Séance du
vendredi 14 novembre 2003 à
17h
55e
législature -
3e
année -
1re
session -
3e
séance
IU 1506
M. Sami Kanaan (S). Mon interpellation urgente s'adresse au Conseil d'Etat. Elle concerne, cette fois-ci, le côté français de l'Aéroport international de Genève.
Nous avons pu suivre, par presse interposée, les difficiles négociations autour de la mise en application de la convention de 1956 et du décret de 1968 en matière de sécurité concernant des terrains et les bois de la Bagasse - la forêt qui longe l'aéroport, côté français, sur la commune de Ferney - et, en particulier, le fait qu'il faille élaguer, arracher, remplacer une série d'arbres pour des raions de sécurité.
A notre connaissance, ces terrains appartiennent à l'Etat de Genève. Ce dernier a fait savoir aux autorités françaises que, de son point de vue, en termes de sécurité, s'occuper d'une trentaine d'arbres suffisait amplement pour offrir les conditions de sécurité. Nous avons eu la confirmation de cette information et avons compris que l'Etat de Genève était intervenu auprès des autorités françaises, puisque celles-ci veulent carrément remplacer douze hectares d'arbres, ce qui paraît excessif.
Les autorités genevoises vont-elles tenir leurs engagements en faveur de la suppression de la piste B, qui a été promise aux habitants ?
Cette piste est illégale au sens de la convention de 1956. Elle occasionne beaucoup de nuisances, comme le reconnaît d'ailleurs l'Aéroport international de Genève, en termes d'aviation de tourisme et de loisir.
Il semble qu'il y ait eu une série de malentendus regrettables, car le tout donne l'impression aux habitants du secteur français, de messages pas toujours bien compréhensibles et convergents des autorités genevoises.
Les autorités genevoises vont-elles veiller à ce que leurs positions soient clairement expliquées en concertation avec les organes compétents ?
Nous attendons des réponses à ce sujet.
Le président. Il vous sera répondu lors de la prochaine session.