Séance du
vendredi 13 juin 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
9e
session -
53e
séance
IU 1432
Mme Micheline Spoerri, conseillère d'Etat. Monsieur le député Charbonnier, la période G8 n'est pas une période identique à d'autres. Je crois qu'au vu de tout ce qui a été dit au sein de ce parlement, et de tout ce que la population, pour certaine, a vécu et a subi, on ne peut pas tout à fait se dire que nous sommes dans des circonstances habituelles.
Ce dont vous accusez le président de l'UPCP, à savoir une sortie du droit de réserve, peut éventuellement être compris comme tel en des temps ordinaires. Cependant, je crois quand même que vous ne pouvez pas ignorer - parce qu'on entend tout le temps dire «on soutient la police, on a une police formidable», la population le sait, et la population le dit - j'ai le regret de vous dire que M. Widmer s'est exprimé, ce jour-là, en sa qualité de président de l'UPCP, en sa qualité de syndicaliste, et, qu'à ce titre, il n'était pas tenu au même devoir de réserve qu'en sa qualité de fonctionnaire.
Quant à M. Cudre-Mauroux, il faudrait savoir si on veut aussi que la presse tout entière réclame des renseignements, des explications, sur tout - probablement à juste titre; quand il s'est agi de passer des informations à la population, en matière de prévention, en matière d'indication de parcours, vous le savez, ceci s'est traduit, à la fin, par l'édition d'une «Feuille d'avis officielle» spéciale, et... Je ne sais pas, j'entends des petits bruits, au fond, j'ai l'impression que... (Le président agite la cloche.)
Le président. Il n'y a pas d'intervention pendant les interpellations urgentes, Madame la conseillère d'Etat, veuillez poursuivre.
Mme Micheline Spoerri. Merci, Monsieur le président. Quant à M. Cudre-Mauroux, comme bien d'autres, il a beaucoup donné, il s'est beaucoup mobilisé, il a fait tout ce qu'il a pu: à chaque fois qu'on a eu besoin de renseignements et d'explications, il est venu sur le terrain, il est venu devant les journalistes pour faire un maximum de diffusion et de compréhension, permettez-moi de vous dire que je serais bien malvenue de le lui reprocher aujourd'hui.
Le président. Merci, Madame la conseillère d'Etat.
Cette interpellation urgente est close.