Séance du
jeudi 4 décembre 2003 à
17h
55e
législature -
3e
année -
2e
session -
5e
séance
RD 506
Le président. Nous avons reçu une lettre de notre collègue, M. Albert Rodrik, nous informant qu'il démissionnait de son mandat de député, avec effet au 1er décembre 2003.
Je prie Mme la secrétaire du Bureau de bien vouloir lire ce courrier.
Le président. Il est pris acte de cette démission. Monsieur Charbonnier, vous avez la parole.
M. Alain Charbonnier (S). Nous rendons hommage à notre collègue et ami Albert Rodrik, dont nous regrettons la démission.
A l'image de son activité professionnelle puis de ses mandats politiques, Albert a démissionné discrètement, en souhaitant faire le moins de bruit possible...
Après une carrière professionnelle au service de l'Etat et de la Ville de Genève, Albert Rodrik, au moment de prendre une retraite bien méritée, choisissait de mettre toute son expérience au service de notre groupe au Grand Conseil. Il a ainsi été élu en 1997, puis, à nouveau, en 2001, au sein de notre parlement.
Je ne reprendrai pas la longue liste des commissions où Albert a siégé et remplacé ses collègues avec une grande disponibilité. Partout, il a laissé son empreinte, sa capacité à élever le débat et, aussi, à trouver des consensus, toujours dans le but de défendre l'intérêt général. Lors des séances plénières, personne n'oubliera la brillance et la justesse de ses interventions au verbe toujours choisi.
Nous respectons son choix, mais son absence sera difficile à combler, pour notre groupe comme pour le parlement. Merci, Albert ! (Vifs applaudissements.)
Le président. Merci, Monsieur le député. Comme vous l'avez indiqué, M. Albert Rodrik a été député pendant six ans. Il a été élu en 1997 et en 2001, après une longue carrière administrative accomplie à la direction du département de l'action sociale et de la santé.
De novembre 2000 à 2001, il fut président de la commission de contrôle de la Fondation de valorisation des actifs de la Banque cantonale de Genève et, de novembre 2002 à 2003, président de la commission de l'enseignement supérieur. Nous relevons qu'il s'est particulièrement investi dans l'exercice de ses présidences, et nous le remercions vivement de sa participation très active au sein de notre Conseil.
M. Rodrik était par ailleurs - vous l'avez indiqué, Monsieur le député - un orateur hors pair, quelqu'un qui était capable d'élever le débat. J'ai eu personnellement l'occasion de le connaître il y a de nombreuses années, au sein de la SRT. C'est une personne de grande qualité, et je considère que le Grand Conseil perd aujourd'hui un de ses membres les plus éminents.
Nous formulons nos souhaits les meilleurs pour la suite de ses activités. Et, M. Rodrik étant malheureusement absent, nous lui ferons parvenir le traditionnel stylo-souvenir.