session - 6e séance

La séance est ouverte à 17h, sous la présidence de Mme Loly Bolay, présidente.

Assistent à la séance: MM. Laurent Moutinot, Robert Cramer, Pierre-François Unger et François Longchamp, conseillers d'Etat.

Exhortation

La présidente. Mesdames et Messieurs les députés, prenons la résolution de remplir consciencieusement notre mandat et de faire servir nos travaux au bien de la patrie qui nous a confié ses destinées.

RD 723
Hommage à M. MARTIN Georges, député de 1968 à 1980, décédé

La présidente. Nous avons appris avec peine le décès de M. Gorges Martin, député dans notre Grand Conseil de 1968 à 1980 sur les bancs du parti radical.

Il entra au Grand Conseil en 1968 comme premier vient-ensuite, en remplacement de M. François Revaclier. Georges Martin a été réélu en 1969, 1973 et 1977, avant de démissionner en 1980, afin de se consacrer davantage à sa fonction de conseiller administratif et maire de sa commune de Collonge-Bellerive.

Au moment de son départ, M. Martin laissait l'image d'un homme courtois, ouvert et toujours disposé au dialogue.

A sa famille nous redisons toute notre sympathie dans ce moment de douleur.

Pour honorer la mémoire de M. Georges Martin, je vous prie, Mesdames et Messieurs les députés, d'observer un instant de silence. (L'assemblée, debout, observe une minute de silence.)

Personnes excusées

La présidente. Ont fait excuser leur absence à cette séance: MM. Charles Beer, président du Conseil d'Etat, David Hiler et Mark Muller, conseillers d'Etat, ainsi que Mme et MM. Guillaume Barazzone, Luc Barthassat, Christian Brunier, René Desbaillets, Jacques Follonier, Louis Serex et Ariane Wisard-Blum, députés.

Procès-verbal des précédentes séances

La présidente. Le procès-verbal de la session des 15 et 16 novembre 2007 a été adressé à tous les chefs de groupe. Le point 17 - E 1528 - a été traité le vendredi 16 novembre, et non le jeudi 15 novembre comme indiqué par erreur. N'ayant fait l'objet d'aucune autre remarque, le procès-verbal est adopté avec cette modification.

Discussion et approbation de l'ordre du jour

La présidente. La liste des projets de lois renvoyés sans débat a été déposée sur vos places. Je vais vous l'énoncer. Il vous est proposé de renvoyer ces projets de lois dans les commissions suivantes:

Projet de loi du Conseil d'Etat sur l'occupation des eaux publiques (L 2 10) (PL-10168)

à la commission de l'environnement et de l'agriculture;

Projet de loi du Conseil d'Etat accordant une indemnité de 1'896'960F à la Société des Mouettes Genevoises Navigation SA (SMGN) pour l'année 2008 (PL-10169)

à la commission des finances;

Projet de loi du Conseil d'Etat modifiant la loi sur les augmentations annuelles dues aux membres du personnel de l'Etat ainsi que sur la progression de la prime de fidélité (B 5 17) (PL-10170)

à la commission des finances;

Projet de loi de MM. Eric Stauffer, Roger Golay, Sébastien Brunny modifiant la Constitution de la République et canton de Genève (A 2 00) (Conseiller d'Etat; incompatibilités avec les chambres fédérales) (PL-10167)

à la commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil.

La discussion immédiate est-elle demandée sur l'un de ces points ? Tel n'est pas le cas. Ces projets de lois sont donc renvoyés dans les commissions précitées.

M. Ivan Slatkine (L). Le groupe libéral demande l'urgence pour le point 134 de notre ordre du jour, soit le rapport PL 10106-A modifiant la loi pénale genevoise.

Mis aux voix, le traitement en urgence du rapport PL 10106-A est adopté par 51 oui contre 18 non.

La présidente. Ce point sera traité vendredi à 17h.

Mme Lydia Schneider Hausser (S). En raison de l'acceptation de cette urgence, j'ai l'avantage de vous soumettre également une demande d'urgence pour les points 137 et 140, à savoir la M 1793 et la R 548, qui sont liés à cette problématique de la mendicité à Genève.

Mis aux voix, le traitement en urgence de la proposition de motion 1793 est adopté par 59 oui contre 7 non et 4 abstentions.

Mis aux voix, le traitement en urgence de la proposition de résolution 548 est adopté par 60 oui contre 8 non et 2 abstentions.

La présidente. Ces points seront traités vendredi à 17h.

Je vous rappelle que, tout de suite après les points initiaux, nous débuterons nos travaux avec les points 14, 15 et 49.

RD 717
Hommage à M. REYMOND André, député démissionnaire

La présidente. Nous avons reçu de notre collègue, M. André Reymond, sa lettre de démission de son mandat de député, avec effet à l'issue de cette séance. Je prie Mme la secrétaire de bien vouloir lire ce courrier 2531.

Courrier 2531

La présidente. Il est pris acte de cette démission.

M. André Reymond a participé aux travaux de notre parlement pendant plus de six ans. Il a été élu sur la liste du parti de l'Union démocratique du centre en 2001, puis réélu en 2005.

Il a notamment siégé dans les commissions du logement, des transports, de l'énergie, de l'environnement, de la grâce et des naturalisations.

En 2003, il a présidé les commissions des pétitions et des affaires communales, régionales et internationales.

Le Bureau a également pu compter sur sa participation pendant deux ans en tant que membre en 2002 et 2003.

Prolixe dans le dépôt d'interpellations urgentes et de questions écrites, André Reymond s'est surtout intéressé aux questions de sécurité, des transports et des finances publiques. Nul doute qu'il suivra avec attention, à Berne, la question de la troisième voie CFF, sujet de l'une de ses interpellations en 2006.

Nous formons tous nos voeux pour la suite de son action sous la Coupole fédérale et lui remettons le traditionnel stylo souvenir. (Applaudissements. La présidente descend de l'estrade, embrasse M. Reymond et lui remet le stylo.)

M. Philippe Guénat (UDC). Cher André, après les éloges de Mme la présidente et ceux qui sont récemment parus dans la presse sous la plume de M. Pascal Décaillet, notre légende vivante du tube cathodique genevois, la tâche de te glorifier ne m'est que plus ardue.

Avec ton départ de ce Grand Conseil, que tu affectionnais tant, c'est une page de l'histoire de notre groupe qui se tourne. En effet, tu faisais partie de la vieille garde de notre parti, dont tu étais, avec ton sourire éclatant et légendaire de représentant en assurance, tour à tour le coach, le négociateur, le confident, voire le médiateur.

Après ton élection à ce Grand Conseil en 2001 et ta réélection en 2005, tu as pris le temps de former la relève, dont plusieurs d'entre nous ce soir faisons partie. Tu as, avec ton vice-président Christo Ivanov, dirigé avec tact et brio notre parti de l'UDC ces deux dernières années. Ta brillante élection au Conseil national en 2003, superbement confirmée cette année encore, prouve bien ta valeur et ta popularité. Les nombreux voyages à l'étranger que tu as entrepris, pour ne citer que ceux au Canada, dont tu te sens si proche, aux Indes, au Moyen-Orient et en Asie, afin d'expliquer le fonctionnement de notre démocratie, ont permis à beaucoup de comprendre que Genève est vraiment une république qui embrasse avec courage et lucidité notre XXIe siècle. Et c'est bien pour cela que tu as été par deux fois appelé à siéger au conseil de l'Association des Suisses à l'étranger.

Tu nous quittes pour mieux te concentrer sur tes dossiers bernois, pour défendre avec tes camarades de parti les valeurs en lesquelles nous croyons, et faire entendre haut et clair, avec tes collègues des autres partis et tendances politiques, la voix de Genève.

Il est cocasse de constater que toi qui as passé tant de temps dans les wagons des CFF, tu vas être remplacé par un conducteur de train, notre futur collègue Stéphane Florey, qui va - je l'admets, le jeu de mots est facile - prendre le train en marche de cette législature !

Merci, André Reymond, et au revoir ! (Applaudissements.)

La présidente. Je vous informe que la première vient-ensuite, Mme Nelly Hartlieb, a renoncé à son mandat par courrier du 7 mai 2007. De ce fait, le deuxième vient-ensuite est M. Stéphane Florey.

RD 719
Rapport oral de la Commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil sur la compatibilité de la/du remplaçant-e de M. REYMOND André, député démissionnaire
Rapport oral de M. Olivier Jornot (L)

M. Olivier Jornot (L), rapporteur. Mesdames et Messieurs les députés, la commission des droits politiques a examiné hier, 28 novembre, la candidature de M. Stéphane Florey, qui est conducteur aux TPG et exerce les fonctions officielles suivantes: conseiller municipal de Lancy et membre de la commission administrative de la Fondation officielle de la jeunesse. Aucune de ces nobles tâches ne tombant sous le coup des incompatibilités de l'article 74 de notre constitution, M. Florey pourra prêter serment.

Le Grand Conseil prend acte de ce rapport oral.

La présidente. M. Florey prêtera donc serment ce soir, à 20h30.

Liens d'intérêts de M. Stéphane Florey (UDC)

CFC d'étancheur, conducteur TPG

Conseil municipal de Lancy

Commission administrative de la Fondation officielle de la jeunesse

Correspondance

La présidente. Vous avez trouvé sur vos places l'énoncé de la correspondance reçue par le Grand Conseil. Cet énoncé figurera au Mémorial.

Dispositif complet de l'arrêt du Tribunal fédéral admettant le recours de M. JEANMAIRET Yves contre la décision du Grand Conseil du 18 mai 2006 déclarant partiellement valide l'initiative populaire IN 128 "15'000 logements pour sortir Genève de la crise" (Copie transmise à la Commission législative et à la Commission de l'aménagement, pour information) (Voir correspondance C 2247, C 2254, C 2259, C 2293, C 2325, C 2367, C 2388 et C 2505) (C 2529)

Lettre de M. HILTPOLD Hugues annonçant sa démission du Grand Conseil avec effet au 30 novembre 2007 (C 2530)

Lettre de M. REYMOND André annonçant sa démission du Grand Conseil (C 2531)

Lettre de M. CREUTZ Helmut, membre du Groupe social du Conseil des Anciens de Genève, concernant l'initiative 125 "Pour une meilleure prise en charge des personnes âgées en EMS" (voir correspondance C 2445) (C 2532)

Lettre de M. HODGERS Antonio, député, à Mme BOLAY Loly, présidente du Grand Conseil, annonçant sa démission pour le vendredi 30 novembre à l'issue de la séance de 17h (C 2533)

Courrier de l'ASLOCA, de la Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS) et de Patrimoine Suisse (Section Genève) au Grand Conseil concernant le projet de loi 10088 sur la surélévation des immeubles modifiant la LCI du 14 avril 1988 (L 5 05) (avec annexe) (Transmis à la Commission de l'aménagement) (C 2534)

Réponse du Conseil d'Etat à la procédure de consultation fédérale concernant la révision de l'ordonnance relative à la taxe pour l'assainissement des sites contaminés (OTAS) (C 2535)

Lettre de Pro Mente Sana concernant le PL 9627 - B Conseil d'administration de l'hôpital (voir point 49 de l'ordre du jour) (C 2536)

Lettre de M. GOLAY Roger, chef du groupe MCG à Mme BOLAY Loly, Présidente du Grand Conseil, concernant le courriel de Madame Maria Anna Hutter du 26.11.2007 et la séance plénière du Grand Conseil du 16 novembre 2007, dérive anti-démocratique et totalitaire de ce Parlement; ouverture d'une enquête après de graves événements (C 2537)

M. Roger Deneys (S). Je demande que soit lu le courrier de Pro Mente Sana concernant le conseil d'administration de l'Hôpital, lorsque nous aborderons le point 49, soit le rapport PL 9627-B sur la loi modifiant la loi sur les établissements publics médicaux (LEPM) (K 2 05).

La présidente. Etes-vous soutenu ? C'est le cas, le courrier 2536 sera donc lu au moment où nous traiterons le point 49.

Mme Françoise Schenk-Gottret (S). Je demande la lecture du courrier 2534 de l'ASLOCA, de la Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS) et de Patrimoine Suisse (Section Genève), relatif au projet de loi 10088 sur la surélévation des immeubles.

La présidente. Vous êtes soutenue. Madame la secrétaire, je vous prie de bien vouloir donner lecture de ce courrier 2534.

Courrier 2534

M. Roger Golay (MCG). Je propose la lecture de la lettre 2537, relative à la dérive antidémocratique et totalitaire de ce parlement, et à l'ouverture d'une enquête après de graves événements.

La présidente. Monsieur le député, je regrette mais vous n'êtes pas soutenu.

Annonces et dépôts

La présidente. Les pétitions suivantes, parvenues à la présidence, sont renvoyées à la commission des pétitions:

Pétition concernant la construction d'un hangar agricole à l'entrée du village de Presinge (P-1648)

Pétition pour l'annulation de l'autorisation de construction d'un bar discothèque (P-1649)

Par ailleurs, la commission des pétitions nous informe qu'elle désire renvoyer les pétitions suivantes:

Pétition pour des effectifs garantissant le maintien des prestations du Service de protection des mineurs (P-1644)

à la commission de l'enseignement et de l'éducation;

Pétition : Non à la fermeture du service des paraplégiques à Beau-Séjour (P-1645)

à la commission de la santé.

Enfin, nous avons reçu la réponse du Conseil d'Etat à la question écrite suivante:

Réponse du Conseil d'Etat à la question écrite de M. Bernard Annen : Examen médical des automobilistes septuagénaires (Q-3559-A)

Réponse du Conseil d'Etat Q 3559-A

IUE 483-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Pierre Kunz : Les SIG veulent augmenter le prix de l'électricité ; quelques éclaircissements complémentaires svp (Question 1)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 483-A

IUE 484-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Pierre Kunz : Les SIG veulent augmenter le prix de l'électricité ; quelques éclaircissements complémentaires svp (Question 2)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 484-A

IUE 485-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Pierre Kunz : Les SIG veulent augmenter le prix de l'électricité ; quelques éclaircissements complémentaires svp (Question 3)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 485-A

IUE 486-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Pierre Kunz : Les SIG veulent augmenter le prix de l'électricité ; quelques éclaircissements complémentaires svp (Question 4)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 486-A

IUE 487-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Dans l'affaire SIG - Le Conseil d'État a-t-il été trompé par un de ses membres, ou nos institutions sont-elles en panne ? (Question 1)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 487-A

IUE 488-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Dans l'affaire SIG - Le Conseil d'État a-t-il été trompé par un de ses membres, ou nos institutions sont-elles en panne ? (Question 2)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 488-A

IUE 489-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Dans l'affaire SIG - Le Conseil d'État a-t-il été trompé par un de ses membres, ou nos institutions sont-elles en panne ? (Question 3)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 489-A

IUE 490-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Dans l'affaire SIG - Le Conseil d'État a-t-il été trompé par un de ses membres, ou nos institutions sont-elles en panne ? (Question 4)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 490-A

IUE 491-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Etablissements publics autonomes ou agences de tourisme luxueuses sur le dos des citoyens ! (Question 1)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 491-A

IUE 492-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Etablissements publics autonomes ou agences de tourisme luxueuses sur le dos des citoyens ! (Question 2)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 492-A

IUE 493-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Etablissements publics autonomes ou agences de tourisme luxueuses sur le dos des citoyens ! (Question 3)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 493-A

IUE 494-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Etablissements publics autonomes ou agences de tourisme luxueuses sur le dos des citoyens ! (Question 4)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 494-A

IUE 495-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : Etablissements publics autonomes ou agences de tourisme luxueuses sur le dos des citoyens ! (Question 5)

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 495-A

IUE 496-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Christian Brunier : Davantage de sécurité sur le quai de Cologny

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 496-A

IUE 497-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de Mme Michèle Ducret : Recours des frontaliers sur l'égalité des déductions dans le prélèvement de l'impôt à la source

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 497-A

IUE 498-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Eric Stauffer : A cause de la légèreté d'un de ses membres, la confiance est rompue avec le Conseil d'Etat !

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 498-A

IUE 499-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de Mme Emilie Flamand : Pistes cyclables à Collonge-Bellerive : qu'est-ce qu'on attend ?

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 499-A

IUE 500-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Alain Charbonnier : Cahier de revendications des sages-femmes aux HUG

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 500-A

IUE 501-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de M. Claude Marcet : Circulation/mobilité à Genève, la "chienlit" augmente de jour en jour, sans pilote dans l'avion pour ne serait-ce que tenter d'enrayer les dérives catastrophiques constatées depuis des lustres par tous les Genevois

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 501-A

IUE 502-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de Mme Ariane Wisard-Blum : Education routière... mais que fait-on à l'école?

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 502-A

IUE 503-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de Mme Ariane Wisard-Blum : Prévention routière pour les jeunes

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 503-A

IUE 504-A
Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente écrite de Mme Ariane Wisard-Blum : Vision zéro ou zéro vision

Annonce: Session 01 (novembre 2007) - Séance 4 du 16.11.2007

Cette interpellation urgente écrite est close.

IUE 504-A

PL 9628-B
Rapport de la Commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil chargée d'étudier le projet de loi de Mme et MM. Jean Rémy Roulet, Pierre Weiss, Alain Meylan, Blaise Matthey, René Desbaillets, Jean-Claude Dessuet, Pierre Ducrest, Christian Luscher, Beatriz de Candolle, Blaise Bourrit, Renaud Gautier, Ivan Slatkine et Claude Aubert modifiant la loi sur l'organisation des Services industriels de Genève (LSIG) (L 2 35) (2e et 3e débats)
Rapport de majorité de M. Jacques Jeannerat (R)
Rapport de minorité de Mme Emilie Flamand (Ve)
PL 9667-B
Rapport de la Commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil chargée d'étudier le projet de loi de Mme et MM. Pierre Kunz, Hugues Hiltpold, Jean-Marc Odier, Pierre Froidevaux, Michel Ducret, Gabriel Barrillier et Marie-Françoise de Tassigny modifiant la loi sur l'organisation des Services industriels de Genève (L 2 35)
Rapport de majorité de M. Jacques Jeannerat (R)
Rapport de minorité de Mme Emilie Flamand (Ve)
PL 9629-B
Rapport de la Commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil chargée d'étudier le projet de loi de Mme et MM. Jean Rémy Roulet, Pierre Weiss, Alain Meylan, Blaise Matthey, René Desbaillets, Jean-Claude Dessuet, Pierre Ducrest, Christian Luscher, Beatriz de Candolle, Blaise Bourrit, Renaud Gautier, Ivan Slatkine et Claude Aubert modifiant la loi sur les Transports publics genevois (LTPG) (H 1 55)
Rapport de majorité de M. Jacques Jeannerat (R)
Rapport de minorité de Mme Emilie Flamand (Ve)
PL 9627-B
Rapport de la Commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil chargée d'étudier le projet de loi de Mme et MM. Jean Rémy Roulet, Pierre Weiss, Alain Meylan, Blaise Matthey, René Desbaillets, Jean-Claude Dessuet, Pierre Ducrest, Christian Luscher, Beatriz de Candolle, Blaise Bourrit, Renaud Gautier, Ivan Slatkine et Claude Aubert modifiant la loi sur les établissements publics médicaux (LEPM) (K 2 05)
Rapport de majorité de M. Jacques Jeannerat (R)
Rapport de minorité de Mme Emilie Flamand (Ve)

Suite du deuxième débat

La présidente. Mesdames et Messieurs les députés, avant de reprendre nos travaux avec les points 14, 15 et 49, je souhaite vous faire une communication. Suite à la séance du 16 novembre dernier, je tiens, au nom du Bureau, à rappeler ici le serment que nous avons fait lors de notre entrée en fonction.

En effet, ce vendredi 16 novembre, nous avons donné une image catastrophique de la politique et fait preuve d'irrespect total envers nos institutions. Or j'attends de chacun et de chacune d'entre vous qu'il ou elle respecte, par son attitude en séance, tous les membres de ce parlement.

Il s'agit, d'une part, pour la majorité de respecter la minorité, en laissant cette dernière développer ses arguments sans perturber les orateurs. Et, d'autre part, j'attends de cette minorité qu'elle joue son rôle dans le débat sans faire une interprétation contraire à l'esprit de notre règlement, dans le seul but de bloquer nos travaux. Il y va de la crédibilité de ce parlement, dépositaire de l'autorité législative.

Par ailleurs, je tiens aussi à vous dire que, à l'avenir, je n'accepterai plus jamais aucune provocation ni aucune attitude indigne. Je serai ferme et appliquerai le règlement dans toute sa rigueur. Je vous remercie de votre attention. (Applaudissements.)

Je vous informe également qu'il sera répondu en temps et en heure, et point par point, à la lettre que nous avons reçue du Mouvement Citoyens Genevois.

Nous sommes donc dans le deuxième débat sur le rapport PL 9628-B, lors duquel il n'y aura pas de prise de parole. (Commentaire de M. Roger Golay.) Monsieur Golay, vous avez une proposition à faire ? Monsieur le député, vous avez reçu toute la procédure, vous devez donc savoir qu'il n'y a pas de prise de parole dans le deuxième débat, ainsi que cela a été voté avec la motion d'ordre le vendredi 16 novembre.

Nous sommes donc en deuxième débat, et je vous rappelle que nous n'allons parlementer, mais voter article par article. Nous en étions restés à l'article 7.

M. Roger Deneys (S). Suite à la séance de la dernière fois, je pense que l'on a bien vu que ce débat n'était pas sérieux. Je vous invite donc, et je ne vais pas m'étendre plus longtemps, à renvoyer ce projet de loi en commission, pour que les points qui n'ont pas été évoqués, notamment les questions de compétences des administrateurs, soient traités dans une commission...

La présidente. Monsieur le député, il n'y a pas de débat ! Vous avez formulé une demande, je vais donc la mettre aux voix.

M. Roger Deneys. Je ne veux pas débattre, je veux simplement expliquer pourquoi...

La présidente. Dans quelle commission souhaitez-vous que soit renvoyé ce projet de loi ? La commission ad hoc ? Qu'avez-vous demandé, Monsieur Deneys ?

M. Roger Deneys. Oui, la commission ad hoc.

Mis aux voix, le renvoi du rapport sur le projet de loi 9628 à la commission ad hoc est rejeté par 43 non contre 33 oui.

La présidente. Nous sommes donc toujours en deuxième débat, à l'article 7.

M. Eric Stauffer (MCG). Le groupe Mouvement Citoyens Genevois demande, suite à la proposition de M. Deneys, socialiste, le renvoi de ce texte à la commission de l'énergie, car il est clair que ce projet de loi n'est pas prêt à être débattu en plénière. Nous vous le demandons avec beaucoup de calme et de sérénité, et dans le respect des règles, comme nous l'avons toujours fait, y compris lors de la dernière séance du Grand Conseil... (Protestations.) Nous vous prions simplement d'économiser du temps et d'accepter ce renvoi en commission...

La présidente. Il n'y a pas de débat ! Je vais procéder au vote de votre proposition, mais je tiens à vous dire, Monsieur le député, que je n'accepterai pas à chaque virgule un renvoi en commission ! Vous êtes averti et j'appliquerai le règlement.

Mis aux voix, le renvoi du rapport sur le projet de loi 9628 à la commission de l'énergie et des Services industriels de Genève est rejeté par 45 non contre 33 oui.

La présidente. Nous sommes toujours à l'article 7. A l'alinéa 2, nous sommes saisis d'un amendement du groupe socialiste - plus précisément de MM. Roger Deneys et Alain Etienne et de Mme Laurence Fehlmann Rielle - que voici: «En collaboration avec les autres propriétaires, le Conseil d'Etat élabore le profil minimal de compétences auquel de nouveaux administrateurs doivent répondre pour pouvoir être désignés au sein du conseil d'administration.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 45 non contre 33 oui.

La présidente. Nous sommes saisis d'un deuxième amendement à l'article 7, alinéa 3, des mêmes auteurs. Je vous le lis: «Chaque entité qui désigne des représentants au sein du conseil d'administration doit rédiger une lettre de mission à l'intention de ses administrateurs.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 46 non contre 31 oui.

Mis aux voix, l'article 7 est adopté.

La présidente. Nous sommes à l'article 8, alinéa 3 (nouveau). Un amendement a été déposé par les mêmes auteurs, je vous le lis: «A l'exception des conseillers d'Etat en exercice, les membres du conseil d'administration des Services industriels ne peuvent siéger simultanément dans aucun autre conseil d'administration public ou privé, sauf par délégation du conseil d'administration des SIG.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 45 non contre 29 oui et 2 abstentions.

La présidente. Nous sommes à l'article 9 (nouvelle teneur), pour lequel nous sommes saisis d'un amendement de MM. Brunny et Stauffer, que voici: «1 Le conseiller d'Etat et le conseiller administratif de la Ville de Genève, membres du conseil d'administration, sont notamment chargés de faire rapport à leur autorité cantonale ou municipale sur la gestion des Services industriels et l'activité du conseil d'administration. 2 Abrogé.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 44 non contre 25 oui et 7 abstentions.

Mis aux voix, l'article 9 (abrogé) est adopté.

La présidente. A l'article 10, alinéa 1, nous sommes saisis d'un amendement du groupe MCG, dont je vous énonce la teneur: «Quel que soit leur mode de nomination, les membres du conseil d'administration sont nommés pour 4 ans et ne sont pas rééligibles.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 68 non contre 7 oui.

La présidente. A l'alinéa 2 de ce même article 10, nous sommes encore saisis d'un amendement du MCG: «Le mandat du conseiller d'Etat et celui du conseiller administratif de la Ville de Genève prennent fin de plein droit à l'expiration de leur charge publique.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 51 non contre 18 oui et 9 abstentions.

La présidente. Le MCG a également déposé un amendement à l'alinéa 3 de cet article 10, que voici: «La limite d'âge est celle fixée par la loi du 24 septembre 1965 concernant les membres des commissions officielles. Cette limite s'applique également au conseiller d'Etat et au conseiller administratif délégués.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 67 non contre 8 oui et 2 abstentions.

Mis aux voix, l'article 10, al. 2 (abrogé) et al. 3 (nouvelle teneur), est adopté.

La présidente. A l'article 15, alinéa 1, nous sommes saisis d'un amendement du Mouvement Citoyens Genevois, que je vous lis: «Le Conseil d'Etat désigne le président du conseil d'administration, lequel ne peut être ni un conseiller d'Etat, ni un conseiller administratif. Il le choisit, pour la durée de 4 ans, parmi les membres de ce conseil.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 55 non contre 18 oui et 2 abstentions.

La présidente. Le MCG a également déposé un amendement à l'alinéa 2 de ce même article 15: «Le conseil d'administration élit, pour la durée de 4 ans, son vice-président, qu'il choisit parmi ses membres.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 55 non contre 15 oui et 5 abstentions.

La présidente. Nous sommes à l'alinéa 4 de cet article 15, pour lequel le MCG a encore déposé un amendement, que voici: «La rémunération du président, du vice-président et des autres membres du conseil d'administration est déterminée par le Conseil d'Etat et le Grand Conseil.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 66 non contre 8 oui et 5 abstentions.

La présidente. Nous sommes en présence d'un autre amendement du MCG pour l'article 15, alinéa 4: «La rémunération du président, du vice-président, des autres membres du conseil d'administration et du conseil de direction est déterminée par le Conseil d'Etat et doit être approuvée par le Grand Conseil.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 65 non contre 8 oui et 5 abstentions.

La présidente. A l'article 15, alinéa 6 (nouveau), nous sommes saisis d'un amendement du groupe socialiste: «Tout administrateur recevant une indemnité forfaitaire supérieure à 50 000 F est tenu de reverser les jetons de présence perçus en tant que délégué des SIG dans d'autres conseils aux SIG.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 43 non contre 35 oui et 2 abstentions.

Mis aux voix, l'article 15, al. 1 et 4 (nouvelle teneur), est adopté.

La présidente. Nous sommes à l'article 16. A l'alinéa 2, lettre b) (nouvelle teneur), le MCG a déposé l'amendement suivant: «Il fixe les compétences du bureau du conseil d'administration et, sous réserve du président et du vice-président, élit les autres membres appelés à en faire partie. Il fixe également les compétences du comité de direction.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 71 non contre 8 oui et 2 abstentions.

La présidente. Nous sommes en présence d'un nouvel amendement du MCG pour cette même lettre b), que je vous lis: «Il fixe les compétences de l'ensemble de la direction générale.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 73 non contre 7 oui.

La présidente. A l'article 16, alinéa 2, lettre n), le MCG a encore déposé un amendement, que voici: «Il nomme et il peut révoquer le directeur général, les directeurs, ainsi que le personnel, sous réserve des attributions de la direction générale et du comité de direction et des dispositions du statut du personnel concernant le droit de recours.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 70 non contre 8 oui.

La présidente. Nous sommes maintenant à l'article 16, alinéa 2, lettre p), pour lequel nous sommes aussi saisis d'un amendement du MCG, dont je vous lis la teneur: «Il propose tous les appels de fonds destinés au financement des Services industriels.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 71 non contre 7 oui.

Mis aux voix, l'article 16, al. 2, lettres b) et n) (nouvelle teneur) et lettre d) (abrogée), est adopté.

La présidente. Sous chapitre III, à l'article 18, alinéa 1, nous sommes à nouveau saisis d'un amendement du MCG, que voici: «Le bureau du conseil d'administration (ci-après: le bureau) se compose au minimum d'un membre par parti siégeant au Grand Conseil, ainsi que du président et du vice-président du conseil d'administration qui en font partie de droit. Le nombre de membres doit obligatoirement être impair. Les membres du bureau sont désignés pour une période de 4 ans par ce conseil. Ils sont rééligibles deux fois de suite.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 62 non contre 9 oui et 7 abstentions.

La présidente. Le MCG a également déposé un amendement à l'article 18, alinéa 2, que je vous lis: «Le bureau est présidé par le président ou, à défaut, par le vice-président du conseil d'administration; en cas d'absence de l'un ou l'autre, la séance est reportée.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 70 non contre 8 oui.

La présidente. A l'article 18, alinéa 3, nous sommes une nouvelle fois en présence d'un amendement du MCG: «Le directeur général peut assister aux séances du bureau.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 53 non contre 21 oui.

La présidente. Nous sommes maintenant à l'article 18, alinéa 4, pour lequel ce même groupe a également déposé un amendement, que voici: «Le secrétariat du bureau est assumé par le secrétaire du conseil d'administration ou par un membre désigné par ce dernier.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 56 non contre 8 oui et 11 abstentions.

La présidente. A l'article 19, nous sommes en présence d'un amendement du groupe MCG. Je vous le lis: «1 Le bureau se réunit aussi souvent qu'il est nécessaire pour la bonne marche des Services industriels et l'exécution des affaires dont il est chargé. 2 Il est convoqué par le président ou, à son défaut, par le vice-président. 3 Il doit aussi être convoqué si deux de ses membres le demandent. 4 Il ne peut valablement délibérer que si une majorité des membres sont présents. A défaut, une nouvelle séance est convoquée. 5 Les décisions sont prises à la majorité des administrateurs présents. En cas d'égalité, la voix du président est prépondérante. 6 Les délibérations du bureau sont constatées par des procès-verbaux, avec mention des membres présents.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 54 non contre 8 oui et 14 abstentions.

La présidente. Nous sommes à l'article 20, pour lequel le MCG a déposé l'amendement suivant: «1 Les attributions du bureau sont définies par le conseil d'administration, conformément à l'article 16, alinéa 2, lettre b). 2 Le bureau a notamment pour attribution d'examiner les questions de gestion courante des affaires et de préparer les délibérations du conseil d'administration, les rapports, propositions et suggestions à lui présenter.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 56 non contre 10 oui et 13 abstentions.

Mis aux voix, l'article 20A, al. 1, 2 et 3 (nouvelle teneur), est adopté, de même que les articles 20B (nouvelle teneur) à 23A (nouveau).

La présidente. Nous sommes à l'article 25, où nous sommes saisis, à l'alinéa 3, d'un amendement du groupe socialiste - plus précisément de MM. Roger Deneys et Alain Etienne et de Mme Laurence Fehlmann Rielle - que voici: «Les rémunérations annuelles des membres du conseil d'administration, y compris le président du conseil, sont publiées intégralement et dans le détail (commissions, sous-commissions, plénières, études, etc.) dans les comptes.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 47 non contre 33 oui et 1 abstention.

Mis aux voix, l'article 34 (nouvelle teneur) est adopté.

La présidente. A l'article 40, nous sommes à nouveau en présence d'un amendement socialiste: «1 En collaboration avec le conseil d'administration en exercice et la direction des SIG, le Conseil d'Etat édicte tous les 4 ans un règlement comprenant la liste des indicateurs visant à mesurer annuellement la performance du conseil d'administration et à définir les critères d'insuffisance de résultat. 2 Le règlement des indicateurs de performance est publié annuellement dans la FAO. 3 Les résultats annuels de performance du conseil d'administration sont intégralement publiés dans les comptes des SIG. 4 Lorsque la performance du conseil d'administration se révèle insuffisante 3 années de suite, le conseil d'administration est dissous et les membres ayant siégé durant cette période ne peuvent le faire à nouveau, à l'exception du conseiller d'Etat en exercice.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 49 non contre 21 oui et 10 abstentions.

La présidente. Nous sommes saisis d'un nouvel amendement socialiste à l'article 42, alinéa 9, que je vous lis: «En dérogation... est prolongé jusqu'au 30 juin 2008.»

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 46 non contre 34 oui.

Mis aux voix, l'article 1 (souligné) est adopté, de même que l'article 2 (souligné).

La présidente. A l'article 3 (souligné), M. le rapporteur de majorité Jacques Jeannerat a déposé l'amendement suivant: «La présente loi entre en vigueur le lendemain de sa promulgation dans la Feuille d'avis officielle.»

Mis aux voix, cet amendement (création d'un article 3 souligné) est adopté par 48 oui contre 34 non.

Troisième débat

La présidente. Mesdames et Messieurs les députés, nous poursuivons avec les amendements qui ont été déposés pour le troisième débat. Vous pouvez à nouveau prendre la parole, comme cela a été convenu.

M. Ivan Slatkine (L). Je propose que, lors du vote des amendements en troisième débat, vous ne les relisiez pas intégralement, afin d'économiser de la salive et un peu de temps.

M. Alberto Velasco (S). Si je comprends bien, Madame la présidente, nous avons à présent trois minutes pour nous exprimer de façon générale, et, ensuite, à nouveau trois minutes pour les amendements. Est-ce bien cela ?

La présidente. Oui, Monsieur le député. Chaque groupe dispose maintenant de trois minutes. Comme vous, socialistes, êtes les auteurs de certains amendements, vous aurez ensuite à nouveau trois minutes pour vous exprimer sur ces derniers, comme cela a été prévu.

M. Alberto Velasco. D'accord, Madame la présidente, je vous prie donc de m'arrêter au bout de trois minutes ! (Rires.)

Mesdames et Messieurs les députés, les lois que nous sommes en train de voter aujourd'hui sont relativement graves, puisqu'elles vont faire éjecter de ces conseils d'administration une représentation populaire de notre Grand Conseil. Et la bêtise a été poussée à tel point que vous vous êtes prononcés tout à l'heure sur un amendement qui, s'il avait été adopté, aurait laissé l'entreprise des SIG sans conseil d'administration, c'est-à-dire que, suite à cela, l'ancien conseil n'aurait plus existé, sans pour autant qu'il y en ait un nouveau. Par conséquent, pendant trois ou six mois, l'entreprise se serait retrouvée sans conseil ! Bravo, c'est un amendement très intelligent !

A l'heure actuelle, nous l'avons vu, il y a des dérives de pouvoir dans ces entreprises - je l'ai moi-même vécu. Il existe par exemple des dérives quant à la mission des entreprises. On l'a vu au Grand Conseil ! En effet, ces conseils optent parfois pour des stratégies et votent des changements qui impliquent le Grand Conseil, on l'a expérimenté à plusieurs reprises. On a notamment pu voir l'attitude du Bureau par rapport à certains commissaires... Il y a deux poids deux mesures ! Alors que tous les administrateurs ont la même responsabilité, il y a des bureaux qui prennent, eux, les décisions. Ces problèmes existent !

Par ailleurs, si cette loi est adoptée, qu'en sera-t-il alors du fait que les administrateurs que vous avez nommés doivent rapporter à la commission de contrôle de gestion et celle des finances ? Il n'est rien mentionné à ce sujet dans ces projets de lois, comme il n'est absolument pas dit non plus quel sera le contrôle sur les salaires des hauts cadres de ces administrations. Par conséquent, il serait vraiment souhaitable qu'une commission ad hoc se charge de revoir tout cela, et c'est la raison pour laquelle, nous, socialistes, avons proposé à maintes reprises de réétudier ces projets comme il se doit.

D'autre part, notre collègue Gautier nous a gentiment envoyé par mail - en français, pas en latin - deux volumes sur la gouvernance, et je lui ai demandé s'il pensait que les administrateurs qui ont étudié ces projets de lois avaient lu ces ouvrages sur la gouvernance édités par l'OCDE, par ailleurs assez intéressants. La réponse est non ! Ils ont tellement bien travaillé qu'ils n'ont même pas fait référence à leur bible, celle de l'OCDE sur la gouvernance ! Par conséquent, Mesdames et Messieurs les députés, il faut se demander comment ces projets ont été menés à bien, parce que, en les lisant, on voit qu'il y a des problèmes ! Comment ce Grand Conseil va-t-il élire trois administrateurs pour les SIG ? Qui seront-ils ? Y aura-t-il un administrateur de gauche et deux de droite, ou l'inverse ? Ou encore trois du même bord ? Serez-vous représentés, Mesdames et Messieurs de l'UDC ? On l'ignore. Il reste donc dans ces projets toute une série d'interrogations qui font que leur application sera extrêmement délicate. Nous redemanderons donc le renvoi en commission ad hoc, pour que soit réalisé un projet-cadre sur les quatre établissements publics autonomes.

Une voix. Appel nominal !

Mis aux voix à l'appel nominal, le renvoi du rapport sur le projet de loi 9628 à la commission ad hoc est rejeté par 45 non contre 31 oui et 1 abstention.

Appel nominal

Mme Laurence Fehlmann Rielle (S). Je ne peux faire que répéter, peut-être sous une autre forme, ce qu'a dit mon collègue Alberto Velasco. Le travail que nous avons effectué il y a un mois, deux semaines, et encore aujourd'hui est totalement absurde, parce que nous prenons les problèmes par le petit bout de la lorgnette.

Par exemple, concernant l'un des amendements importants à ce projet de loi, à savoir celui portant sur l'article 6, relatif à la composition du conseil d'administration, vous n'avez fait que réduire cette composition et empêcher les députés d'éventuellement y siéger. Or les problèmes fondamentaux qui se posent maintenant aux établissements de droit public concernent la transparence, et pourtant vous avez refusé un des amendements à ce sujet, ce qui est assez regrettable.

Par ailleurs, on ne parle pas des questions de critères de rémunération, ni de la responsabilité légale des administrateurs, ni de la surveillance que doit exercer le Conseil d'Etat sur ces établissements. Ce sont donc des projets de lois non seulement absurdes, mais aussi très graves, parce qu'ils vont réintroduire une inégalité de traitement entre les partis politiques. En réalité, sous couvert de bonne gouvernance, la droite essaie d'opposer compétences et politique, et c'est tout simplement une façon de s'accaparer - je dis bien «s'accaparer», les postes dans ces conseils d'administration.

J'en veux pour preuve que, pour parer à ce problème, à cette diminution de la composition des conseils d'administration, certains députés de l'Entente ont déposé il y a quelques mois un projet de loi sur le financement des partis politiques. Et il était clairement dit dans l'exposé des motifs que c'était pour pallier le manque à gagner des partis politiques, puisque les conseils d'administration n'allaient plus rapporter de jetons de présence et qu'il fallait donc trouver une autre manne. Apparemment, les banquiers qui financent certains partis font un peu défaut maintenant, puisqu'il faut chercher d'autres sources de financement.

Ce sont vraiment des arguments faiblards et nous regrettons vivement cette attitude, surtout celle que vous avez par rapport au manque de débat.

Par ailleurs, je ne résiste pas à l'envie de rappeler que les radicaux aussi ont fait un retour à 180 degrés. En effet, dans l'un des rapports, concernant les HUG, dont on aura peut-être l'occasion de reparler tout à l'heure, les radicaux affirmaient être défavorables aux quatre projets sur la gouvernance déposés par les libéraux, les jugeaient complètement inopportuns et, à l'époque - c'était il y a une année - ils étaient persuadés de la nécessité d'une représentation politique au sein du conseil d'administration. Voilà la belle cohérence du parti ! Je pense qu'il y a dû y avoir des pressions de part et d'autre, mais nous, nous en répondrons probablement devant le peuple, parce que, au final, ce sera certainement à ce dernier de se prononcer sur ces projets de lois, suite au référendum que nous ne manquerons pas de lancer. (Applaudissements.)

M. Roger Golay (MCG). Je tiens à vous faire part, Madame la présidente, de notre indignation par rapport à la façon dont se déroule ce débat. Accorder trois minutes pour s'exprimer sur le projet de loi et ensuite trois minutes pour l'ensemble des amendements, c'est ridicule. En effet, nous sommes en train d'écraser les minorités de ce parlement et on en arrive à l'exemple d'un régime totalitaire.

Madame la présidente, comment avez-vous pu cautionner une telle proposition sur le temps de parole, alors que vous avez vous-même fui ce type de régime totalitaire ? (Protestations.) Cela me surprend de votre part, car aujourd'hui on va droit dans le mur à ce niveau-là.

Et vous, Messieurs les donneurs de leçons, vous qui nous avez reproché d'avoir abusé du droit de parole, inscrit pourtant dans notre règlement du Grand Conseil, que faites-vous ? Vous êtes en train de nous priver de notre droit fondamental d'expression ! En somme, ce que vous proposez, Messieurs de la droite et de l'extrême-droite, c'est uniquement la république des petits copains et des coquins ! Or nous allons débattre sur des projets fondamentaux, puisqu'il y est question de la représentativité de l'ensemble du peuple au sein de ces conseils d'administration, qui nous permet d'avoir un droit de regard, d'information et de communication. Tout cela va disparaître pour bien des représentants de ce peuple, et c'est totalement anticonstitutionnel, du moins par rapport à l'esprit de ceux qui, à l'époque, ont admis cette constitution. En effet, elle permet de déléguer des gens qui nous représentent, nous, au Grand Conseil, au sein de ces conseils d'administration et qui veillent à ce que les contrats de prestation que l'on vote au sein de nos commissions sur les différentes administrations des régies publiques soient adéquats et aillent dans la bonne direction.

Par conséquent, je pense qu'aujourd'hui est un jour à marquer d'une pierre noire, qui fera partie des pages sombres de l'histoire de ce parlement.

M. Eric Stauffer (MCG). Il n'y a pas de quoi rire ou palabrer ce soir, je vous demanderai donc un peu d'attention. Encore une fois, nous avons une buvette, et ceux que cela n'intéresse pas n'ont qu'à s'y rendre. En tous les cas, nous ne pouvons que regretter, au Mouvement Citoyens Genevois, l'attitude de certains d'entre vous il y a de cela à peine quinze jours.

Madame la présidente, nous avons pris acte que vous n'alliez plus jamais tolérer ce genre d'exactions en notre enceinte parlementaire, et nous y veillerons, du moins en ce qui concerne notre groupe, car je tiens à le dire au nom du MCG, nous avons été les seuls, avec les socialistes et les Verts, à respecter scrupuleusement le règlement. Nous avons usé de notre temps de parole réglementaire et avons subi par deux fois une extinction des lumières, des doigts d'honneur et des députés qui buvaient du champagne les pieds sur la table tout en lisant le journal. Cela est parfaitement inacceptable, et vous, Mesdames et Messieurs de l'Entente, qui voulez donner des leçons de bonne gouvernance, vous devriez commencer par balayer devant votre porte avant de faire la morale aux autres !

J'aimerais encore ajouter que nous avons demandé l'ouverture d'une enquête et le visionnage des bandes vidéo, pour que les coupables soient confondus et réprimés... (Rires.) Vous rigolez, vous manquez donc encore une fois de respect envers le peuple qui vous regarde, mais cela, c'est votre affaire et non la nôtre.

Pour en revenir à ces projets de lois, ce que je peux dire à titre personnel, étant député et, comme tout le monde le sait, administrateur des Services industriels, c'est que priver les établissements publics autonomes du contrôle démocratique par le biais de députés ou de partis siégeant... (Brouhaha.) Madame la présidente, il y a du chahut, et j'aimerais que vous mettiez de l'ordre car le niveau de bruit est en train d'augmenter, ce qui n'est pas tolérable; vous vous y êtes engagée et nous y veillerons, comme je vous l'ai dit ! Je continue... Donc, concernant ma position envers ces projets de lois, je peux vous le dire et en attester en mon âme et conscience, il existe des problèmes de gouvernance. On nous a caché des choses, à nous, administrateurs...

La présidente. Il va falloir conclure, Monsieur le député !

M. Eric Stauffer. ...et qui plus est députés dans ce Grand Conseil. On nous a menti; je le dis, le président du conseil d'administration des Services industriels a menti trois fois à la population et aux députés que je représente, ainsi qu'à M. Alberto Velasco et à M. Claude Marcet, qui lui aussi siège au sein des SIG comme administrateur. Ce n'est pas tolérable !

D'autre part, le Conseil d'Etat a brillé par son absence, mais nous fera certainement un grand discours au sujet de la bonne gouvernance et, comme à son habitude, il va noyer le poisson...

La présidente. Il est temps de conclure, Monsieur le député !

M. Eric Stauffer. ...et tout ça avec un certain charme ! Moi je trouve que c'est lamentable ! Vous commettez un hold-up démocratique et voulez tout faire dans le secret...

La présidente. Vous avez encore dix secondes !

M. Eric Stauffer. ...pour un club d'affairistes. A votre place, je ne serais pas fier de tout ce qui s'est passé et de l'image que vous donnez...

La présidente. Il vous faut terminer maintenant !

M. Eric Stauffer. Et voilà le débat démocratique ! Il va être mis fin à mon temps de parole, voilà exactement la démocratie que vous prônez. Moi j'appelle cela de la dictature, et j'en suis triste pour ma ville, mon canton et mon pays !

La présidente. Monsieur Deneys, je regrette, mais votre groupe a déjà utilisé les six minutes qu'il avait à disposition. Je donne la parole à M. Jornot.

M. Olivier Jornot (L). Il y aura eu tant d'outrances, tant d'exagérations, tant d'ignominies, tant de déclarations absolument insupportables pendant ce débat qu'il serait trop long d'y répondre point par point. En outre, cela serait tout simplement tomber dans le piège que les minorités complices dans cette affaire ont tenté de nous tendre.

Oui, Mesdames et Messieurs les députés, il y a une chose tout à fait exacte qui a été dite lors de ce débat, tant la dernière fois que dans cette séance, c'est que les questions générales de gouvernance des établissements publics autonomes méritent d'être étudiées, parce qu'on ne peut pas se satisfaire de façon globale de la situation actuelle. C'est juste ! Et j'invite ceux qui ont tenu ces propos à regarder non seulement les fameux rapports de l'OCDE évoqués par le rapporteur, mais également tout le travail que la Confédération a accompli et qui s'est traduit l'an dernier par un épais rapport du Conseil fédéral ainsi que par vingt-huit propositions, vingt-huit principes directeurs concernant les établissements publics de la Confédération. On y lit notamment que les conseils d'administration doivent être de petite taille et sans représentant quelconque du monde politique. Ce rapport contient également de nombreuses autres indications, par exemple qu'il ne faut pas recourir à la forme du droit public lorsqu'on a affaire à des entreprises qui ont une pure vocation commerciale ou industrielle. On pourrait donc se poser la question de savoir si une activité dans le domaine de l'aviation ou du transport de personnes mérite la forme de l'établissement de droit public. Tout cela, nous pourrons y songer le jour où des propositions sérieuses seront faites dans ce parlement, pourquoi pas par ceux qui s'opposent à ces projets de lois.

Mais ici, il faut bien commencer par un bout, et c'est celui de la composition des conseils d'administration. Sur cet aspect-là, les auteurs du projet de loi et ceux qui ont voté oui en commission ne changent pas d'avis, malgré tous les pièges procéduraux qu'on a essayé de leur tendre, et malgré tous ces amendements sur lesquels on nous a obligés à nous prononcer, alors même qu'ils n'avaient plus de sens, puisqu'on a voté tout à l'heure sur des amendements à des articles abrogés !

De plus, on nous annonce maintenant qu'on va devoir refaire ce même exercice de pantin dans un troisième débat, les auteurs espérant sans doute, comme le dit un personnage de film célèbre, que cela puisse marcher sur un malentendu ! Eh bien non, il n'y aura pas de malentendu et nous rejetterons ces amendements encore une fois, s'il est nécessaire de le faire.

Ce n'est pas cela, Mesdames et Messieurs, la démocratie ! Premièrement parce que, en commission, ceux qui aujourd'hui crient au déni de démocratie n'ont fait aucune proposition concrète et se sont bornés à dire qu'ils ne voulaient pas de ces projets de lois... (Protestations.) Oui, oui ! Et je ne peux pas accepter...

La présidente. Monsieur le député, il vous faut conclure !

M. Olivier Jornot. J'arrive au terme de mon intervention, Madame la présidente ! Deuxièmement, parce que nous avons entendu vos arguments, mais qu'il se trouve malheureusement que nous ne les partageons pas... (Brouhaha. La présidente agite la cloche.) Je ne vais pas demander, comme M. Stauffer, que l'ordre règne dans la salle ! (Remarque.)

La présidente. S'il vous plaît, Mesdames et Messieurs les députés, je vous prie de garder le silence et d'écouter l'orateur, je vous remercie.

M. Olivier Jornot. Même lorsque ce dernier tient des propos extrêmement drôles, Madame Künzler !

Et enfin, troisièmement, parce que le droit de référendum permettra à ceux qui ne sont pas contents de porter la question devant le peuple. Voilà pourquoi, Mesdames et Messieurs, il n'y a pas de déni de démocratie, et voilà pourquoi le groupe libéral vous recommande de voter oui à ce projet de loi ainsi qu'aux autres.

M. Gabriel Barrillier (R). Je crois que le cheminement de ces projets démontre l'utilité du travail en commission. En effet, pour répondre à ma collègue Laurence Fehlmann Rielle et attirer son attention sur certains points, j'aimerais dire qu'il y avait au départ des projets de lois assez carrés, dirons-nous, mais qu'au fil des débats le groupe radical s'est aperçu - nous l'avons d'ailleurs dit à plusieurs reprises - que, même si l'on réduisait le nombre des membres des conseils d'administration, il fallait garantir et maintenir une présence du personnel dans leur composition, ce qui n'est pas le cas dans tous les cantons suisses. De ces discussions en est ressortie la garantie de ces principes, notamment de la présence de représentants du personnel.

Dès lors, je pense que l'essentiel de ce travail était de revoir la composition de ces conseils d'administration, et de supprimer le doublon et la compatibilité entre le mandat de député et celui de membre de ces conseils, pour en fin de compte donner et rendre à notre parlement son rôle de surveillance suprême. C'est la raison pour laquelle notre groupe acceptera ce projet de loi.

M. François Gillet (PDC). Le groupe PDC déplore que nous en soyons arrivés là sur ces objets importants. Il est regrettable que certains aient volontairement entretenu une confusion entre deux thèmes qui n'ont rigoureusement rien à voir, à savoir la question de la bonne gouvernance des établissements publics autonomes, et la polémique actuelle sur les rémunérations dans ces mêmes établissements.

Ces deux sujets doivent être traités séparément et il est dommage de les avoir délibérément mélangés. Il est de plus assez incroyable de voir dans la presse que nos partis sont accusés d'avoir rédigé ces projets de lois en réaction à la polémique sur les rémunérations, alors que ces textes ont été déposés à la fin de la précédente législature, lorsque les nombreux députés qui siégeaient à ce moment-là dans ces conseils d'administration ne trouvaient rien à redire sur les rémunérations des uns et des autres. Il est bon de le rappeler.

Je précise aussi - et cela me paraît clair, à entendre ceux qui se sont exprimés auparavant - que des divergences de fond persistent et persisteront sur deux points essentiels entre les groupes socialiste, MCG et des Verts, dans une certaine mesure, et les autres. Ces divergences portent sur la représentation politique au sein des conseils et sur les doubles mandats, qui, à nos yeux, ne doivent pas se poursuivre. Et ces désaccords de fond ne pourront pas être réglés par quelques amendements que ce soient.

Dès lors, il est regrettable, alors même que deux groupes ont déjà annoncé lors de la précédente session qu'un référendum serait lancé quoi qu'il arrive, que nous persistions à discuter sur des dizaines d'amendements qui n'ont pour seul but que de faire perdre du temps à ce parlement. Si nous avions pu nous concentrer sur un ou deux amendements, notamment liés aux modalités de choix des administrateurs, nous aurions pu entrer en matière. Mais certains groupes veulent tuer le débat démocratique par une avalanche d'amendements, et nous ne pouvons pas l'accepter. Il est vraiment regrettable que nous soyons dans cette situation-là.

Pour toutes ces raisons, notre groupe maintiendra sa position et approuvera ces textes qui ont été longuement discutés en commission.

M. Christian Bavarel (Ve). Mesdames et Messieurs les députés, vous le savez, les Verts ne voteront pas ce projet de loi. A notre avis, le problème de la gouvernance et celui de la responsabilité des administrateurs n'ont en effet pas été étudiés de manière satisfaisante. Néanmoins, je ne peux pas accepter les propos de mes préopinants concernant la tenue de ces débats. Nous faisons partie de la minorité et devons admettre ce fait. Appartenir à la minorité, dans une démocratie, demande aussi d'accepter que la majorité va gagner. Mais confisquer le débat démocratique en le bloquant, et demander trois séances pour étudier un problème tel que celui-ci, ce n'est pas admissible à nos yeux. Et s'il y a eu du désordre lors de la dernière séance du Grand Conseil, c'est aussi dû à une certaine lassitude des députés de voir que le débat a été bloqué. Le résultat, nous le connaissons d'avance: la majorité va gagner. C'est le jeu de la démocratie, c'est ainsi que cela va se passer, et nous devons donc accepter de perdre.

En revanche, nous voulons pouvoir dire que nous ne sommes pas d'accord, nous avons ce pouvoir-là dans le parlement. Nous n'approuvons pas ce projet de loi et nous continuerons à le dire. Nous pensons qu'il existe très clairement des problèmes de gouvernance, ces derniers ont été soulevés. Aujourd'hui, il est aujourd'hui difficile de tirer sur le messager, alors qu'il nous a annoncé qu'il y avait, en termes de rémunération, des choses inadmissibles à l'intérieur du conseil d'administration des SIG. Nous le reconnaissons volontiers, mais il nous semble aussi que la responsabilité d'un administrateur est telle, que...

Messieurs Stauffer et Velasco, quand vous prenez la parole et que vous êtes députés et administrateurs en même temps, je pense que c'est à un juge de se prononcer sur ce problème-là. Il incombera donc à la justice de trancher. Selon nous, il y a de vrais problèmes qui se posent concernant le rôle de l'administrateur et sa responsabilité dans une entreprise. Nous ne pouvons pas cautionner votre manière de faire, même si nous partageons une partie de vos idées - et nous avons d'ailleurs régulièrement voté avec vous. Nous pensons que vous soulevez les bonnes questions, mais, à nos yeux, vos procédés ne sont pas admissibles, nous le regrettons, et nous souhaitons que l'on puisse continuer à faire notre travail de minoritaires, c'est-à-dire exprimer notre position, et non pas empêcher le parlement de faire son travail. (Applaudissements.)

La présidente. Merci, Monsieur le député. La parole est à Mme Sandra Borgeaud. Vous disposez d'une minute et trente secondes, Madame la députée. (Remarque.) En effet, vous êtes deux indépendants à demander la parole, vous devez donc vous partager les trois minutes. C'est une question d'égalité de traitement !

Mme Sandra Borgeaud (Ind.). Je serai très brève. Je déplore les événements qui ont eu lieu lors de la dernière plénière et j'aimerais surtout me justifier et m'excuser si j'ai éventuellement pu blesser certaines personnes qui ne se sentaient pas concernées. Mais je trouve inadmissibles la tournure qu'a prise le débat et l'attitude qui a régné la dernière fois à votre encontre, Madame la présidente ! C'est ce comportement que je traitais de malhonnête, et bien évidemment pas les personnes !

Cela étant dit, je déplore également le fait qu'on veuille réduire les conseils d'administration. J'ai toujours maintenu ma position. Malheureusement, on va perdre, on le sait, mais en tout cas je ne regrette pas de m'être battue jusqu'au bout pour le bien du personnel, car, en fin de compte, c'est toujours lui qui en paie le prix quand on fait des restructurations. On remarque cela dans de nombreuses institutions. Et on voit aussi, notamment à l'Etat, que l'on ne réengage pas les personnes en occupation temporaire, qu'on doit supprimer 5% de fonctionnaires, qu'on leur en demande toujours plus sans augmenter leur salaire, et qu'on ne réengage pas non plus de personnel pour accomplir le surplus de travail.

Alors, malheureusement, force est de constater qu'il y a beaucoup d'incohérences, mais il faudra faire avec; on verra bien ce que l'avenir nous réserve et, surtout, ce que les gens actifs auront à dire dans quelques années, lorsqu'ils n'en pourront plus de subir tout ce qu'ils endurent déjà aujourd'hui.

M. Georges Letellier (Ind.). Lors de la dernière séance du Grand Conseil, j'ai eu honte de la pitoyable prestation du parti que j'ai fondé. Par son show, M. Stauffer a porté atteinte aux règles déontologiques et à la crédibilité de ce parlement, avec la complicité de ses amis de Léman Bleu. (Rires.)

Cela dit, connaissant ses capacités de nuisances, boostées par un ego surdimensionné, j'avais pourtant tenté de vous prévenir de ces incidents par deux projets de lois qui allaient dans le bon sens. Or le premier, sur l'éthique parlementaire, fut refusé à l'unanimité, et le second, sur l'éligibilité des députés, a subi le même sort. Les événements m'auront hélas donné raison !

Pour éviter que le Grand Conseil ne devienne «le forum du cirque», je propose que la retransmission en direct de nos débats soit reconsidérée, afin d'éviter le naufrage de ce parlement face aux prétentions de paranoïa dont l'art est de prendre les téléspectateurs en otage.

Madame la présidente, Mesdames et Messieurs les députés, en tant que fondateur du «machin», je vous prie d'accepter mes excuses pour ce pitoyable spectacle. (Applaudissements.)

M. Gilbert Catelain (UDC). A deux reprises cette année, le Mouvement Citoyens Genevois nous a vanté les mérites d'une proposition de motion qui demandait l'ouverture d'une enquête parlementaire sur la Banque cantonale de Genève, à cause des résultats pitoyables de cet établissement - une ardoise de 4 à 5 milliards de francs - alors même que cette banque bénéficiait d'un conseil d'administration dans lequel étaient représentés tous les partis alors en place. Si le conseil d'administration tant vanté par le MCG avec des représentants des partis politiques est aussi efficace, on peut se demander pourquoi ce groupe veut ouvrir une enquête parlementaire.

Aujourd'hui, le MCG se bat comme jamais pour défendre cette représentation politique au nom de la démocratie, mais c'est un leurre ! En réalité, il le fait surtout dans le but de défendre la position d'un de ses membres qui devient un professionnel de la politique, en siégeant au Grand Conseil, au Conseil municipal d'Onex et, accessoirement, dans le conseil d'administration des HUG et des SIG...

Une voix. Il est aussi directeur de régie !

M. Gilbert Catelain. La majorité claire de ce parlement a ce soir déterminé que tous les amendements du MCG étaient du vent, puisqu'elle les a tous massivement refusés; preuve que le travail et le débat en commission ont eu lieu et qu'il n'y a pas eu de déni de démocratie, contrairement à ce qui a été invoqué.

La bonne gouvernance veut une répartition distincte des tâches, or ce parlement n'a pas vocation à gérer des entreprises publiques, mais bien plus à leur fixer clairement des objectifs, ce qu'il fait via les contrats de prestations, qu'il vote régulièrement, et les rapports qu'il reçoit du Conseil d'Etat sur la réalisation de ces objectifs et qu'il peut encore discuter en commission.

Concernant cette gouvernance, je renvoie les socialistes à la «Tribune de Genève» de ce jour, où se trouve un article sur le Grand Théâtre. Et que nous dit un certain David Lachat, membre fondateur de l'Asloca, très proche du parti socialiste ? Il révèle des choses très intéressantes, notamment qu'il faut dépolitiser...

La présidente. Monsieur le député, il vous faut conclure, vous arrivez au terme de vos trois minutes.

M. Gilbert Catelain. ...et professionnaliser l'équipe de l'opéra, refonder ses structures ainsi que son fonctionnement, et réduire le conseil de fondation, ce qui va dans le sens des audits commandités et cher payés. En deux mots, il nous propose de dépolitiser et de professionnaliser, raison pour laquelle l'UDC vous demande d'accepter ce projet de loi.

Mme Emilie Flamand (Ve), rapporteuse de minorité. Je voulais dire en préambule que j'adhère tout à fait aux propos de mon collègue Christian Bavarel. Je ne vais donc pas refaire tout le débat mais juste accomplir mon travail de minoritaire et rappeler quelques points qui nous semblent importants.

D'abord, je regrette que la majorité n'ait apparemment même pas lu certains des amendements qui ont été proposés. Il est vrai qu'ils étaient très nombreux, mais certains visaient exactement le même objectif que les buts déclarés de ces projets de lois, c'est-à-dire améliorer les compétences des administrateurs. J'espère donc que, si ces amendements sont redéposés au troisième débat - ce dont je ne suis pas sûre - ils seront vus d'un oeil plus...

Une voix. «Eclairé» !

Mme Emilie Flamand. Voilà ! J'aimerais encore revenir sur deux éléments. D'abord, sur la dépolitisation, qui est une illusion. Je le répète, on ne va pas dépolitiser, on va simplement enlever toute une partie des tendances. En effet, le Grand Conseil et le Conseil d'Etat continueront à désigner des administrateurs, or je ne pense pas que ceux-ci sortiront de nulle part, mais viendront bien du monde politique et, en l'occurrence, des milieux de la majorité, quelle qu'elle soit, ce qui va créer non pas des conseils d'administration dépolitisés, mais des conseils à pensée politique unique.

De plus, en votant ces lois, on va déstabiliser un établissement, les SIG, qui vient d'être réorganisé en profondeur et qui s'occupe d'un problème fondamental à Genève, à savoir l'énergie. Or, dans le cadre d'un tel organisme - et je rappelle que ce n'est pas une entreprise privée mais un établissement public autonome, la distinction est très importante à nos yeux - une représentation démocratique de toutes les tendances de la population est extrêmement importante. C'est pourquoi nous vous invitons encore une fois à refuser ces projets de lois. (Applaudissements.)

M. Jacques Jeannerat (R), rapporteur de majorité. Je ne vais pas invoquer les arguments en faveur de ce projet de loi, les représentants de la majorité parlementaire l'ont déjà fait de façon assez large. Mais j'aimerais revenir sur un détail, c'est l'entrée en vigueur de la loi et l'erreur contenue dans les propos qu'a tenus M. Velasco tout à l'heure. Ce dernier a déclaré que, si l'on adoptait ces textes, les établissements publics autonomes se retrouveraient sans conseil d'administration pendant toute une période. Mais c'est faux ! En effet, l'amendement que nous avons voté à l'article 3 (souligné) indique ceci: «La présente loi entre en vigueur le lendemain de sa promulgation dans la Feuille d'avis officielle». Et l'article 2 (souligné), qui a été adopté, stipule que: «Dans les 6 mois suivant l'entrée en vigueur de la présente loi, le conseil d'administration est renouvelé en conformité aux dispositions de celle-ci. Jusqu'à l'entrée en fonction du nouveau conseil d'administration, le conseil d'administration en place lors de l'entrée en vigueur de la présente loi reste en fonction.» Donc tout a été prévu, soyez rassuré, Monsieur Velasco !

La présidente. Merci, Monsieur le député. Je rappelle que nous sommes en troisième débat.

Mis aux voix, le titre et le préambule sont adoptés, de même que l'article 5A (nouvelle teneur).

La présidente. A l'article 6, nous sommes saisis d'un amendement général du groupe socialiste. Il a déjà été refusé en deuxième débat, je vous le soumets à nouveau... (La présidente est interpellée.) Vous n'avez pas le droit à la parole, Monsieur Deneys !

M. Roger Deneys (S). Je réclame l'appel nominal !

La présidente. Nous avons compris tout à l'heure que votre demande concernait le vote d'ensemble de ce troisième débat et l'avons prise en compte. Je mets donc aux voix cette proposition d'amendement à l'article 6.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 47 non contre 33 oui.

La présidente. A l'article 6, alinéa 1, nous sommes en présence d'un amendement qui provient cette fois du MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 48 non contre 26 oui et 7 abstentions.

La présidente. Le MCG a aussi déposé un amendement à l'article 6, alinéa 1, lettre a).

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 52 non contre 6 oui et 22 abstentions.

La présidente. A l'article 6, alinéa 1, lettre b), nous sommes en présence d'un amendement du MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 58 non contre 15 oui.

La présidente. Cette même lettre b) a fait l'objet d'un deuxième amendement, que je vous fais voter.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 48 non contre 17 oui et 11 abstentions.

La présidente. Le MCG a également déposé un amendement à l'article 6, alinéa 1, lettre c).

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 47 non contre 5 oui et 25 abstentions.

La présidente. Nous sommes maintenant à la lettre d) de ce même article. Le MCG a déposé un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 48 non contre 19 oui et 12 abstentions.

La présidente. Nous votons à présent sur un amendement du MCG à la lettre g) de cet article 6.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 48 non contre 20 oui et 10 abstentions.

La présidente. Nous passons à l'alinéa 2 de l'article 6, pour lequel le groupe socialiste a déposé un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 49 non contre 30 oui et 2 abstentions.

La présidente. Le groupe socialiste a également déposé un amendement à l'alinéa 3 de l'article 6.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 49 non contre 33 oui.

La présidente. Nous sommes en présence d'un nouvel amendement du MCG à l'alinéa 5 de l'article 6.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 46 non contre 20 oui et 12 abstentions.

La présidente. A l'article 6, alinéa 6, nous sommes à nouveau saisis d'un amendement du MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 47 non contre 18 oui et 15 abstentions.

Mis aux voix, l'article 6 (nouvelle teneur) est adopté.

La présidente. Nous sommes maintenant à l'article 7, alinéa 2, pour lequel le groupe socialiste a déposé un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 47 non contre 32 oui et 1 abstention.

La présidente. Ce même groupe a également déposé un amendement à l'alinéa 3 de cet article 7.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 46 non contre 33 oui.

Mis aux voix, l'article 7 (nouvelle teneur) est adopté.

La présidente. A l'article 8, alinéa 3, les socialistes proposent à nouveau un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 48 non contre 34 oui.

La présidente. Nous sommes à l'article 9, pour lequel le groupe MCG a déposé un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 48 non contre 22 oui et 12 abstentions.

Mis aux voix, l'article 9 (abrogé) est adopté.

La présidente. A l'article 10, alinéa 1, nous sommes saisis d'un amendement du groupe MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 74 non contre 6 oui et 3 abstentions.

La présidente. Le MCG propose également d'amender l'alinéa 2 de l'article 10.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 66 non contre 13 oui et 1 abstention.

La présidente. Il en est de même pour l'alinéa 3 de l'article 10.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 75 non contre 6 oui.

Mis aux voix, l'article 10, al. 2 (abrogé) et al. 3 (nouvelle teneur), est adopté.

La présidente. Nous sommes à l'article 15, alinéa 1, pour lequel le MCG propose un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 62 non contre 7 oui et 12 abstentions.

La présidente. Toujours à l'article 15, nous sommes saisis d'un amendement de ce groupe à l'alinéa 2.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 64 non contre 6 oui et 10 abstentions.

La présidente. Le MCG propose d'amender l'alinéa 4 de cet article.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 64 non contre 15 oui.

La présidente. Le MCG déposé un second amendement pour ce même alinéa.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 75 non contre 6 oui et 1 abstention.

La présidente. A l'alinéa 6 de l'article 15, c'est le groupe socialiste qui a déposé un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 48 non contre 32 oui et 1 abstention.

Mis aux voix, l'article 15, al. 1 et 4 (nouvelle teneur), est adopté.

La présidente. Nous passons à l'article 16, alinéa 2, lettre b), qui a fait l'objet d'un amendement du MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 75 non contre 5 oui.

La présidente. Le MCG propose un second amendement pour cette même lettre.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 68 non contre 10 oui.

La présidente. C'est à présent la lettre n) de cet article qui fait l'objet d'un amendement du MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 71 non contre 7 oui et 2 abstentions.

La présidente. Pour terminer avec cet article 16, le MCG propose d'amender la lettre p).

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 75 non contre 6 oui.

Mis aux voix, l'article 16, al. 2, lettres b) et n) (nouvelle teneur) et lettre d) (abrogée), est adopté.

La présidente. A l'article 18, alinéa 1, nous sommes saisis d'un amendement du MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 75 non contre 6 oui.

La présidente. L'alinéa 2 de cet article a, lui aussi, fait l'objet d'un amendement du MCG.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 72 non contre 7 oui et 2 abstentions.

La présidente. Le MCG propose à présent d'amender l'alinéa 3 de l'article 18.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 57 non contre 17 oui et 3 abstentions.

La présidente. Il en est de même pour l'alinéa 4.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 59 non contre 14 oui et 5 abstentions.

La présidente. Nous sommes en présence d'un amendement du MCG à l'article 19.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 62 non contre 16 oui et 1 abstention.

Mis aux voix, l'article 20A, al. 1, 2 et 3 (nouvelle teneur), est adopté.

La présidente. Nous passons à l'article 20B, pour lequel le MCG a proposé un amendement.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 71 non contre 6 oui.

Mis aux voix, l'article 20B (nouvelle teneur) est adopté, de même que les articles 21, al. 3 (nouvelle teneur) et al. 7 (abrogé) à 23A (nouveau).

La présidente. A l'article 25, alinéa 3, nous sommes saisis d'un amendement du groupe socialiste.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 49 non contre 30 oui.

Mis aux voix, l'article 34 (nouvelle teneur) est adopté.

La présidente. Nous en sommes à l'article 40, qui a fait l'objet d'un amendement socialiste.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 49 non contre 20 oui et 9 abstentions.

La présidente. Ce groupe a également proposé d'amender l'article 42, alinéa 9.

Mis aux voix, cet amendement est rejeté par 49 non contre 28 oui.

Mis aux voix, l'article 1 (souligné) est adopté, de même que les articles 2 et 3 (soulignés).

La présidente. Je vous rappelle que l'article 3 (souligné) avait fait l'objet, en deuxième débat, d'un amendement qui avait été accepté. Nous procédons maintenant au vote nominal sur l'ensemble de ce projet de loi.

Mise aux voix à l'appel nominal, la loi 9628 est adoptée en troisième débat dans son ensemble par 50 oui contre 33 non et 1 abstention.

Loi 9628

Appel nominal

La présidente. Nous passons à présent au projet de loi 9667. (Remarque.) Oui, Monsieur Barrillier ?

M. Gabriel Barrillier (R). Au nom de mon groupe, je retire ce projet de loi 9667.

La présidente. Nous prenons acte de ce retrait.

Le projet de loi 9667 est retiré par ses auteurs.

Suite du débat: Session 02 (novembre 2007) - Séance 7 du 29.11.2007

PL 10168
Projet de loi du Conseil d'Etat sur l'occupation des eaux publiques (L 2 10)

Ce projet de loi est renvoyé sans débat à la commission de l'environnement et de l'agriculture.

PL 10169
Projet de loi du Conseil d'Etat accordant une indemnité de 1'896'960F à la Société des Mouettes Genevoises Navigation SA (SMGN) pour l'année 2008

Ce projet de loi est renvoyé sans débat à la commission des finances.

PL 10170
Projet de loi du Conseil d'Etat modifiant la loi sur les augmentations annuelles dues aux membres du personnel de l'Etat ainsi que sur la progression de la prime de fidélité (B 5 17)

Ce projet de loi est renvoyé sans débat à la commission des finances.

PL 10167
Projet de loi de MM. Eric Stauffer, Roger Golay, Sébastien Brunny modifiant la Constitution de la République et canton de Genève (A 2 00) (Conseiller d'Etat; incompatibilités avec les chambres fédérales)

Ce projet de loi est renvoyé sans débat à la commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil.

IN 128
Initiative populaire 128: "15 000 logements pour sortir Genève de la crise"
IN 128-A
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la validité et la prise en considération de l'Initiative populaire 128: "15 000 logements pour sortir Genève de la crise"

La présidente. Je vous informe que le Tribunal fédéral a invalidé l'initiative populaire 128: «15 000 logements pour sortir Genève de la crise». Cette initiative avait été renvoyée à la commission d'aménagement du canton. L'arrêt du Tribunal fédéral se trouve dans la correspondance du Grand Conseil sous le numéro C 2529 et figurera au Mémorial. En conséquence, le traitement de cette initiative est terminé, et il est pris acte de l'IN 128-A.

L'initiative 128 est close.

Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat IN 128-A.

Courrier 2529

La présidente. Je propose d'arrêter là nos travaux et de nous retrouver à 20h30. Auparavant, je vous rappelle que les organisateurs de la Course de l'Escalade nous invitent demain, vendredi 30 novembre à 19h, dans la grande tente du parc des Bastions.

La séance est levée à 18h50.