Séance du
vendredi 23 février 2007 à
15h
56e
législature -
2e
année -
5e
session -
23e
séance
M 960-A
Débat
Mme Brigitte Schneider-Bidaux (Ve). Je remercie le Conseil d'Etat pour ce rapport, mais il y a quelque chose dans la conclusion qui me dérange. Quand il est précisé qu'aujourd'hui la maladie a sensiblement perdu son «caractère stigmatisant», ce n'est de loin pas le cas. On parle du SIDA en ce moment et les gens atteints de cette maladie sont toujours stigmatisés. A l'école ou dans une entreprise, si quelqu'un ose le dire, il peut se retrouver dans des situations très compliquées.
Je trouve dommage que dans ce rapport on passe sur cela comme chat sur braise. C'est une maladie qui existe et dont on ne parle malheureusement pas assez. Il y a une recrudescence en Suisse particulièrement, car la prévention est moindre, ou en tout cas moins comprise du public. Je profite donc de cette tribune pour dire que ce n'est, de loin, pas encore terminé.
M. Pierre-François Unger, conseiller d'Etat. C'est une très mauvaise écriture. Cela a sensiblement diminué en termes d'aspects stigmatisants, mais la stigmatisation est toujours aussi ignoble et vous avez parfaitement raison de le souligner. C'est une mauvaise écriture, j'en conviens. Cela m'a échappé et je vous prie de m'en excuser.
Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 960.