Séance du
vendredi 4 mai 2007 à
15h
56e
législature -
2e
année -
7e
session -
33e
séance
PL 9928-A
Premier débat
La présidente. Monsieur le rapporteur, avez-vous quelque chose à ajouter à votre rapport ? Ce n'est pas le cas... Bien ! Monsieur le député Christian Bavarel, je vous donne la parole.
M. Christian Bavarel (Ve). Ce crédit d'investissement provoque un certain malaise... Vous avez pu le constater, ce projet de loi a été accepté par la commission, mais par sept voix pour et sept abstentions. Il s'agit de ce type d'objets qui sont traités en commission des finances, où l'on nous demande d'évaluer des projets informatiques qui coûtent extrêmement cher - en l'occurrence, plus de deux millions - en un temps extrêmement bref. En somme, il faut avoir la foi et croire que ce que l'on nous raconte est vrai. Car, en réalité, nous n'avons aucune possibilité de vérifier les choses et nous ne pouvons en réalité pas évaluer ce type de projets. Nous, les Verts, nous vous avions proposé de créer une commission des investissements qui remplacerait la commission des travaux, qui serait réunie au même endroit de sorte que certains investissements puissent être étudiés avec plus de précision et plus à fond. Face à des investissements de ce type, je le répète, nous éprouvons un certain malaise... Deux millions pour du matériel informatique, je ne sais pas ce que cela représente pour vous, mais, pour moi, c'est une somme importante. Ce projet est certainement nécessaire, et il faut probablement aller de l'avant, mais, en tant que commissaire, je ne peux pas vous dire que j'en ai l'intime conviction.
La seule chose que je peux faire, c'est faire confiance. Voilà: c'est ce que je tenais à vous dire ! (L'orateur est interpellé.) Oui, avoir la foi !
La présidente. Je salue à la tribune le président du Conseil municipal, M. Roberto Broggini. (Applaudissements.)
M. Edouard Cuendet (L), rapporteur. Je voudrais juste revenir sur les propos de mon collègue Bavarel, notamment sur la création de la commission des investissements... Ce n'est pas en créant de nouvelles commissions que l'on règle les problèmes ! La commission des investissement serait, elle aussi, composée de députés de milice: je ne vois donc pas vraiment l'avantage que cela représenterait. C'est pour cela et à juste titre que la création de cette commission a été refusée.
En revanche, je rappelle que la commission des finances dispose des conseils avisés de la sous-commission informatique, qui, justement, a pour tâche de se pencher en profondeur sur le détail des projets et de donner des avis - je l'espère, éclairés - puisque je crois que M. Bavarel lui-même en fait partie...
Par ailleurs, vous savez que le groupe libéral est très soucieux du bon usage des deniers de l'Etat, mais, quand il s'agit de donner à l'Université de Genève les moyens de se mettre au moins à un niveau indispensable en matière informatique par rapport au reste de la Suisse, il n'hésite pas à le faire. Il faut qu'elle puisse disposer d'une infrastructure suffisante pour faire fonctionner le B. A.-BA, c'est-à-dire les ordinateurs portables. Je vous rappelle que les députés ici présents bénéficient de tels ordinateurs grâce au wi-fi dans la salle, et je m'étonne notamment que le groupe des Verts se soit abstenu sur ce sujet.
Mis aux voix, le projet de loi 9928 est adopté en premier débat par 34 oui et 15 abstentions.
La loi 9928 est adoptée article par article en deuxième débat et en troisième débat.
Mise aux voix, la loi 9928 est adoptée en troisième débat dans son ensemble par 27 oui et 19 abstentions.