Séance du
vendredi 10 juin 2005 à
15h
55e
législature -
4e
année -
9e
session -
50e
séance
M 1462-B
Débat
Mme Sylvia Leuenberger (Ve). En préambule, je souhaiterais rappeler qu'à l'époque nous avions déposé une motion concernant la maintenance du chauffage. Et il n'est peut-être pas inutile de rappeler que le chauffage représente à Genève 60% des émissions de CO2 - de gaz à effet de serre. Rien que pour les bâtiments publics, la consommation annuelle est de 8 millions de litres de mazout et 6 millions de m3 de gaz. Par cette motion, nous voulons établir un système de bonus pour les bonnes performances énergétiques, en plus des salaires de base de ces entreprises.
Le Conseil d'Etat a répondu par un rapport complet, dense et très étayé - on voit qu'il pris à coeur de répondre. On voit aussi que ce n'est pas un problème simple, car plusieurs mandataires interviennent dans ces maintenances de chauffage. Mais ils proposent des pistes, comme des prestations annuelles sur cinq ans, une révision du cahier des charges et contrats usuels, ainsi qu'une exigence de plus grandes compétences, une formation continue et une sensibilisation du personnel de l'Etat. Je trouve que ce sont de très bonnes pistes.
Mais je voulais aussi poser une petite question à M. Moutinot. Malheureusement, il n'est pas là. Je voulais savoir s'il pense que la division de la maintenance sera suffisamment dynamique et collaborante pour mettre en oeuvre les excellentes propositions de ce rapport.
Nous allons prendre acte de ce rapport.
M. Robert Cramer, conseiller d'Etat. Comme j'ai eu l'occasion de l'exprimer dans le débat précédent, les collaboratrices et les collaborateurs de l'Etat sont dynamiques, compétents, pleins d'énergie et d'allant, en particulier chaque fois qu'il s'agit d'appliquer les voeux du Grand Conseil. C'est donc dire que dans cette histoire de contrats de maintenance, si nous avons pu vous répondre de cette façon, c'est parce qu'il y a eu une collaboration extrêmement étroite entre les différents services de l'Etat qui s'intéressent à cette question. Je suis convaincu que la réponse à cette motion a reposé sur cette collaboration très forte au préalable, aussi bien pour mettre sur pied les instruments de suivi que pour permettre que tout ce que l'on vous dit dans la motion puisse se réaliser sur le terrain.
Le Grand Conseil prend acte de ce rapport.
La présidente. Pour des problèmes techniques, nous devons nous interrompre pendant cinq minutes.
La séance est suspendue à 15h35.
La séance est reprise à 15h40.