Séance du
jeudi 15 mai 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
8e
session -
45e
séance
IU 1399
Mme Jeannine De Haller (AdG). Ma deuxième interpellation s'adresse encore à vous, Monsieur Beer.
Depuis votre accession à la présidence du département de l'instruction publique, j'attire votre attention sur le fait que les élèves du collège et école de commerce de Mme de Staël ont été informés qu'il n'y aurait plus d'école de commerce dans ce collège. Je vous ai posé la question de multiples fois, et vous m'avez répondu à chaque fois que vous vous étiez renseigné et qu'on vous avait dit qu'il n'y avait pas de problème...
Or je reçois hier, en tant que parent et comme tous les parents des élèves de ce collège et école de commerce, une lettre m'informant que, dès la rentrée de septembre 2003, il n'y aurait plus de cours réguliers à l'école de commerce, mais uniquement des cours pour les élèves qui font l'apprentissage en même temps ou pour les classes préparatoires...
J'aimerais donc bien savoir ce qu'il en est, et si on vous a «mené en bateau»... Je vous remercie.
M. Charles Beer, conseiller d'Etat. Madame la députée, je vous réponds tout de suite. Vous m'avez effectivement régulièrement demandé, entre deux portes, s'il y aurait ou non une poursuite de la mixité au collège de Staël. Et à plusieurs reprises, je vous ai répondu de façon affirmative.
Toutefois, un examen plus attentif des choses m'a effectivement amené à prendre connaissance du fait que la mixité serait bien conservée au collège de Mme de Staël mais seulement pour les élèves en formation commerciale duale, c'est-à-dire pour les apprentis.
Je précise également que, sur quatre écoles de commerce, une école applique la mixité restreinte et une autre est une école de commerce à plein temps. Je n'ai appris cet état de fait que tout à fait récemment, et je dirai simplement que ce qui me paraît essentiel en la matière est que l'expérience de la mixité soit poursuivie. Pour le reste, je vous ai en effet répondu que quatre expériences de mixité étaient en cours, encore faut-il s'entendre sur ce que recouvre le mot «mixité».
Cette interpellation urgente est close.