Séance du
vendredi 26 janvier 2007 à
15h
56e
législature -
2e
année -
4e
session -
18e
séance
PL 9871-A
Premier débat
M. Pierre Weiss (L), rapporteur. Pour arriver à l'unanimité, parfois il suffit de grandes causes et parfois de travail souterrain. C'est ce qui s'est passé à la commission des finances avec cette question de l'informatisation de la gestion des bibliothèques du DIP, sur laquelle, sur le principe, nous étions tous d'accord et sur laquelle, pour l'application, nous avons dû demander à plusieurs reprises des informations, qui étaient incomplètes et qui sont finalement arrivées, sur l'avantage en termes de «retour sur investissement» - comme l'appelle, très justement, d'ailleurs, notre collègue Velasco, si apprécié par sa faconde en commission - concept auquel il est très fortement attaché, montrant en cela qu'il rejoint les libéraux sur cet aspect. Il n'est pas là pour entendre mes compliments, mais je les lui fais de tout coeur. (Brouhaha.)
Néanmoins, il faut que vous soyez attentifs au fait qu'il faudra trois ans - à raison d'un poste par an, qui sera économisé - pour que le retour sur investissement soit réalisé. C'est le résultat concret du travail de quinze commissaires sur plusieurs séances.
Vous vous rendez par conséquent compte dans les faits - et nous nous en sommes rendu compte - que, s'il est si difficile pour une petite chose d'obtenir des informations précises, le travail qu'il faut accomplir sur de grands projets - je ne parle même pas du budget - tient de l'oeuvre de Sisyphe, ou, plutôt, c'est quasiment «mission impossible». C'est la première chose.
Deuxième chose: s'il est possible d'économiser sur un petit projet, il doit l'être d'économiser aussi sur des grands projets. Et nous souhaiterions que la volonté du parlement soit unanime et que nous la partagions avec le Conseil d'Etat.
Troisième chose: ce que nous ignorons, parce que nous manquons de recul, c'est si le potentiel d'économie est plus important sur les grands projets qu'il ne l'est sur les petits. On pourrait le supposer... C'est avec cette supposition optimiste que je conclus mon intervention, Madame la présidente.
Mis aux voix, le projet de loi 9871 est adopté en premier débat par 58 oui (unanimité des votants).
La loi 9871 est adoptée article par article en deuxième débat et en troisième débat.
Mise aux voix, la loi 9871 est adoptée en troisième débat dans son ensemble par 54 oui (unanimité des votants).