Séance du
jeudi 18 septembre 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
11e
session -
66e
séance
IU 1463
M. Pierre-François Unger, conseiller d'Etat. Madame la députée, votre deuxième question portait sur l'éventualité d'un bâtiment neuf, qui comprendrait bien entendu quelques mesures de rafraîchissement. C'est une discussion que le DAEL, respectivement mon collègue Moutinot et moi-même avons eue sur la base d'une expertise fixant le coût d'un certain nombre de scénarios de rénovation du bâtiment des lits, qui souffre des défauts que vous avez décrits. Il semble que la solution la plus économe, et en même temps probablement la plus efficace, soit de construire un nouveau bâtiment. Alors oui, Madame, je me réfugierai derrière des arguments budgétaires, pour une raison simple: ça n'est pas mon taux de conviction qui manque, c'est simplement que nous devons opérer des choix, et votre parlement a opéré un certain nombre de choix qui, d'ailleurs, me paraissent peu contestables. C'est le choix d'une meilleure mobilité dans les vingt ans à venir entre les transports publics et le CEVA; c'est le choix des cycles d'orientation et des collèges qui me paraît incontournable compte tenu de l'augmentation des élèves. Donc, ce projet vous sera vraisemblablement soumis sous forme d'un complément au rapport sur la planification hospitalière. C'est bien le signe de votre parlement qui décidera du dépôt de ce projet de loi.
Enfin, s'agissant de la possibilité de climatiser les locaux actuels, une climatisation professionnelle est impensable, et une climatisation d'appoint se heurte, pour résumer, à deux grandes difficultés: premièrement, c'est si anti-écologique que j'ai vraiment de la peine à faire cette proposition pour des surfaces aussi grandes, aussi importantes que celles que représente l'hôpital cantonal. Deuxièmement, il y a aussi un argument médical, celui de la légionelle. Vous avez peut-être vu que le service du médecin cantonal, en coordination avec les services de M. Cramer, a dû se préoccuper dans cette période de canicule du contrôle des climatiseurs, qui sont des nids à légionelle. Vous l'imaginez bien, dans un milieu où les gens ont des défenses immunitaires faibles, des nids à légionelle seraient tout simplement criminels.
Cette interpellation urgente est close.