Séance du
vendredi 23 février 2007 à
15h
56e
législature -
2e
année -
5e
session -
23e
séance
M 1675-A
Débat
Mme Esther Alder (Ve). Je tiens à remercier le conseiller d'Etat Unger pour ce rapport et, surtout, pour avoir pris en compte une des préoccupations de la commission des visiteurs qui était d'avoir un service de médecine pénitentiaire prenant en charge tous les lieux de privation de liberté. Lors de nos visites, nous nous étions rendu compte que certains établissements faisaient appel à des services de médecins d'urgence ou de médecine de garde, tandis que d'autres étaient sous la coupole du service de médecine pénitentiaire déjà existant, et nous souhaitions qu'il y ait une cohérence.
Je salue néanmoins l'effort qui est en train d'être fourni. Nous nous réjouissons de vous entendre la semaine prochaine sur ce sujet.
M. Alberto Velasco (S). Tout comme ma préopinante, je tiens à féliciter le Conseil d'Etat pour ce rapport, d'autant plus que nous étions allés visiter la prison de Champ-Dollon et que, à la grande surprise des députés, il nous avait dit que la médecine pénitentiaire telle que prévue aujourd'hui allait disparaître. Nous sommes alors partis d'une humeur exécrable, en se disant qu'on avait déposé une motion et que le Conseil d'Etat décidait autrement tout seul.
Ensuite, nous avons lu le communiqué de presse du Conseil d'Etat et votre rapport, et je tiens à vous féliciter, car les préoccupations de notre commission relatives au maintien de la médecine pénitentiaire ont non seulement été prises en compte, mais, en plus, développées.
Alors, comme nous nous voyons la semaine prochaine, je pense que nous pourrons avoir des éléments plus détaillés. La commission bénéficie d'un ouvrage sur la médecine pénitentiaire qui nous a été loué - je dis bien «loué» - par le Bureau du Grand Conseil, nous aurons donc l'occasion de parler de cet ouvrage, Monsieur le conseiller d'Etat.
Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 1675.