Séance du
jeudi 3 avril 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
7e
session -
34e
séance
IU 1395
Mme Marie-Paule Blanchard-Queloz (AdG). Mon interpellation urgente s'adresse à Mme Spoerri, qui connaît mon attachement pour la police de proximité puisque je me suis fait arrêter, il y a quelques semaines, par trois policiers; ces derniers ont jugé que ma voiture les suivait d'un peu trop près... (Rires.)
Une voix. Ah ! Tu ne nous avais pas raconté cela !
Mme Marie-Paule Blanchard-Queloz. Il faut dire que leur voiture roulait à 30 km/heure dans les rues de Carouge !
Plus sérieusement, je souhaite aborder le travail de la police de proximité effectué par les gendarmes îlotiers. Vous savez qu'un important travail de mise en réseau est mené en partenariat avec les associations et le milieu politique pour résoudre certains conflits, notamment dans les quartiers où se concentre la violence. Or, j'ai relevé certains signes - annulations de rendez-vous, prises de contact ne se faisant plus - laissant craindre que cette tâche serait remise en question ou modifiée, alors même que les acteurs de ce travail n'en sont pas informés.
Ma question est donc la suivante: quelles sont les intentions du Conseil d'Etat et de l'état-major de la police en ce qui concerne cet important travail de proximité ? Veulent-ils donner une autre orientation à ce travail de proximité et, le cas échéant, laquelle ?