Séance du
vendredi 29 août 2003 à
17h30
55e
législature -
2e
année -
10e
session -
65e
séance
RD 492
Le président. Nous avons reçu un courrier de M. Thierry Apothéloz nous annonçant sa démission.
Le président. Il est pris acte de cette démission.
Je tiens d'abord, en votre nom à tous, à rappeler que M. Thierry Apothéloz a été élu député en 2001, et à le remercier de son investissement dans les travaux du parlement, notamment pour ses activités au sein des commissions de l'enseignement et de l'éducation, des visiteurs de prison, de la commission sociale et de la commission des pétitions.
Non seulement nous formons tous nos voeux pour la suite de ses activités, mais je tiens, à titre personnel, à dire combien j'ai eu de plaisir à siéger avec un collègue aussi agréable que Thierry Apothéloz.
Je vais lui remettre le traditionnel stylo souvenir, mais je donne d'abord la parole à M. le député Charbonnier.
M. Alain Charbonnier (S). Le hasard du calendrier fait que, en tant que nouveau chef de groupe socialiste, il me revient le privilège de rendre hommage à Thierry, le jour de son départ du Grand Conseil. Privilège car, si Thierry nous quitte, ce soir, c'est parce qu'il a brillamment été élu conseiller administratif de la commune de Vernier. Habitant moi-même cette commune, je ne m'adresse donc pas seulement à un futur ex-collègue, mais aussi à mon maire.
Ce soir, nous perdons un de nos plus jeunes députés, et Thierry n'a pas attendu les années pour défendre les idées qui lui sont chères. A 26 ans, il siégeait déjà au Conseil municipal du Locle, et, après quatre ans, il est revenu dans la commune de son enfance, à Vernier, où il est devenu conseiller municipal. En 2001, il est ainsi entré, tout naturellement, dans notre Grand Conseil. Thierry a siégé, je le rappelle, dans les commissions sociale, judiciaire, des pétitions, de l'enseignement et des visiteurs de prison. Il a, de plus, parallèlement, continué son importante activité associative au service des jeunes.
Cette année 2003 est l'année européenne du citoyen handicapé. Thierry a rédigé, avec brio, l'important rapport de la nouvelle loi sur l'intégration des personnes handicapées, votée à l'unanimité par notre Grand Conseil en mai dernier. Si Thierry, comme justification dans sa lettre de démission, met en avant le respect des statuts du parti socialiste de non-cumul des mandats, il s'est rendu compte, par lui-même, je crois, ces trois derniers mois, de l'impossibilité de tout pouvoir mener de front.
Educateur spécialisé à la protection de la jeunesse, maire d'une commune de trente mille habitants, il lui aurait fallu quarante-huit heures de plus dans une seule journée, pour assumer, en plus, son mandat de député, et pour accomplir la phrase qui résumait le sens de son engagement en 2001, lors de la campagne pour les élections au Grand Conseil. Je cite Thierry: «Ce n'est pas en cherchant le bonheur, qu'on le trouve, c'est en le donnant.»
Donc, merci Thierry, et bienvenu à Roger Deneys, qui prendra sa place, tout à l'heure, dans nos sièges au Grand Conseil. (Le président descend de l'estrade et remet le stylo souvenir à M. Charbonnier. Applaudissements.)